Paris Louis Michaud 1910 In-12 Rare cartonnage éditeur Edition originale Dédicacé par l'auteur
Reference : 014520
EDITION ORIGINALE dont il n'a pas été tiré de grand papier. Préface de Ugo Capponi - d'après Michel Decaudin, probable pseudonyme d'Apollinaire - et texte liminaire de Charles Simond. 44 gravures et portraits in et hors texte. Tirage unique sur papier d'édition. Exemplaire portant sur le faux titre cet ENVOI autographe signé : « A mon vieil ami Jean Mollet Guillaume Apollinaire ». ------- Début 1909, Apollinaire s'assure un revenu modeste mais assez régulier en collaborant à la collection « Les Maîtres de l'amour » publiée par la Bibliothèque des curieux qui dirigeaient les frères Briffaut. Ces travaux valurent à Apollinaire une réputation d'érudition dont il n'était pas peu fier, comme en témoigne l'article publié dans Gil Blas le dimanche 9 octobre 1910, à propos de la sortie de son THEATRE ITALIEN : « Il fallait, pour venir à bout de ce travail de vulgarisation - instructif même aux lettrés - un sens critique très sûr et une grande variété dans l'érudition au double point de vue historique et linguistique. Mais cette érudition, c'est une des coquetteries de Guillaume Apollinaire ». Arrivé à Paris vers la fin du XIXe siècle, le picard Jean Mollet est épris d'avant-garde. Son enthousiasme lui fait rencontrer le milieu littéraire fin de siècle, introduit par Ernest Lajeunesse l'entrainant à La Revue Blanche. Le jeune homme fréquente également les artistes - Brancusi, Modigliani, Manolo qui lui présente Picasso - mais le bouleversement vint pour lui lors d'une soirée organisée par La Plume en 1903, où il rencontre Guillaume Apollinaire qui l'adopte immédiatement. Jean Mollet devient alors le fidèle ami avec qui le poète envisage le lancement du Festin d'Esope, revue aussi vite disparue qu'apparue, mais qui lui permet de faire la connaissance de d'Alfred Jarry, André Salmon, Max Jacob. Il est alors promu par Apollinaire baron, et secrétaire attitré, fonctions qu'il ne tint jamais. Mais jusqu'à la disparition du poète en 1918, ces deux-là restèrent inséparables, comme en atteste la tendre dédicace d'Apollinaire à son « vieille ami » sur LE THEATRE ITALIEN. Bon exemplaire 0
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Emmanuel Hutin
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Paris : Guillaume de Luyne et Gherardi, 1694 In-12, (8)-545-(2) pages. Basane de l'époque, dos à nerfs orné.
Fortes traces d'usage, plats et dos frottés, coiffe de tête arrachée. Nombreuses annotations manuscrites sur les pages. Première édition de cette importante source sur la commedia dell'arte en France à la fin du XVIIe siècle. "Toutes les anciennes éditions de ce recueil sont très rares." (Soleinne)Arrivé en France vers 1670, l’acteur italien Evariste Gherardi débuta au Théâtre-Italien de l’Hôtel de Bourgogne le 1er octobre 1689. Il était l’Arlequin de la troupe autorisée et privilégiée par Louis XIV.« A partir de 1680, date de la fondation de la Comédie Française, la troupe d’acteurs italiens installée à Paris depuis 1600 a son propre théâtre, où elle présente en italien des pièces comiques, basées sur un répertoire de canevas traditionnels. Pourtant, dès 1681, elle commence à donner des scènes en français […]. En 1688, Regnard et Montchesnay, deux jeunes amateurs de théâtre, viennent s’associer à Fatouville pour fournir aux Italiens le texte de scènes, bientôt de pièces, françaises. Ces auteurs ajoutent aux traditions de la commedia dell’arte le goût de l’observation de l’actualité. […] Le public parisien apprécie fort les comédies du Théâtre Italien, qui réunissent la franche gaieté du jeu italien et la satire relativement audacieuses de mœurs contemporaines. […] Leur popularité est telle qu’en 1694, un membre de la troupe, Evariste Gherardi, décide de publier un recueil des scènes françaises jouées par les Italiens. » (W. John Kirkness, Le français du Théâtre italien d'après le Recueil de Gherardi, 1971)Ce recueil comprend : Arlequin empereur dans la Lune, Le Banqueroutier, Colombine avocat pour et contre, La Matrone d'Ephèse, Arlequin protée, Arlequin Jason ou de la Toison d'or comique, La Fille savante, Arlequin Mercure galant, La cause des Femmes, Du Phenix, Des souhaits, Arlequin grand sophy de Perse, Le Divorce, Arlequin homme à bonne fortune, La bagatelle de Vulcain, Les Aventures des champs Elisées et Plaidoyer d'Arlequin défenseur du beau sexe. Soleinne 3349.
