Roma Galleria Ciak 1973 In-8 carré Broché
Reference : 014352
Catalogue de l'exposition organisé du 9 au 31 mars 1973 à Rome des oeuvres de Cueco, Fleury, Latil, Parre, Tisserand. Préface en français et en italien présentant la coopérative d'artiste des MALASSIS. Textes de Antonio del Guercio, Gerard Gassiot Talabot, Pierre Gaudibert et Michel Troche. Reproductions et présentations des oeuvres collectives: Le Paysan pauvre - Livre d'ecole livre de classe - Qui tue? Ou l'affaire Gabrielle Russier - L'Envers du billet - L'Appartamensonge - Le Grand méchoui. Biographie de chacun des artistes et reproductions de 13 de leurs oeuvres. 56 pp. Très bon 0
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Emmanuel Hutin
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Montigny sur Canne - Alençon, Manoir de Pron - Imprimerie alençonnaise, Montigny sur Canne - Alençon, Manoir de Pron - Imprimerie alençonnaise1996 ; fort volume in-8°, broché, couverture imprimée. 466 pp. Nombreuses illustrations.Bibliographie avec d’importantes notices biographiques, historiques, littéraires et anecdotiques – 1212 numéros décrits – Table des auteurs, artistes, écrits anonymes – Table des noms cités. Les ancêtres de Poulet-Malassis, une dynastie d’imprimeurs normands depuis le 17e siècle. – Les auteurs Malassis, livres publiés par Poulet-Malassis et de Broise, et leurs livres publiés ailleurs. – Poulet-Malassis à Bruxelles, livres publiés dans la clandestinité. – Malassis écrivain, journaliste, bibliographe, historien. – Les amis de Malassis, auteurs, peintres, et illustrateurs. – Documents et bibliographies concernant Poulet-Malassis et ses livres. – L’époque Malassis, livres, documents, affiches, caricatures sur la vie littéraire et politique à l’époque, la bohème littéraire…
Montigny sur Canne - Alençon, Manoir de Pron - Imprimerie alençonnaise, Montigny sur Canne - Alençon, Manoir de Pron - Imprimerie alençonnaise1996 ; fort volume in-8°, broché, couverture imprimée. 466 pp. Nombreuses illustrations.UN DES 50 EXEMPLAIRES DE LUXE IMPRIMÉS SUR VERGÉ. Bibliographie avec d’importantes notices biographiques, historiques, littéraires et anecdotiques – 1212 numéros décrits – Table des auteurs, artistes, écrits anonymes – Table des noms cités. Les ancêtres de Poulet-Malassis, une dynastie d’imprimeurs normands depuis le 17e siècle. – Les auteurs Malassis, livres publiés par Poulet-Malassis et de Broise, et leurs livres publiés ailleurs. – Poulet-Malassis à Bruxelles, livres publiés dans la clandestinité. – Malassis écrivain, journaliste, bibliographe, historien. – Les amis de Malassis, auteurs, peintres, et illustrateurs. – Documents et bibliographies concernant Poulet-Malassis et ses livres. – L’époque Malassis, livres, documents, affiches, caricatures sur la vie littéraire et politique à l’époque, la bohème littéraire…
Honfleur 28 février 1859, 13,1x20,5cm, 3 pages sur un feuillet remplié.
Précieuse lettre autographe signée de Charles Baudelaire à Auguste Poulet-Malassis, éditeur des Fleurs du Mal, datée du 28 février 1859 et écrite à Honfleur. 64 lignes à l'encre noire, quelques passages soulignés, présentée sous une chemise en demi-maroquin noir moderne. Baudelaire semble obsédé par «?l'affaire Sainte-Beuve/Babou?». Il s'agit d'une des innombrables querelles qui suivirent le procès des Fleurs du Mal, dans laquelle l'écrivain Hippolyte Babou accuse Sainte-Beuve de ne pas avoir pris la défense de Baudelaire lors du procès. Des passages de cette lettre furent cités par Marcel Proust dans son célèbre Contre Sainte-Beuve, déplorant la lâcheté de Sainte-Beuve dans l'affaire du procès des Fleurs du Mal et l'attachement immérité que Baudelaire portait à l'écrivain. Le poète écrit à son éditeur de Honfleur, où il s'est retiré depuis janvier auprès de sa mère, figure sacrée «?qui hante le cur et l'esprit de son fils?». La lettre est écrite huit jours après un autre rebondissement dans l'affaire du procès des Fleurs du mal. Baudelaire, en proie à des sentiments complexes, se confie à Malassis alors que le 20 janvier, son ami Hippolyte Babou avait attaqué Sainte-Beuve dans un article de La Revue française. Il l'accusait de ne pas avoir défendu Baudelaire lors du procès du recueil?: «?Il glorifiera Fanny [d'Ernest Feydeau], l'honnête homme, et gardera le silence sur Les Fleurs du Mal?» écrivit-il. Car malgré les prières de Baudelaire, Sainte-Beuve n'avait finalement jamais publié d'article défendant Les Fleurs du Mal. à la suite de cette attaque de Babou, Baudelaire reçut une «?lettre épouvantable?» de Sainte-Beuve?: «?Il paraît que le coup [...] avait frappé vivement [Sainte-Beuve]. Je dois lui rendre cette justice qu'il n'a pas cru que je puisse insinuer de telles choses à Babou?». Bien qu'indigné par de telles accusations, Sainte-Beuve n'en tint pas Baudelaire responsable. La virulence dont fait preuve Sainte Beuve étonne Baudelaire, qui déclare à Poulet-Malassis?: «?Décidément, voilà un vieillard passionné avec qui il ne fait pas bon se brouiller [...] Vous ne pouvez pas vous faire une idée de ce que c'est que la