<p>L'architecture rurale française. Corpus des genres, des types et des variantes.</p> Baume-les-Dames, 1980 260 p., illustrations N/B, relié sous jaquette 24 x 31
Reference : 19175
Occasion
Antinoë
Mme Brigitte Cordelle
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Première partie du XVIIIème siècle. 2 volumes in-4 de [2]-614-[7] et [2]-435-[3] pages, calligraphie soignée, parfaitement lisible, plein veau marbré, dos à nerfs, caissons ornés de fleurons dorés, étiquettes de titre et tomaison en maroquin rouge et vert, tranches rouges.
«Au début du XVIIIe siècle, circule en Provence un manuscrit curieux produit par un personnage énigmatique. Joseph Scipion de Barcilon de Mauvans présente une vision de la noblesse qui met l’accent sur la supériorité de la vieille noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Sa position sur la question de la dérogeance est radicale: il s’agit d’un refus de juger la qualité nobiliaire en fonction de la fortune, un refus de l’exclusion de la noblesse pauvre qui repose sur une remise en question des évolutions de la société moderne. En quelque sorte, une réponse à son propre sentiment d’exclusion.» Valérie Pietri. Très important manuscrit du XVIIIe siècle tant par son étendue - de plus de mille pages, que sa complétude - 425 familles sont détaillées et 167 blasons gravés ont été collés (parfois dessinés). Rédigé à l'encre noire, il a été enrichi par de très abondantes notes dans les marges à l’encre rouge, réalisées en 1868 d’après «l’exemplaire de la bibliothèque de Marseille annoté par Faucon & coté Aa 15bis, in-4 2 vol. manuscrits». L’annotateur a signé de son monogramme à la fin du second volume et laissé son même monogramme au recto des pages de garde (non déchiffré). De toutes les copies manuscrites de ce texte passées en vente publique ces dernières années, cet exemplaire semble être le plus abouti, le plus soigneusement rédigé. Le premier volume s'ouvre sur le détail de l’ouvrage: «Cette critique contient l’épurement de la noblesse du pais de Provence; la différence des gentilshommes de sang, d’origine, de nom et d’armes, d’avec les noble de races, anoblis et de la noblesse de robe; la différence sur les diverses espèce de noblesse. Les notes sur les diverses familles éteintes dont d’autres ont pris le nom et les armes. Les observations sur les usurpateurs de la noblesse, que l’auteur du Nobiliaire a employés comme véritables gentilshommes. Les moyens pour éviter les usurpateurs et le mélange dans la noblesse et pour finir une fois pour toujours les recherches contre les véritables nobles. Le catalogue des gentilshommes de sang, de nom et d’armes et celuy des nobles de robe et celuy des familles éteintes, le tout par ordre alphabétique. Avec une table sommaire des matière contenues dans cet ouvrage. L’abrégé de l’histoire des juifs en Provence. Le catalogue des nouveaux chrétiens de race judaïque dans ce pais avec les observations pourquoy ils sont en si grande horreur. » «La conversion de nombreux juifs qui eut lieu, en Provence, au XVe siècle et surtout à la suite de l'ordonnance royale du 31 juillet 1501, décrétant leur expulsion, ainsi que l'imposition ou taxé que Louis XII leva sur les nouveaux chrétiens, en 1512, fait sans grande importance par lui-même, soulève un problème historique qui n'a pas trouvé jusqu'ici de solution satisfaisante. Cette imposition, si elle a eu lieu, implique forcément une liste des imposés, autrement dit, une espèce de catalogue de noms indiquant quelles étaient les familles juives converties à la religion chrétienne. C'est ce catalogue dont on a contesté l'existence, parce que les documents originaux relatifs à la taxe en question et qui devaient se trouver aux archives de la