1888 reliure éditeur, plat orné (Magnier), tr. dor. in-8, 339pp., ill., Paris Dentu 1888,
Reference : 3989
Vicaire VI-1119. Premiere ed. illustrée. Richepin s'attribuait des ancêtres bohemiens...
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1888 Paris, E. Dentu, 1888 ; in-8°, demi-basane bleu nuit de l' époque, dos à nerfs, fleurons dorés, auteur et titre dorés, 1er plat illustré de la couverture conservé; (4), 337, ( 2)pp.Illustré 61 vignettes sur bois, en noir dans le texte, en un ton ( gris , vert, sépia) , hors texte et de 6 eaux-fortes hors texte par Pierre Morel. ( Cf. Vicaire VI-1119)
Roman situé en Thiérache et dont les héros sont tsiganes . Deux modes de vie se côtoient et s'affrontent: la vie nomade - qui attirait tant Richepin - et la vie sédentaire et ses représentants ( maire, curé, instituteur, fermier) . Miarka, jeune tsigane, nourrie du lait de l'ourse Pouzzli à la mort de sa mère, est élevée et éduquée par sa fière grand mère bohémienne, la Vougne, un peu sorcière et détentrice des livres sacrés ( ! ) du peuple tsigane . Après plusieurs années de sédentarité forcée, La Vougne reprend une vie errante. A sa mort , le destin de Miarka, prédit par La Vougne , épouser le Roi des Romanis, se réalise. Le papier des eaux-fortes a un peu jauni, tache rousse en marge de 12 feuillets. Exemplaire dans une bonne reliure de cette agréable édition illustrée. ( GrD )
Paris, E. Dentu, éditeur 1888 In-8 raisin, reliure demi chagrin marron, plats papier jaspé bleu, dos à nerfs, tête dorée, 337 pp., 4 pointe-sèche en frontispice et hors texte sous serpente, 15 hors texte, nombreuses illustrations dans le texte
“En réalité, vous vous foutez de tout, excepté de deux choses: jouir le plus possible et faire du bruit dans le monde. Vous êtes naturellement un cabotin, comme d'autres sont naturellement des magnanimes et des héros. Vous avez ça dans le sang. Votre rôle est d'épater le bourgeois. L'applaudissement, l'ignoble claque du public imbécile, voilà le pain quotidien qu'il faut à votre âme fière.” Lettre à Jean Richepin (1877). Ces quelques lignes de Léon Bloy définissent parfaitement Jean Richepin, poète turbulent, remarquable par ses excentricités. Miarka, la fille à l’ourse est l’un des livres les plus connus de Jean Richepin. Ses racines familiales à Ohis ont permis à l’académicien d’écrire, à la fin du XIXe siècle, ce grand roman populaire, traversé par le choc des cultures entre les Bohémiens vagabonds, buveurs de vent, assoiffés d’espace, et les paysans de la Thiérache. Adapté plusieurs fois au cinéma, Dans ce roman populaire, publié en 1883, nous sommes loin de l’anarchiste de la Chanson de Gueux (1876)où il est le premier à donner, aux lettrés, le goût de l'argot, Richepin nous propose ici, une monographie consacrée aux humbles et pittoresques bohèmes, paysans, truands qu'il affectionne tout particulièrement., mais nous retrouvons le goût de l’auteur pour les marginaux de son époque, les Bohémiens en l’espèce. Bon état d’occasion