lettre de Sainte-Beuve. Il paraît que depuis douze ans il notait tous les signes de malveillance de Babou?». Baudelaire assiste, impuissant, à la querelle entre deux hommes estimés, et témoigne surtout de son attachement à Sainte-Beuve, qui est mis en danger par l'article de Babou?: «?Ou Babou a voulu m'être utile (ce qui implique un certain degré de stupidité), ou il a voulu me faire une niche; ou il a voulu, sans s'inquiéter de mes intérêts, poursuivre une rancune mystérieuse?». Baudelaire vouait en effet une admiration sans bornes à «?l'oncle Beuve?», sénateur, académicien et maître incontesté de la critique, dont l'avis faisait loi dans les cénacles littéraires parisiens. Il guettait depuis des années un encouragement officiel de Sainte-Beuve, qui aurait conforté sa carrière chancelante, entachée par le scandale des Fleurs du Mal. Le poète se trouve donc tiraillé entre sa vénération pour Sainte-Beuve et son amitié de longue date pour Hippolyte Babou - qui, selon la légende, lui aurait suggéré le titre Les Fleurs du Mal. Il confie son désarroi à Poulet-Malassis?: «?Ce qu'il y avait de dangereux pour moi là-dedans, c'est que Babou avait l'air de me défendre contre quelqu'un qui m'a rendu une foule de services?». On peut se demander à quels services Baudelaire pouvait faire référence, sachant que Sainte-Beuve fit en somme assez peu pour sa carrière. Cette lettre fut citée dans le Contre Sainte-Beuve, célèbre et terrible réquisitoire de Marcel Proust publié à titre posthume en 1954. Proust y accuse Sainte-Beuve de méconnaître l'incontestable génie poétique de Baudelaire, et souligne sa lâcheté durant le procès des Fleurs du Mal. En effet, afin de protéger ses fonctions sénatoriales, Sainte-Beuve n'avait rien écrit en faveur de Baudelaire à l'exception d'un «?plan de défense dont l'avocat était autorisé à se servir, mais sans nommer Sainte-Beuve?». Presque deux ans après le verdict, le désastreux procès des Fleurs du Mal continue de hanter Baudelaire, qui vit encore dans l'angoisse de la critique, très sévère à son égard?: «?Voyez donc comme cette affaire Babou peut m'être désagréable, surtout si on la rapproche de cet ignoble article du Figaro, où il était dit?: que je passais ma vie à me moquer des chefs du romantisme, à qui je devais tout d'ailleurs?». Cet article du Figaro, paru le 6 juin 1858, l'accusait ironiquement de n'être qu'un personnage échappé d'un roman de Théophile Gautier évoluant dans la réalité sous le pseudonyme de Charles Baudelaire. Baudelaire entretient également Poulet-Malassis des affaires d'argent qu'il avait vainement tenté d'oublier en rendant visite à sa mère, et lui réclame une avance supplémentaire?: «?je n'ai pas encore eu de nouvelles de vos 1035 francs.?». Sa lettre s'achève sur un long post-scriptum concernant Théophile Gautier, sur lequel Baudelaire écrit un article. Arsène Houssaye, directeur du journal l'Artiste, exigeait une relecture préalable de l'article par Gautier avant de publier?: «?Et les uns veulent communiquer les épreuves à Gautier, et les autres veulent attendre son retour fin avril?! Lui [Théophile Gautier], avant de partir, m'a dit qu'il se reposait de tout sur moi.?» Après Sainte-Beuve, il témoigne à nouveau d'une amitié littéraire marquante de sa vie, et se targue de la confiance que lui accorde Théophile Gautier qui se trouvait alors en Russie. Le soutien de ces grandes figures du Paris littéraire encourage Baudelaire, assailli par la misère et les scandales, à poursuivre son cheminement poétique qui aboutira un an plus tard au recueil Les Paradis artificiels. Exceptionnelle confession de Baudelaire à son éditeur, dans la tourmente suivant le procès de son plus célèbre recueil. Baudelaire réunit dans cette lettre deux de ses plus grandes influences littéraires, Sainte-Beuve et Théophile Gautier, le «?poète impeccable?» à qui il avait dédié ses scandaleuses Fleurs du Mal. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
[Malassis Edmond ] - BRANTOME ( Pierre de Bourdeille, seigneur de ) Malassis Edmond
Reference : 46483
Paris Le Vasseur et Cie, Editeurs 1934 in 4 (24,5x20) 3 volumes reliures demi chagrin havane à coins de l'éoque, dos à nerfs ornéx, têtes dorées, couvertures conservées, 197 pages, 204 pages, 222 pages [1], étuis bordés. Edition illustrée de 60 compositions hors-texte en couleurs par Edmond Malassis (gravées sur cuivre), texte encadré. Tiré à 525 exemplires numértés, celui-ci un des 450 exemplires numértés sur vélin teinté des papeteries du marais. Très bel exemplaire, fines et décoratives reliures
Très bon Reliure Ed. numérotée
Paris Louis Conard, éditeur 1907 in 8 (26x18,5) 1 volume broché, couverture rempliée, plat supérieur illustré, non paginé, texte dans un riche encadrement illustratré en couleurs par Edmond Malassis, légère trace de mouilure claire sur l'angle externe de la marge inférieure. Tirage limité à 170 exemplaires numérotés, celui-un des 150 exemplaires numérotés sur papier vélin. Bon exemplaire ( Photographies sur demande / We can send pictures of this book on simple request )
Bon Ed. numérotée