<p>Morsure de la pointe sèche, volupté de l’aquatinte, tension du trait que procure l’eau forte, faux carborundum, martelage au tournevis : autant de gestes et techniques qui offrent à Jacques Clauzel ses espaces de liberté. Grand logiste au Prix de Rome, il travaille dans ses débuts sur de grands papiers découpés avant d’abandonner la peinture pour se consacrer à la photographie. De retour en France après un long séjour en Afrique il décide de tout reprendre à zéro et revient à la peinture par le biais de nombreux dessins automatiques, il rompt avec ce qu’il sait et choisit d’utiliser le papier kraft, qu’il plie, froisse, empile. L’expérimentation de toutes sortes de techniques lui permettent de revenir sans cesse à un questionnement fondamental du trait ; ce trait plus ancien que le dessin qui ramène à l’activité la plus archaïque…</p> Saint-Clément-de-Rivière, 2015 Fata Morgana 64 p., broché. 14 x 22
Reference : 23581
ISBN : 9782851949158
Neuf
Antinoë
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France
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ROGER Barthélémy (Barthélémy Joseph Fulcran dit) peintre, graveur français aux multiples activités dont celle de marchand d’estampes (1770-1841)
Reference : 109C23
Très intéressant document à propos de l’exécution de cette gravure. « Je reconnais avoir reçu la somme de trois cents livres acompte sur la gravure de la planche de Daphnis et Chloé d’après les dessins de Prudhon peintre, dont quittance à Paris ce 10 Germinal an 5.». A la suite, il reconnait avoir reçu les sommes d’acompte et du solde pour l’exécution de cette gravure en faveur de l’imprimeur Pierre Didot. « Je reconnais avoir reçu du Citoyen Didot, la somme de trois cents livres acompte sur la planche de Daphnis et Chloé, dont quittance Paris ce 16 Messidor an 5.». « J’ai reçu de Monsieur Didot la somme de cent livres pour solde de la planche ci-dessus nommé. A Paris, ce 20 Messidor an 5.».
CERTAINEMENT L’UN DES PLUS BEAUX LIVRES JAMAIS RÉALISÉ PAR PAB DANS LE RARE TIRAGE DE TÊTE SUR JAPON NACRÉ André Breton, Le la, lithographie signée de Jean Benoît, PAB, printemps 1961, 13x13 cm, 8 double f., en feuilles, 32 p. + couverture noire illustrée à rabats, papier cristal. Édition originale. Rarissime en tirage de tête avec la lithographie signée à l'encre noire en double état. Il a été tiré 10 exemplaires sur Japon nacré avec le hors-texte en deux états + 50 exemplaires sur Arches justifiés et signes par l'éditeur. Celui-ci l’exemplaire de tête III/X signé et justifié par PAB au colophon à l’encre noire, sur papier japon nacré, avec le hors texte en deux états avec la signature autographe manuscrite de Jean Benoît à l’encre noire : 1 état sur Japon nacré et 1 état sur Arches. La fameuse couverture en noir conçue par l’artiste surréaliste Jean Benoit (1922-2010) est pour Antoine Coron, spécialiste de l’oeuvre de PAB, "la plus belle" jamais réalisée pour un livre de PAB. Il s’agit du deuxième livre et dernier livre d’André Breton aux éditions PAB, après la publication de Adieu ne plaise, texte lu au cimetière Montmartre par André Breton à l'enterrement de Francis Picabia (1879-1953, sous forme de plaquette, avec une photo déchirée de Jean Arp réservée aux 9 exemplaires de tête, en 1954. Cette année-là, Breton collabore également aux revues Le Peignoir de bain et Au jour le jour de PAB. Enfin, en 1956, ce dernier lui dédie la petite plaquette Tout est signe : "Pour André Breton. Cette feuille encore verte cette porte entr’ouverte et ce caillou là si rond ce qu’écrit André Breton ou ce que fait PAB ce qui crie entre les lignes je vous le dis tout est signe." "Il y aura toujours une pelle au vent dans les sables du rêve". Reprenant quelques phrases marquantes, de celles dont il disait déjà en 1924 qu'elles "frappaient à la fenêtre", André Breton donne avec Le la une sorte d'anthologie des maximes étranges qui apparaissent au cours d'un rêve ou au réveil. Le recueil est conçu à la façon d'un bel objet dont l'enjeu était pour l’auteur de mettre en valeur et souligner la force singulière de chacune des phrases. "La "dictée de la pensée" (ou d'autre chose ?) à quoi le surréalisme a voulu originellement se soumettre et s'en remettre à travers l'écriture dite "automatique", j'ai dit à combien d'aléas dans la vie de veille son écoute (active-passive) était exposée. D'un immense prix, par suite, m'ont toujours été ces phrases ou tronçons de phrases, bribes de monologue ou de dialogue extraits du sommeil et retenus sans erreur possible tant leur articulation et leur intonation demeurent nettes au réveil — réveil qu'ils semblent produire car on dirait qu'ils viennent tout juste d'être proférés. Pour sibyllins qu'ils soient, chaque fois que je l'ai pu je les ai recueillis avec tous les égards dûs aux pierres précieuses. Il fut un temps où je les enchâssais tout bruts au départ d'un texte ("le Message automatique" et quelques autres). Je m'imposais par là d'"enchaîner" sur eux, fût-ce dans un tout autre registre, à charge d'obtenir que ce qui allait suivre tint finalement auprès d'eux et participât de leur très haut degré d'effervescence. D'une de ces phrases à allure de sentence particulièrement belle: "Il y aura toujours une pelle au vent dans les sables du rêve", en 1943 j'ai fait la trame d'un long poème: "les Etats généraux", qui est sans doute celui auquel je tiens le plus. Même si, à beaucoup près, "la bouche d'ombre" ne m'a pas parlé avec la même générosité qu'à Hugo et s'est même contentée de propos décousus, l'essentiel est qu'elle ait bien voulu me souffler parfois quelques mots qui me demeurent la pierre de touche, dont je m'assure qu'ils ne s'adressaient qu'à moi seul (tant j'y reconnais, mais toute limpide et portée à la puissance incantatoire, ma propre voix) et que, si décourageants qu'ils soient pour l'interprétation au pied de la lettre, sur le plan émotif ils étaient faits pour me donner le la. Décembre 1960." André Breton L'exemplaire le plus désirable qui soit, sur un magnifique papier japon nacré, avec l'illustration de Jean Benoit en deux états sur deux papiers différents, signés au crayon noir. Envoi soigné, assurance comprise, avec remise contre signature.
LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
169. edition Arthus-bertrand, 1806. Couverture rigide. État : Très bon. In-8 (14 X 21 cm). Relié demi-chagrin marron. Reliure anterieur. Analyse de la beauté (Analysis of Beauty) destinée à fixer les idées vagues qu'on a du gout; traduite de l'anglais de Guillaume Hogarth ; précédée de la vie de ce peintre, suivie d'une notice chronologique, histoire et critique de tous ses ouvrages de peintre et de gravure avec deux grandes planches. Tres bon état, photos possibles des ouvrages et des planches.
Photos possibles, possibilité de livraison sur Paris, envoi en colissimo frais de port suivant le pays
[s.n.] - DE LA BATUT, Pierre ; [ CHAUMELIN, Marius ; DAYOT, Armand ; TREMBLOT, Jean; DAVID, F. ]
Reference : 44470
(1861)
[ Important lot d'archives, correspondance et documentation réunis par l'écrivain Pierre de La Batut sur son aïeul le peintre Alexandre-Gabriel Decamps, dont :] Marius Chaumelin : Decamps, Sa vie, Son Oeuvre, 1 vol. in-8 br., Camoin Frères, Marseille, 1861, 44 pp. [ Edition originale ] Explication des ouvrages de peinture, sculpture, architecture gravure et lithographie des artistes vivants exposés au Palais National le 30 décembre 1850 [ Edition originale ] Vente par suite de licitation après le décès de M. Decamps. Tableaux, dessins, Etudes & Croquis par Decamps. Vente les Lundi 23 & Mardi 24 Janvier 1865, 1 brochure in-8, Escribe et Petit, 1865, 26 pp. [ Edition originale ] 5 monographies anciennes ou extraits consacrés à Decamps - Lot de 39 catalogues de Ventes contenant des oeuvres de Decamps - Lot de notes manuscrites de Pierre de La Batut sur le sujet, et correspondance avec de nombreux interlocuteurs (L.A.S. d'Armand Dayot, Jean Tremblot, etc.., nombreuses réponses de musées européens), circa 1920-1940
Intéressant lot d'archives et de documentation par l'écrivain périgourdin Pierre de La Batut, sur son ancêtre le peintre orientaliste Alexandre Gabriel Decamps (Léonie Decamps, sa fille, épousera le libraire Edouard Dentu, et leur fille Jeanne convolera en juste noce avec le Comte Henri de La Batut). On trouvera là des documents rares telle la monographie de Chaumelon tirée à seulement 200 exemplaires, ou l'introuvable catalogue de la vente après décès d'Alexandre Decamps. Prix du lot