paris S.N. 1968 In-4 En feuilles, couv. rempliée Ed. originale
Reference : 001872
EDITION ORIGINALE illustrée de 14 GRAVURES et empreintes de Guillain SIROUX : le frontispice, six dans le texte dont quatre en couleur, quatre hors texte dont une en couleur, et trois planches dépliantes. Tirage à 83 exemplaires numérotés sur vélin de Rives, signés par l'auteur et l'illustrateur. Exemplaire justifié "HC1, pour André Pieyre de Mandiargues". André Pieyre de Mandiargues rencontre René de Solier en 1946. C'est lui qui lui présentera Jean Paulhan, dans les bureaux de La Nouvelle Revue Française. "...je ne me souviens pas de ma première rencontre avec René de Solier confit-il à Yvonne Caroutch. Tout ce qu je me rappelle est que tout de suite nous nous sommes sentis de la même espèce...". Grâce à Solier, il fit également la connaissance de Francis Ponge et Georges Lambrichs qui devinrent des amis du poète. Très bon 0
Librairie-Galerie Emmanuel Hutin
Emmanuel Hutin
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Paris, Robert Foüet, 1636. 2 parties en un vol. in-8 (161 x 100 mm) de (16)-255-(1) pp. (la dernière chiffrée par erreur 255, saut de pagination 128 à 179 sans manque) 1 f. blanc ; (16)-526 pp. (sans l'ultime feuillet blanc Kk8), veau fauve, dos orné à nerfs, pièce de titre en maroquin vert, triple filet doré d'encadrement sur les plats, tranches dorées (reliure du XVIIIe siècle).
Première édition collective et posthume des oeuvres palisséennes en deux parties : Maniere veritable (publié en 1563 sous le titre “Recepte véritable") et Discours admirables (1580) réunis en 1636 sous le titre attrayant Le Moyen de devenir riche par le libraire parisien Robert Foüet alors que Bernard Palissy était tombé dans l’oubli.Céramiste à la cour de Catherine de Médicis, inventeur des “rustiques figulines” et pionnier en matière de géologie, Bernard Palissy (v. 1510-1589) fut également une figure notable de la Réforme en France : écrivain et philosophe hermétique, il fut ministre protestant à Saintes puis émailleur du Roi à Paris où il professa l’histoire naturelle. À près de quatre-vingts ans, il fut arrêté pour ses opinons religieuses, échappa à grand peine au bûcher et mourut à la Bastille. Quatre traités composent la “Recepte véritable” : la Manière véritable par laquelle tous les hommes de la France pourront apprendre à multiplier et augmenter leurs possessions et leurs thresors ; Instruction pour apprendre à ceux qui n'ont eu la conaissance des lettres une philosophie naturelle et nécessaire à tous les habitants de la Terre ; Dessein d'un jardin autant délectable et d'utile invention qu'il s'en soit jamais vu ; Ordonnance pour bâtir une ville de forteresse et la plus imprenable qui se puisse imaginer. Dans les “Discours admirables de la nature des eaux et fontaines” (seconde partie en onze livres), l'auteur explique « l'origine des eaux minérales par la dissolution des sels minéraux que l'on rencontre dans le sein de la terre, s'élève contre les doctrines des Alchimistes qu'il raille avec beaucoup d'esprit, dévoile plusieurs procédés de projection qui ne servaient qu'à faire des dupes, cherche à prouver que l'Or potable est un médicament plutôt dangereux qu'utile et que Paracelse vendait sous ce nom tout autre chose (…) présentés sous forme de dialogues le “Traité des Pierres” est des plus intéressants pour l'histoire naturelle. Palissy fut le premier à établir une théorie exacte de la cristallisation alors nommée congélation » (Dorbon) posant les premiers éléments d'une cristallographie scientifique.Provenance : bibliothèque de Louis-Léon-Félicité de Brancas de Lauraguais (1733-1824) avec son ex-libris armorié aux initiales BCDL gravées dans les angles, sur le premier contreplat (ne figure pas au Catalogue d’une collection de livres choisis, provenans du cabinet de M *** (Paris Guillaume De Bure, fils aîné, 1770). Plus connu sous le nom de comte de Lauraguais, il compte parmi les grands bibliophiles du XVIIIe siècle. Membre de l'Académie des Sciences, il fit construire atelier et four à céramique dans son hôtel de Lassay et fut le premier en France, avec l'aide de Darcet, à expérimenter la fabrication de la porcelaine dure (faite avec du kaolin) dont le Japon et la Saxe avaient jusqu'alors gardé jalousement le secret et que Sèvres développera avec succès quelques années plus tard. Il dut se défaire de sa bibliothèque en 1770 pour faire face à une situation financière dramatique (Olivier-Hermal-Roton, 740). Cachet “Amblard avocat” sur le titre.Très bon exemplaire. Traces de frottement, habile restauration dans la marge intérieure du titre, sans perte de lettres, faite au moment de la reliure au XVIIIe siècle ; petites taches, rousseurs, renforts sans gravité. Petite fente au bas de la charnière du premier plat.Brunet, IV, 319 ; Dorbon, n°3450 ; inconnu à Caillet (édition 1777) ; Duveen, p. 446 ; Debure, n°1503 « ouvrage singulier et recherché, dont les exemplaires se trouvent peu communément » ; voir : Juliette Ferdinand, Bernard Palissy Artisan des réformes entre art, science et foi, 2019.