Cour des Comptes à Aix, ont disparu. Barcilon de Mauvans, dans la Critique du Nobiliaire de Robert de Briançon, est le seul qui ait reproduit cette liste retrouvée, dit-il, dans les archives de l'Ordre de Malte. Comme sa Critique détruisait beaucoup de légendes et donnait à l'amour propre de nombreux parvenus les plus cruels démentis, il s'est créé contre l'ouvrage un courant d'opinion qui l'a classé dans la catégorie des pamphlets sans valeur généalogique. Du même coup, la liste des néophytes a été déclarée apocryphe.» Du Roure. Ce texte à circulé sous le manteau durant la première partie du XVIIIème siècle, l’auteur y met l’accent sur la supériorité de la vielle noblesse et dénonce la corruption de l’argent et les innovations sociales. Il refuse de juger la noblesse en fonction de la fortune. Le texte de Barcilon de Mauvans est précieux en ce qu’il lève un coin du voile qui recouvre les sentiments identitaires de cette vieille noblesse appauvrie et oubliée au fond des provinces. A consulter : Valérie Pietri, «Modernité et déclassement social. Barcilon de Mauvans, interprète de la dérogeance de noblesse», Cahiers de la Méditerranée, n°69, 2004 Baron Du Roure, « Les Néophytes en Provence et leur taxe par Louis XII en 1512» Bulletin de la Société d’études scientifiques et archéologiques de Draguignan, tome XXV, 1904-1905. [vol. premier] 55 blasons et 231 famillesp. 1 Critique du Nobiliaire de Provencep. 3 Remontrances faites au Roy sur les désordres qui sont survenus en la Cour du parlement de Provence a cause des grandes parentés et alliances des Neophites en l’année 1611. p. 20 Lettre des Juifs de Provence au Satrape et grand Rabin de Constantinople datée du 13... 1489. p. 21 Réponse du grand Satrape... p. 23 Extraits des archives de sa majesté aux pais de Provence et du registre Veritasp. 45 Imposition de six mille livres faite par Louis Douze Roy de France sur les nouveaux Chrestiens dits Neophites de Provence, avec cotisation par eux faite. p. 56 Rolle [sic] des familles qui sont venues habiter dans la ville d’Aix depuis la susd[ite| cotisation, qui ont été baptisées depuis l’année 1518 et suivantes, ainsi qu’il conste [?] des procès verbaux de leur baptèmes insérés dans les écritures. - Dalardy et Dougier de l’année 1620 anciens notaires de lad. ville. p. 59 Teneur de l'arrêt donné par la cour du parlement en faveur des dénommées cy-après. p. 62 Attestation des commissaires nommés pour prendre le Rolle [sic] des Neophites de Provence et le remettre fidèlement aux archives de l’ordre de St. Jean de Jérusalem de Malthe. p. 64 Copie de l’ordonnance rendue a Malthe contre les neophites ou nouveaux Chrestiens. p. 68 Suit la critique du Nobiliaire de Provence de Mr. Labé [sic] Robert. Préfacep. 148 [ici commence la liste des familles, classées par ordre alphabétique qui se termine p. 614. de la famille Agout à Guiran]4 ff. [non chiffrés contenant la Table des noms des familles contenues dans ce premier volume. [vol. second] 112 blasons et 194 famillesp. 1 à 414 [liste des familles, classées par ordre alphabétique de la famille Hondis à Volland]p. 415 Sobriquets des plus nobles familles de la province trouves dans les archives du Roy René l’an 1480. p. 417 Table des noms des familles contenues dans ce second volume. p. 423 Catalogue des familles nobles de sang et d’origine. p. 424 Catalogue des nobles de sang de nom et d’armes. p. 425 Catalogue des nobles de Race. p. 427 catalogue des nobles de Robe. p. 428 Catalogue des annoblis avec la datte des lettres patentes de leur anoblissementp. 429 Catalogue des familles éteintes. p. 431 à 435 [complément des notices des familles Riqueti de Mirabeau, Thomas, Thomassin et Valbelle, par l’annotateur du 19e, à l’encre rouge].
