1 page in8 -
Reference : GF26987
Il demande qu'on lui retienne un "sleeping car, lit d'en bas"...-
Galerie Fert
Mme Nathalie Fert-Charmoy
30 Place du Docteur Bourdongle
26110 Nyons
France
33 04 75 26 13 80
Expédition après réception du réglement par chèque, carte bancaire, virement ou espèces - Frais d'envoi - En général 15 euro pour la France ou l'Europe - 25 euro pour le reste du monde -
Lettre autographe signée à l'encre violette, Boylesve regrette de n'avoir pas pu se rendre à l'invitation de Lavedan, mais il ne peut encore sortir le soir en raison de son rhume. "mais je vais espérer que mardi prochain je prendrai ma revanche". En post-scriptum il ajoute " Je n'ai même pas pu encore aller voir Sire ! " (pièce en cinq actes de Lavedan, donnée en 1909). 1 page in-12.
René Boysleve est un romancier et poète, élu membre de l'Académie française en 1918. - Lavedan Henri (Orléans 1859 - Paris 1940), chroniqueur, dramaturge et romancier, fut élu à l'Académie française en 1898. (CLGR4)
Phileas LEBESGUE - [La Neuville-Vault 1869 - 1958] - Ecrivain français
Reference : 35308
4 pages in8 - enveloppe jointe - bon état -
Très interessante et longue lettre: Il l'admire pour son activité débordante et pour l'amour de sa "belle Provence" - Il rêverait de venir à Maillane en 1930 - "Mais l'homme propose et Dieu dispose, et si plaie d'argent n'est pas mortelle, elle n'en est pas moins cuisante bien souvent" - Il a suffit par exemple qu'un ami l'emmène dans son automobile pour qu'il se retrouve à Belgrade pour deux conférences: l'une sur "la Poèsie des champs" et l'autre sur "la formation des poèmes héroiques en Serbie et en France" - Il devait aussi aller à Ljubljana et à Rome mais la grippe l'a ramené en France "par le Simplon" - Il a été particulièrement bien reçu à Belgrade - Il espère que son ami le poète Joao de Barros de Lisbonne lui adressera une bonne réponse sinon, il lui donnera d'autres adresses - "La politique au Portugal cause en effet aux étrangers pas mal de déconvenues" et tel qui étaient tout puissant la veille peut être "réduit à néant le lendemain" - Il serait heureux qu'il puisse prendre en main la Chronique d'Oc - Il suffit de demander conseil et appui à Marcel Coulon - Sa candidature a toutes les chances d'être acceptée -
CAPUS Alfred - (Aix-en-provence 1857 - Neuilly 1922) - Ecrivain français
Reference : 35092
(1813)
1813 2 pages in8 - trés bon état -
"Notre affaire va fort bien" et il pense que lui et Coquelin seront contents - Ils ont eu des divergences de dates pour envoyer "la plus grande partie du manuscrit à Coquelin" - Les 3 parties prêtes ne sont "pas en ordre, ni recopiées" et avant de les achever, il faut terminer la quatrième - "Vous savez, cher ami, vous qui étes au courant des choses du théatre, qu'il ne faut pas risquer de donner à un artiste, fut-il le grand Coquelin, une impression incomplète" - Il veut donc bien achever la pièce - Ils auront aussi la distribution à régler -
Importante lettre de technique théatrale : "Voici une coupure qui me semble nécessaire; les 4 vers supprimés ont donné lieu hier à un coup de sifflet et ce serait bien pire demain. C'est au 5éme acte, rôle d'Hubert: 'Grevez d'impots la ville et dégrevez les champs, Ayez moins de bourgeois et plus de paysans"..Alors.." Mathilde: 'De nos moutons c'est assez nous distraire, O grand législateur! Revenons à mon frère...." - Il pense qu'il faudra laisser l'orchestre jouer plus longtemps pour interrompre certains effets - "La scéne des amoureux a moins porté hier que je ne l'espérais..."
Henri MEILHAC - [Paris 1830 - 1897] - Auteur dramatique et librettiste français
Reference : 32977
2 pages infolio - un peu poussièreuse en bas de page et en marge gauche -
Longue lettre sur un projet de scène dont il envoie l'idée et le cadre pour savoir s'il peut en faire quelque chose - Elle s'intitule: "Le Discours du Recteur" - Un recteur allemand, le visage haineux, prononce un violent discours contre la France - "Mort à la France et gloire à la Sainte Allemagne" - "Rassurez vous, après ce beau début vient le comique" - une centaine de vers drôles et cruels - Au milieu, il parle de ses fils: "Moi qui parle, j'en ai trois; mais je ne crains rien, je connais les gaillards, ils se cacheront bien et n'en tueront que mieux" - A la fin de la diatribe, un vaguemestre entre et lui remet une lettre annonçant la mort de ses fils - Il peut voir si le sujet lui convient - Mais qu'il ne se gène pas : "Je ne mets à cela aucun amour propre" -