P., Ve Jules Renouard, 1866, in-8°, xii-476 pp, une grande carte dépliante hors texte, broché, dos cassé, qqs rares rousseurs, état correct (Sabin, 57352). Rare
Edition originale de cet ouvrage du vicomte Onffroy de Thoron qui, après avoir été acclamé en 1840 émir du Liban et commandant en chef des Maronites, séjourna en Amérique pendant douze années, de 1849 à 1861. Ingénieur de formation, Jules-Henry Onffroy de Thoron (1810-1893) voyagea en Colombie, au Venezuela, au Pérou et en Equateur. Dans ce dernier pays, il fut impliqué dans certains projets de colonisation. Le récit de son sejour en Amérique latine est suivi d'une description de l'histoire naturelle des pays visités. — "Renseignements importants sur les productions, l'histoire naturelle et les voyages dans l'intérieur de l'Equateur et de la Nouvelle-Grenade." (Chadenat, 3611) — "Voici un livre extrêmement curieux dont nous conseillons la lecture à nos abonnés ; ils y trouveront un double profit : d'abord ils y apprendront des choses qu'ils ignorent et puis ils y rencontreront un délassement parfaitement agréable. Emporté par un goût très prononcé pour les pérégrinations lointaines, l'auteur a parcouru beaucoup de pays ; soutenu par une grande énergie de caractère, il a affronté beaucoup de dangers, enduré bien des souffrances et subi de dures privations. Il a hanté, comme il le dit, les précipices et franchi les torrents, il a remonté le rapide courant des fleuves, et, avec la pirogue fragile, il a bondi de cascade en cascade. Souvent il a vu la mer autour de lui déployer la majesté de son calme et l'horreur de ses tempêtes ; il a été l'hôte des forêts vierges, en compagnie des bêtes féroces ou parmi les peuplades d'origines diverses, à peine civilisées. L'Amérique équatoriale est divisée en trois parties. La première est un récit de voyages : l'anecdote s'y mêle à l'histoire ; les découvertes de l'auteur y sont consignées et l'on y lit un grand nombre d'observations tout à la fois piquantes et pleines de vérités. La seconde partie conserve tout l'attrait de la première sans cependant que l'objet soit le même : l'écrivain y fait la géographie de l'Amérique équatoriale et cherche à attirer l'attention sur toutes les richesses naturelles de chacune de ses provinces ; il s'est appliqué à ne rien omettre de ce qui peut intéresser la science, le commerce, l'agriculture et l'émigration future. La troisième partie est une nomenclature détaillée de l'histoire naturelle de l'Amérique équatoriale. Le vicomte Ouffroy a voulu mettre cette partie à la portée de tout le monde en la débarrassant de tous les noms gréco-latins qui sont le désespoir des lecteurs ordinaires. Cette histoire naturelle des végétaux et des animaux offre des particularités fort curieuses et tout à fait inconnues même aux hommes de la science. On trouve disséminées un peu partout des indications sur les monuments des temps les plus reculés et qui constatent l'existence d'une antique civilisation américaine depuis longtemps éteinte. Quoique ces observations peut-être ne soient pas nouvelles, elles ne sont cependant pas sans intérêt, et il en est beaucoup qui les ignorent. L'ouvrage est orné d'une carte de l'Amérique équatoriale dressée avec beaucoup de soin. Elle est d'une utilité incontestable pour donner une idée exacte de cette partie du monde comprise entre le bassin des Amazones et le rivage du Pacifique..." (Revue du monde catholique, 1866)
