<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Dans cet ouvrage, où une large place est laissée à l'iconographie (peintures, gravures, photographies), Georges Vigarello s'attache à montrer comment l'évolution de la robe est intiment liée au contexte social et culturel de chaque époque. Ainsi, du Moyen Âge à aujourd'hui, il retrace cette histoire faite de ruptures et de révolutions, pour mettre en lumière combien les profils et les modes suggèrent une sensibilité culturelle, épousent une vision du monde, incarnent l'évolution des mœurs. Car l'apparence de la femme traduit bien souvent ce qui est attendu d'elle, d'où l'enjeu d'une histoire des robes. Découpé en six grandes parties, l'ouvrage remonte d'abord au XIIIe siècle avec les premiers bustes lacés, pour ensuite s'attarder au XVIe, mais surtout aux XVIIe et XVIIIe siècles, durant lesquels la géométrie des lignes et des silhouettes ne va faire que s'accentuer : le buste est corseté, la ceinture étranglée et le bas du corps entièrement noyé dans les plis. La femme est avant tout un « décor » et cet artifice est conçu en priorité pour la pause, non pour l'activité. Mais l'époque des Lumières en fera la critique, amplifiée par la Révolution française. La nouvelle « citoyenne » gagne en droits et en liberté, et son vêtement doit en témoigner. Pourtant, le premier quart du XIXe siècle, s'attache à restaurer pour un temps ces formes et dépendances passées : c'est alors l'apogée de la crinoline, avant qu'elle-même ne s'efface au profit du fourreau début XXe, tandis que la robe se fait plus collante, dévoilant davantage le bas du corps. Puis, le XXe marque l'élancement : la ligne se redessine et la rupture s'opère sur l'ensemble de la silhouette. Les formes s'installent, plus onduleuses. La mode « garçonne » des années 30 marque de façon décisive l'affirmation d'un corps mobile. De même, à travers les bouleversements contemporains, triomphe une liberté assumée : la mini-jupe, le legging, le pantalon, sont autant de repères forts, à partir desquels la robe est révolutionnée.</span><p data-mce-fragment="1">Georges Vigarello est directeur d'études à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, membre de l'institut universitaire de France et ancien Président du Conseil scientifique de la BnF. Les titres de ses ouvrages trahissent ses préoccupations, le corps avec ses normes et les pratiques destinées à l'embellir : Histoire de la beauté, 2004 ; Histoire du corps, co-auteur, 2006 ; Les Métamorphoses du gras, 2010 ; La Silhouette, naissance d'un défi, 2012 ; Le Propre et le Sale, 2013; Histoire des émotions, co-auteur, 2016.</p> Paris, 2017 Points 223 p., Cartonnage éditeur. 13,5 x 19 cm
Reference : 25145
ISBN : 9782757892190
Neuf
Antinoë
Mme Brigitte Cordelle
30 rue Emile Zola
29200 Brest
France
02 98 80 52 48
Si vous ne pouvez vous déplacer, nous pouvons faire parvenir vos commandes par la poste dans les meilleurs délais. <br />Il est préférable de nous contacter pour connaitre la disponibilité d'un titre avant d'en effectuer le règlement. <br />Règlement joint à la commande par carte, chèque en euro sur une banque française, ou règlement sur notre compte du Credit Mutuel de Bretagne: IBAN: FR 76 1558 9297 4002 5725 2574 482, BIC: CMBRFR2BARK. <br />
SEUIL
LIVRE A L’ETAT DE NEUF. EXPEDIE SOUS 3 JOURS OUVRES. NUMERO DE SUIVI COMMUNIQUE AVANT ENVOI, EMBALLAGE RENFORCE. EAN:9782021354416