Paris NRF Gallimard 1947 In-12 Broché Dédicacé par l'auteur
Reference : 015147
EDITION ORIGINALE parisienne, dont il n'a pas été tiré de grand papier. >Exemplaire préparé pour être relié, les couvertures et gardes volantes, portant un ENVOI autographe signé et daté 1949 de l'auteur au critique Anatole Jakovsky, avec un DESSIN original de Consuelo de Saint-Exupéry. La dédicace, à l'encre rouge, couvre le faux-titre. -- Monté en tête de l'ouvrage, texte imprimé de Jakovsky sur l'écrivain. >>Joints, destinés à enrichir l'exemplaire : la bande-annonce citant Antoine de Saint-Exupéry -- L'affiche et le carton d'invitation à l'exposition de Consuelo de Saint-Exupéry à la galerie Breteau en mai 1949 - une carte de visite de la « Comtesse de Saint-Exupéry » annotée. Très bon 0
Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Emmanuel Hutin
5 rue d'Argenson
75008 Paris
France
01 42 66 38 10
Prix nets. Port en recommandé à la charge du client. Règlement par chèque ou virement. Expédition après réception du paiement.
L'Isle-sur-la-Sorgues, Impr. Guigou, 1984, broch. in-8, 31 p., 2 planches en n. et b. par Laurent Cabrol, bon état (on joint : "Histoire de la commune d'Oppède" de Louis de Bompuis, broch. in-8, 15 p., 1984)
Survol historique du pittoresque village d'Oppède-le-Vieux dans le Luberon
[Fort-Royal], 15 février 1843. In-4 (27,1 x 20,7 cm) de (17) pp.; broché.
Les dettes de l’habitation du Fond Lahaye à la Martinique. Située près de Case-Pilote, l’habitation-sucrerie du Fond Lahaye avait appartenu à la famille Lahaye jusqu’en 1760, date à laquelle elle passa à la famille d’Arros par le mariage de la dernière héritière du domaine avec le baron Jean François d’Arros d’Argelos, officier de marine. A la mort de ce dernier (1791), elle passa à la famille de son gendre, Louis Antoine de Thomassin, comte de Peynier, ancien gouverneur de Saint-Domingue. Celui-ci mourut en 1809; l’année suivante, sa veuve mit la propriété en vente: le 18 juin 1810, Michel Benoît Clauzel, un planteur de la Martinique, en fît l’acquisition sur adjudication pour 484500 livres coloniales. Or, ce dernier ne versa qu’une partie de la somme; lorsqu’il disparût, en 1817, la famille Clauzel hérita du domaine mais ne régla pas la totalité du solde qui restait à payer. De son côté, la comtesse de Peynier, décédée en 1815, laissait deux héritières: Henriette de Thomassin de Peynier (1789-1864), épouse du marquis de Forbin d’Oppède, et Louise de Thomassin de Peynier (1791-1846), épouse séparée de biens de Jean-Baptiste de Villeneuve de Beauregard. Représentées à la Martinique par des fondés de pouvoir, les deux sœurs engagèrent des procédures pour tenter de récupérer les sommes qui leur étaient dues. La présente lettre, rédigée par Charles de Leyritz, notaire à Fort-Royal, semble être adressée au mari de l’une des deux héritières, probablement le marquis Sextius de Forbin d’Oppède (1764-1853). Dans sa lettre, le notaire énumère les griefs qu’il formule contre MM. Forsans, Pécoul et Fabre, trois fondés de pouvoir successifs de la famille Peynier depuis 1810. Il est aussi question du décès de Michel Benoît Clauzel, de sa succession, des paiements déjà effectués entre 1823 et 1827, de l’état de la dette envers la famille Peynier (93710,60 francs en 1829), de l’émission de billets à ordre, de la livraison de boucauts de sucre en paiement, de la procédure de folle enchère engagée contre la famille Clauzel, des jugements en première instance et en appel, de l’insolvabilité du dernier acquéreur lors d’une nouvelle adjudication en 1841, etc. «Le 18 mai 1839, M. Fabre a formé contre les Clauzel une demande de mise en séquestre de l’habitation. C’était là une excellente mesure, parce que forcer les Clauzel à sortir de l’habitation, leur enlever les revenus, c’était leur ôter les moyens de faire une guerre de procédure, qui ne tendait qu’à prolonger indéfiniment la vente de l’habitation. Un jugement du tribunal de St Pierre du 17 août 1839 prononça effectivement cette mise en séquestre, mais sur la demande des Clauzel il ordonna en même temps que treize esclaves et des bœufs de cabrouet seraient distraits de l’habitation comme propriété particulière des mineurs Clauzel […]. Les esclaves distraits l’ont été sous le prétexte qu’ils dépendent de la succession de Mad. Clauzel, et que ce n’est que la succession de M. Clauzel qui vous doit: mais Mad. Clauzel elle-même vous doit par suite du sous seing privé du 7 8bre 1830; M. Fabre devait former appel du jugement et faire valoir cette circonstance; il n’en a rien fait. Aujourd’hui il est trop tard, les esclaves seront détachés de l’habitation…» (p. 14). Belle lettre montrant la complexité des procédures juridiques liées à une habitation sucrière. Bruneau-Latouche (Eugène), 209 anciennes familles subsistantes de la Martinique, t. I, Paris, Aix, Fort-de-France, 2002, pp. 251-252 (Clauzel).
Une plaquette de 28 pages, format 205 x 260 mm, illustrée, brochée couverture couleurs, s.d. (années 2010), Impr. Lebrun, bon état
Oppède-le-Vieux, dans le Luberon (Vaucluse)
Phone number : 04 74 33 45 19
Oppède, chez l'auteur, 1991, 1 br., couverture illustrée. in-8 de 20 pp., illustrations, plan en double pages ;
Phone number : 06 80 15 77 01
Marseille, Imprimerie Marseillaise, 1889 In-8 broché. 196 pp.
Publication érudite d'un manuscrit inédit; l'oraison elle-même occupe les pages 85 à 111, le reste du volume est un intéressant appareil critique et historique sur Henri de Forbin d'Oppède, et l'histoire politique de la Provence au XVIIè siècle. Rare ouvrage, tiré à 100 exemplaires hors-commerce, sur beau papier vergé. Portrait h.t.