Lausanne - Neuchatel, Librairie F. Rouge - Imprimerie Corbaz et Cie. - Imprimerie de H. Wolfrath et Metzner 1901 - 1896 - 1897 - 1879 - 1900 - 189 - 1899, 210x140mm, Détails des titres: 1. Distribution de la flore alpine dans le Bassin des Dranses et dans quelques régions voisines. Bulletin de la Société Vaudoie des Sciences Naturelles, 4° S. - Vol. XXXVII, N.° 140. 2. Plantae Trukestanicae: herborisation dans le Trukestan russe. Bulletin de la Société Vaudoie des Sciences Naturelles, 4° S. - Vol. XXXVII, N.° 141. 3. Les herborisations des environs de Grenoble. Extrait du Bulletin de la Société botanique de France, Tome VII, p. 634 et suiv. 4. Considérations critiques sur les bases du Darwinisme appliquées au monde végétal. Leçon inaugural du cours de Paléontologie végétale, professées à la Faculté des sciences de l’Université de Lausanne. Extrait du Bulletin de la Société vaudoise des Sc. nat. Vol. XXXI, n.° 119. 5. La médecine vlgltale et les extraits végétaux dialysée. Extrait du Bulletin de la Société vaudoise des Sc. nat. Vol. XXXIII, n.° 125. 6. Le Rosa Sabini (Woods), plante nouvelle pour la flore neuchateloise. 7. De l’existence de latex chez quelques érables. Communiqué à la Société des Sciences. naturelles de Neuchâtel, dans sa séance du 8 mai 1879. 8. A propos d’un essai de naturalisation du sanguisorba dodecandra. Extrait du Bulletin de la Société des sciences naturells de Neuchâtel, tome XVIII, 1889 - 1890. 9. Les alchimilles bormiaises. Extrait du Bulletin de la Société des sciences naturells de Neuchâtel, tome XXVIII - année 1899 - 1900. 10. La flore de naples au premier printemps. Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel. Extrait du tome XXII - Année 1893 - 1894. 11. Un genre nouveau pour la flore d’Europe (Halenia). Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel. Extrait du tome XXV - Année 1897. 12. Rosa dichroa (Lerch) & R. Lerchii (Rouy). Bulletin de la Société des sciences naturelles de Neuchâtel. Extrait du tome XXV - Année 1897. 13. Les monstres dans le monde organique et les lois de la morphologie. Conférence académique prononcée le 11 novembre 1898 à Lausanne. Extrait du Bulletin de la Société Vaudoie des Sciences Naturelles, Vol. XXXIV, n.° 130. Reliure demi-parcaline à coins. Plats papier marbré. Bon état, hormis rousseurs sur quelques parties.
pages 242 à 272, pages 463 à 470, pages 1 à 43, pages 1 à 19, pages 179 à 185, pages 1 à 9, pages 1 à 7, pages 1 à 7, pages 53 à 60, pages 1 à 15, pages 156 à 177, pages 130 à 140 et pages 402 à 427 + 5 planches en n/b, Pour un paiement via PayPal, veuillez nous en faire la demande et nous vous enverrons une facture PayPal
[revue] Bulletin de l'IFAN Série A Sciences naturelles. Tome 46, n° 1-2, années 1984-1985
Reference : 1141384
Dakar: IFAN, 1989 in-8, 206 pages, illustrations. Broché, bon état.