Lyon, Denys de Harsy, 1536. In-4 gothique de CXXXV-(11) ff. (sign. A-R8), feuillets liminaires manuscrits, maroquin brun janséniste, dos à nerfs, frise dorée intérieure, tranches dorées sur marbrure (Chambolle-Duru).
Édition originale gothique établie par Denys de Harsy, sortie des presses d’Antoine Vincent avec sa grande marque typographique au verso du dernier feuillet : S. Pierre et S. Jacques debout, tenant le voile de la Véronique. Colophon : « imprimées à Lyon par Denys de Harsy, l'an Mil.cccccxxxvi au Moys de Mars ».« La véritable édition originale de ces ordonnances, est de Lyon 1535, au mois de mars, par Denys de Harsy, avec privilège pour trois ans, imprimé au verso du titre qui porte la date de 1536, accordé par François Ier au libraire lyonnais A. Vincent » (M. Rouard, Bulletin du bibliophile 1860, p. 1404, "Note sur les éditions de la 'Meygra Entrepriza' d'Antoine Arena"). Recueil d'ordonnances royales pour la Provence qui marquent la fin de l’autonomie de cette province - les ordonnances constituent les lois applicables à l'ensemble du royaume - promulgués par François Ier et ses prédécesseurs rois de France et comtes de Provence, Forcalquier et terres adjacentes dont l’ordonnance d’Is-sur-Tille (l’édit entend enrayer les abus des magistrats provençaux en leur défendant, entre autres, d’user du latin lors des procès. Il prépare l’ordonnance de Villers-Cotterêts), l’édit de Joinville de 1535, l’ordonnance du roi René, comte de Provence, interdisant aux notaires impériaux et apostoliques d’instrumenter s’ils n’étaient pas revêtus de l’investiture royale, l’érection du Parlement de Provence par l’édit de juillet 1501 et sa confirmation par lettres patentes du 26 juin 1502 etc. « Au cours de la période 1481-1596 la Provence est passée de l’union au royaume à la soumission aux Bourbons. Le recueil d’ordonnances royales montre qu’après une période où le pouvoir royal a souhaité ménager les susceptibilités locales en ne modifiant pas les privilèges et les cadres administratifs et judiciaires hérités de l’époque du passage du comté dans l’orbite française, François Ier a fait imprimer à l’intention des praticiens du droit de la province un recueil de lois destinées à rappeler son autorité de roi à la province exposée aux incursions des Charles-Quint et à rapprocher la justice locale des formes communes » (Julien Broch, Aix-en-Provence, 2021).Titre rouge et noir imprimé en caractères romains dans un encadrement à décor Renaissance, lettrines (plusieurs historiées), texte en bâtardes gothiques. On a relié en tête une copie manuscrite de la fin du XVIe sècle (3 ff.) d'une ordonnance de Henri II, promulguée à Compiègne en 1557. Notes manuscrites pâlies au bas de quelques feuillets.Très bel exemplaire, grand de marges, dont la typographie est remarquable d'élégance et d'équilibre. Exemplaire établi par Chambolle-Duru à la demande du bibliophile Raoul-Édouard Cartier (ex-libris sur le contreplat) neveu du bibliographe Alfred Cartier (Bibliographie des éditions des de Tournes, imprimeurs lyonnais 1937-1939).Brunet, II, 387 ; Baudrier, Supp., I-46 ; Bechtel, Catalogue des gothiques français, O-217 ; Catalogue d'un amateur genevois (1974), n°113 (avec reproduction).
Aix, Nicolas Pillehotte et Jean Tholosan, 1598. In-4 de (16)-216-(24) pp. (sign. à-é4, A-Z, Aa-Dd4 ; +, ++, +++4), vélin souple (reliure de l'époque).