Prault, Paris 1738- Pleine reliure au dos lisse avecfleurons dorés et titres dorés sur étiquettes rouges , tranches rouges , Théatre Italien Tome 4:Les Etrennes, ou la Bagatelle : comédie. De Monsieur de Boissy. Représentée pour la première fois, par les Comédiens italiens, au mois de janvier 1733. Troisième édition, augmentée de prédictions nouvelles dans l'Almanach des théâtres en 1734.A Paris ; chez Pierre Prault. M. DCC. XXXIX, [1739],Privilège du 20 décembre 1737 octroyé à Pierre Prault.Certains ex. ont été diffusés dans un recueil daté de 1738 pour lequel on a imprimé un titre général ("Oeuvres de théâtre de Mr. de Boissy"), une dédicace au comte de Saint-Florentin, une préface et une table.VIII-56 p.suivi de La Surprise de la haine, comédie : De Monsieur de Boissy. Représentée pour la première fois par les Comédiens italiens, le 10 février 1734.,A Paris, chez Prault père. M. DCC. XXXIV, [1734]Privilège du 31 janvier 1733 octroyé à Pierre Prault.Certains ex. ont été diffusés dans un recueil daté de 1738 pour lequel on a imprimé un titre général ("Oeuvres de théâtre de Mr. de Boissy"), une dédicace au comte de Saint-Florentin, une préface et une table.[4]-100 suivi de L'Apologie du siècle ou Momus corrigé, comédie en un acte, en vers, avec des augmentations.1737,A Paris, chez Prault père. M. DCC. XLVI,1746,52p
bon etat
Paris : Rozet, 1767 In-12, XIV-(2)-455-(4) pages + 9 pages du catalogue du libraire Lambert. Veau marbré de l'époque, dos à nerfs orné, un filet à froid sur les plats.
Bel exemplaire. Ouvrage de référence sur l'histoire du théâtre italien, paru pour la première fois en 1753, contenant quelques pièces rares et curieuses (Les Morts vivans, Le Festin de Pierre, Les débauches d'Arlequin, etc.), ainsi que des portraits d'anciens acteurs et actrices. Cf. J. De Filippi, Essai d'une bibliographie générale du théâtre (Paris, 1861, p. 33) : "Beauchamp et les frères Parfaict sont les sources où tous les auteurs venus après eux ont puisé leurs renseignements sur l'histoire du Théâtre".
s.d. (circa 1790), 16,20,1cm, 3 pages sur un double feuillet.