[revue] Bulletin de l'IFAN Série A Sciences naturelles. Tome 46, n° 1-2, années 1984-1985, avec les Tables du Bulletin de l'IFAN, série A, Sciences naturelles (1960-1978). (Dakar: IFAN, 1989). [M.C.: revue, Afrique noire, sciences naturelles, bibliographie]
, 15 décembre 1829 - 20 mars 1830, in-8, 25 leçons, 132 feuillets; chaque leçon est datée et paginée (3 à 8 pages par leçons), En feuilles, chemise papier de l'époque, Rarissimes notes reproduisant l'ultime cours de Georges Cuvier (1769-1832) sur l'histoire des sciences naturelles au Collège de France. Elles transcrivent les 25 premières leçons, données du 15 décembre 1829 au 20 mars 1830, concernant les sciences naturelles dans l'Antiquité égyptienne, grecque et romaine, au Haut Moyen Âge, dans l'Orient byzantin et arabe et dans l'Occident médiéval. Il s'agit d'un témoignage extrêmement précieux, qui complète les publications fragmentaires et fautives parues du vivant de Cuvier dans des journaux, ou après sa mort dans l'ouvrage édité par Magdeleine de Saint-Agy à partir de notes sténographiques (Histoire des sciences naturelles, depuis leur origine jusqu'à nos jours, chez tous les peuples connus. 5 vol. Paris, Fortin, 1841-1845). Nulle autre publication n'a vu le jour, pour deux raisons principales; d'une part, Cuvier n'avait pas souhaité en réaliser une lui-même; d'autre part, il ne s'était pas appliqué à rédiger ses cours avant de monter en chaire. Leur narration se déroulait pour l'essentiel de mémoire, d'après des notes rapidement esquissées, et leur vocation était, en quelque sorte, de n'exister que "dans la mémoire de ceux qui les ont entendus" (Sarah Lee, p. 226). Les leçons d'histoire des sciences naturelles furent données de mi-décembre 1829 à juillet 1830, puis à l'hiver et au printemps des années 1831 et 1832, à un rythme plus ou moins hebdomadaire (Wells Pietsch). Le célèbre naturaliste, réputé pour son excellence oratoire, les dispensa à l'âge de 60 ans, après avoir réintégré sa chaire au Collège de France. Il s'agissait de son "grand retour", après les épisodes de l'amère controverse contre Geoffroy Saint-Hilaire et le deuil douloureux de sa fille Clémentine : étudiants, grand public et journalistes furent nombreux à assister à ces conférences scientifiques, qui se déroulaient le soir. Leur succès immense devait beaucoup à la personnalité, à la réputation et à l'éloquence du professeur, comme l'ont rapporté les témoins de son temps. Parmi eux, l'ichtyologue et biographe de Cuvier, Sarah Lee (1791-1856), qui décrit un auditoire captivé par "sa voix flexible et sonore", "la bienveillance et le jeu animé de sa physionomie" (Sarah Lee, pp. 227-228). D'autres, des journalistes du Globe, du Temps et du Moniteur, firent des comptes-rendus que Cuvier réprouvait [le premier compte-rendu dans les feuilletons du Temps paraît dès le 16 décembre 1829]. Il mourut quelques jours après avoir donné son ultime cours et sans avoir pu achever son programme. Le contenu exact des conférences, telles que prononcées par Cuvier demeure ainsi flou. Leurs dates précises sont aussi objet de doute. Enfin, la publication de Magdeleine de Saint-Agy, personnage qui demeure lui-même mystérieux, est aussi sujette à caution, en raison de ses ajouts, assumés mais non signalés. L'étude des notes que nous présentons ici, relevées par un auditeur présent lors des leçons - peut-être un journaliste - devraient ainsi permettre de résoudre plusieurs questions sur le sujet, notamment celle des dates. JOINT : une coupure du journal Le Temps, 17 juillet 1830, rapportant la "Récapitulation générale du cours" d'histoire des sciences naturelles de Cuvier. Pietro Corsi, "Précace". In : Cuvier's History of the Natural Sciences : Twenty lessons from the first half of the Eighteenth Century [en ligne]. Paris : Publications scientifiques du Muséum, 2018. Théodore Wells Pietsch, "Introdution". In : Id. Sarah Lee Bodwich. Mémoires du Baron Georges Cuvier publiés en anglais par Mistress Lee, et en français par M. Théodore Lacordaire sur les documens fournis par sa famille. Paris, fournier, 1833. En français dans le texte, 223. Couverture rigide
Bon 25 leçons, 132 feuillets;