Édition unique des statuts de Forcalquier commentés en latin par Louis Masse, imprimés en français et en provençal pour l'administration de la province, suivis de la «Généalogie des Comtes de Provence» avec son titre propre et une pagination séparée. Premier livre imprimé par Jean Tholosan associé à Nicolas Pillehotte, c'est aussi l'un des tout premiers ouvrages imprimés à Aix en Provence « dont l'imprimerie remonte en cette ville au milieu du XVIe siècle (Reiglement des advocats, 1552) » (Deschamps, Géographie, col. 84) - et l'un des tout premiers en « langage provençal » précédé d'après Antoine Henricy en 1595 à Marseille des poésies de La Bellaudière Obros et rimos provenssalos puis la même année Barbovillado de Pierre Paul.Titre en rouge et noir orné du blason de la Provence à la fleur de lis unique sous un lambel flanqué de la devise « et folium ejus non defluet ». Exemplaire bien complet de la seconde partie qui manque parfois, précédée du titre aux armes du roi Henri IV. Notes manuscrites anciennes et quelques passages soulignés à l'encre du temps. Petites rousseurs, vélin fripé et sali, mouillure sur le second plat, dos abîmé partiellement noirci.Brunet, II, 387 ; Gouron et Terrin, 1878 ; Saffroy, II, 32617 : « Rare » ; Antoine Henricy, Notice sur l'origine de l'imprimerie en Provence, Aix, Pontier, 1826, p. 16.
Aix, Jean Tholosan, 1620. In-4 de (16)-255 pp. (4)-20-32-32 pp., veau brun, dos orné à nerfs, tranches jaspées (reliure de l'époque).
Édition refondue et augmentée du coutumier de Provence en français et provençal commenté par Louis Massé en 1557 et augmenté par Jean de Bomy pour la présente édition du Recueil de quelques statuts et coustumes non encores imprimées (pagination et titre propres) et de Meslanges de quelques matières concernant la Provence.Titre rouge et noir. Ex-libris manuscrit à l'encre du temps sur la garde supérieure Mathei (Assenoy ? Assenay ?) p. Regis en lan 1684 a été relié. Feuillets roussis, traces de mouillures, exemplaire rogné court. Bon exemplaire en reliure d'époque.Brunet, II, 387 ; Gouron et Terrin, 1870, 1872.
Paris, A. Blondeau, 1840. In-4 broché de (2)-18 pp., couverture crème imprimée.
Édition originale. Projet de défense établi par l'ingénieur François Zola, soumis au Roi Louis-Philippe et à son Président du Conseil Adolphe Thiers, l'année de naissance de son fils Émile (1840). Grandi et formé en Italie - son pays natal, François Zola (Venise 1796- Aix-en-Provence 1847) s'installa à Marseille en 1833 après avoir servi en Algérie comme officier dans la Légion étrangère. Il y ouvrit un cabinet où furent conçus plusieurs projets de grande envergure dont ce plan de défense de Paris capitale du Royaume étendu à l'Algérie mais aussi l'agrandissement du port de Marseille ou encore la construction d'un barrage et d'un canal pour fournir l'eau à Aix-en-Provence - seul projet qui fut entériné et provoqua le départ de la famille Zola pour Aix-en-Provence.« François Zola offrit à son fils l'image d'un libéral, d'un novateur, d'un bâtisseur bouillonnant d'idées et de projets, type d'homme dont il mit plusieurs exemples dans ses romans : Octave Mouret, Aristide Saccard, entre autres. Son image et son souvenir pesèrent lourdement sur lui : il se sentit investi de la mission de le remplacer, et son oeuvre, vaste construction étayée par la science, est en quelque sorte une réplique de celle de son père, avec laquelle elle rivalise et dont elle reprend certaines idées, exaltant le héros du XIXe siècle, l'ingénieur, son rôle dans le "travail géant" de l'époque, ses luttes et triomphes et, à travers lui, François Zola » (Colette Becker et Véronique Lavielle pour le Dictionnaire Zola).