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Reference : GF16221
Ils ont été voir un spectacle au théatre Verlaine - Peu de monde - Spectacle remarquable - Est-ce du à la salle? "Paris est ainsi, il est plein de préjugés. On a besoin ici du snobisme des lieux..." Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Galerie Fert
Mme Nathalie Fert-Charmoy
30 Place du Docteur Bourdongle
26110 Nyons
France
33 04 75 26 13 80
Expédition après réception du réglement par chèque, carte bancaire, virement ou espèces - Frais d'envoi - En général 15 euro pour la France ou l'Europe - 25 euro pour le reste du monde -
1 page in8 - bon état - Café de la Ville - Tours -
Belle et touchante lettre : "Quelle guerre! Quelle infamie ! Quelle abomination!" - Pas une journée sans qu'il ait été frappé dans ses affections ou celles de ses amis - "C'est pour dire dans quel affreux état d'esprit je me trouve depuis ce matin" - Est-ce leur gendre ? - Ils tremblent pour cette pauvre enfant - "Un mot, mes bons amis, qui me renseigne, et, Dieu le veuille! me rassure!" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
Francis CARCO - [Nouméa 1886 - Paris 1956] - Poète et écrivain français
Reference : 34734
1 page in8 - trés bon état - En tête: 18 quai de Béthune -
Il apprend leur tristesse: "C'est bien moche, mais rien à faire, hélas!" - Le magasin est fermé jusqu'au 6 avril - Nous verrons vos commandes ensuite - Merci -
s.l. [Paris] 1908, 13x15cm, 3 pages 1/2 sur un double feuillet.
Lettre autographe signée de Renée Vivien adressée à son éditeur Edward Sansot, rédigée à l'encre noire sur un double feuillet de papier à en-tête au chiffre de la poétesse et à son adresse du 23 avenue du Bois de Boulogne.Pliures transversales inhérentes à l'envoi, deux infimes déchirures marginales sans manque à l'endroit de la pliure. Intéressante lettre écrite par la Muse aux violettes dans les derniers mois de sa vie :"J'ai reçu avec une très grande joie les volumes desFlambeaux éteints. Remerciez bien de ma part votre soeur d'avoir fait les corrections, et, je vous en prie, amenez-la moi lorsque vous reviendrez Avenue du Bois. Pour les six exemplaires deSillagesdécollés donnez-les - je n'ai pas beaucoup d'amis et me soucie peu de distribuer des volumes au hasard. Maintenant, s'il est trop tard lorsque ma lettre vous parviendra et que les exemplaires me parvinssent quand même, ne soyez pas désolé, - cela m'est indifférent, je vous les ferai envoyer. Mes meilleurs sentiments d'amitié littéraire. Renée Vivien. Je vous envoie en même temps, sept volumes à distribuer au hasard parmi vos amis littéraires." La publication deFlambeaux éteintsmarque la première collaboration entre la poétesse et son nouvel éditeur Edward Sansot. Dans ces dernières années de vie douloureuses, Sansot et et son ami Charles-Brun sont ses deux seuls liens avec le monde littéraire dont les critiques - autrefois très élogieux - ont fini par lui tourner le dos. Il faut dire que Renée Vivien a pris la décision de retirer tous ses livres du commerce et s'enfonce petit à petit dans la solitude et la dépression. Très belle lettre témoignant des dernières années littéraires de Sapho 1900. - Photos sur www.Edition-originale.com -
Phone number : 01 56 08 08 85
s.l. [cachet de Seine et Marne] 15 Septembre 1901, 12,5x17,6 cm, une feuille.
Emouvante lettre autographe signée d'Octave Mirbeau, adressée au dramaturge et fondateur de la Revue Blanche, Alfred Natanson.15 lignes à l'encre noire sur un feuillet remplié, papier de deuil à encadrement noir, filigrané "JDL & cie", enveloppe jointe. "Merci de votre gentille lettre. je savais déjà par Alexandre [Natanson], combien vous aviez été inquiets de l'état de ma femme. C'est une joie délicieuse quand on a le cur tourmenté, de savoir qu'on a des amis comme vous, comme vous tous, les braves gens duRelai. Dites bien à votre femme que la mienne a été très sensible à son amitié... Et embrassez tout le monde avec effusion. Dites aussi à Olga [femme d'Alexandre Natanson] et à Misia [femme de Thadée] que nous les aimons tendrement, et à Alexandre, qu'il est un charmant ami." Long post scriptum sur la mauvaise santé de son épouse, l'ancienne comédienne Alice Régnault : "La journée d'hier n'a pas été bonne, et la plaie du bras présentait un aspect méchant. Aujourd'hui cela va un peu mieux. Mais c'est une chose à surveiller de très près. Les mouvements se font un peu plus facilement mais elle souffre toujours extrêmement la nuit, au moindre jeu des muscles". Mirbeau a été particulièrement proche du groupe de la Revue Blanche, depuis le lancement de celle-ci à Paris en 1891. Mais c'est depuis l'affaire Dreyfus que s'est renforcée son amitié intime et durable avec les frères Natanson, Thadée, Alexandre et Alfred. Après des divergences de vue esthétiques sur l'Art Nouveau et les Nabis, Mirbeau retrouve finalement Thadée autour de 1900, dans une inclination désormais commune pour les jeunes peintres Nabis de la Revue Blanche, Bonnard, Vallotton et Vuillard. Le "Relai" correspond à un ancien relais de poste àVilleneuve-sur-Yonne acheté par Thadée Natanson en 1897 qui devint une destination pour tous leurs amis écrivains et artistes. On y croisait les peintres Nabis, Vuillard, Valloton, Bonnard ou Roussel ainsi que Toulouse-Lautrec. La Revue Blanche a joué un rôle essentiel en France, c'est ce que confirme l'historien Paul-Henri Bourrelier : "La plupart des écrivains, peintres, musiciens, hommes politiques, intellectuels les plus marquants de la fin duXIXeet du début duXXesiècle y ont collaboré ou l'ont côtoyée. Créée, financée et dirigée par les trois frères Natanson, jeunes Juifs polonais, avec la complicité enthousiaste de leurs condisciples du lycée Condorcet,La Revue blanchedevient vite un lieu de débat sur tous les sujets qui agitent la France. Elle mène des combats politiques sous l'impulsion d'anarchistescomme Fénéon, Mirbeau; de socialistes, tels Blum, G. Moch, Péguy; de dreyfusards et de fondateurs de la Ligue des droits de l'homme, comme Reinach et Pressensé." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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S.n., Piozzo (Italie) 7 Octobre 1964, 21x27cm, une page et demie + une enveloppe.
Emouvante lettre autographe datée et signée de Jacques-Henri Lartigue (26 lignes au stylo bille bleu) adressée depuis Piozzo en Italie à son amie Jane Willemetz qui vient de perdre son mari le librettiste, lyriciste et scénariste Albert Willemetz. Trace de pliure inhérente à la mise sous pli. Enveloppe jointe. Le photographe, accablé par les morts de leurs amis proches, se sent gagné par la mélancolie: "Comme je me sens loin de Paris aujourd'hui... trop loin pour venir vous embrasser. Vous savez, vous, que j'ai du chagrin ! ..." Il ne cesse de penser aux amis récemment disparus : "D'abord mon Sacha ! après Jean Cocteau ! Et maintenant notre merveilleux, charmant et lumineux Albert ! Que d'amis irremplaçables ! " et tente de réconforter Jane Willemetz : "Mais je ne veus pas vous parler aujourd'hui et seulement vous embrasser avec toute ma grande affection. Vous et les vôtres." - Photos sur www.Edition-originale.com -
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