Liste de 38 pièces (15 pièces jouées au Théâtre-Français et 23 à la Comédie-Italienne), rédigée sans doute par un secrétaire du Marquis. Annotations, ratures, biffures et corrections de la main du Marquis de Sade. Cette liste correspond à des pièces de théâtre jouées de 1783 à 1785 au Théâtre français (actuel Théâtre de l'Odéon) et au Théâtre italien (connu de nos jours sous le nom d'Opéra-Comique ou Salle Favart). Le Marquis avait pour habitude de se faire envoyer chaque année l'Almanach des spectacles afin de se tenir informé des actualités de la scène parisienne. Ainsi dans une lettre de décembre 1784 à sa femme Renée-Pélagie, il demande: «Liste d'objets dont j'ai besoin. [...] Deux almanachs [...] des spectacles. Les comédies ou tragédies nouvelles de l'année, de l'un et l'autre spectacles. J'en ai d'autant plus besoin cette année, que j'ai prodigieusement travaillé dans l'un et l'autre genre et que je ne puis me passer de ce qui paraît, pour m'instruire et vérifier.». Toutes les pièces listées dans cet inventaire apparaissent dans les almanachs théâtraux reproduits par Sylvie Dangeville dans son ouvrage Le Théâtre change et représente (Honoré Champion, Paris, 1999). Soucieux de garder un lien avec le monde extérieur, le Marquis commande énormément d'ouvrages, notamment les brochures des pièces théâtrales fraîchement parues. Ainsi en 1775, dans une lettre à la Veuve Duchesne, célèbre libraire-éditrice parisienne, il demande: «Pour l'intelligence du billet ci-joint, Madame Duchesne est priée de jeter les yeux sur l'Almanach des Spectacles, article pièces nouvelles, et en conséquence elle voudra bien remettre au présent porteur tout ce qui [a] été imprimé à l'un ou l'autre spectacle, savoir du Théâtre français depuis l'Hôtellerie ou le faux ami et du Théâtre italien depuis l'Amitié au village, l'un et l'autre inclusivement, si elles sont imprimées ou exclusivement si elles ne le sont pas, jusqu'à l'époque de la clôture des spectacles. Le porteur n'a qu'un louis; si les pièces montaient à une somme plus forte, Madame Duchesne enverrait d'abord pour cette somme et ferait dire celle qu'il faudrait envoyer le lendemain pour avoir le total.». Le «billet» dont il est question en début de missive est très vraisemblablement la liste que nous proposons; les deux titres auxquels fait référence le Marquis y apparaissent. Rare et précieuse liste répertoriant les ouvrages lus par le Marquis au commencement de son incarcération à La Bastille, point de départ de sa production littéraire prolifique. Provenance : archives de la famille. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Prault, Paris 1736 - Pleine reliure au dos lisse avecfleurons dorés et titres dorés sur étiquettes rouges , tranches rouges , Théatre Italien Tome 5 avec : Les Amours Anonymes ,comédie : De Monsieur de Boissy. Représentée pour la première fois par les Comédiens italiens, le 5 décembre 1735.A Paris, chez Prault père. M. DCC. XXXVI, [1736] Privilège d'ensemble du 31 août 1733 octroyé à Pierre Prault.; Le Comte De Neuilli, Comédie Heroïque. De Monsieur De Boissy.Paris : Prault, 1736.,[2] , ,Privilège d'ensemble du 31 août 1733 octroyé à Pierre Prault.suivi de LA ****; comédie anonyme : De Monsieur de Boissy. Représentée pour la première fois par les Comédiens italiens, le 17 août 1737. A Paris, chez Prault père. M. DCC. XLII, [1742],98 +2,Privilège, pages ( chaque pièce a une page de titre et commence avec un bandeau et une lettrine ) , 81,p. et [3] p. de catalogue de libraire + 75 et 98 pages , bon exemplaire sans rousseurs ;
bon exemplaire sans rousseurs ; Louis de Boissy (1694-1758) était un dramaturge, qui dirigea la "Gazette de France" puis le "Mercure". Il a donné une cinquantaine de pièces comiques au Théâtre-Français et au Théâtre-Italien, dont les plus applaudies furent des vaudevilles. "Le principal mérite de Boissy étoit de mettre au théâtre les ridicules nouveaux : ses pièces sont la gazette des modes" (Michaud, Dictionnaire universel, III-82).