1855 br. (couv. jaune), (1 tache légère aux premiers ff.; défauts habituels à ce genre de papier). pet in-8, (2ff.), 368pp., P. L. Hachette et Cie 1855
Reference : 16445
Recueil des amis, et quels amis, de l'homme qui fit connâitre la forêt de Fontainebleau. Baudelaire y publie pour la première fois deux poèmes en prose "Le crépuscule du soir" et "La solitude", ainsi que le poème "Le crépuscule du matin", précédés d'une lettre à Fernand Desnoyer.
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Paris, Librairie de L. Hachette et Cie, 1855. In-12 ; 3 ff., 368 pp. Demi-chagrin bleu nuit à coins, dos à nerfs (dos insolé uniformément), couvertures et dos conservés.
EDITION ORIGINALE. 42 écrivains. - " C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant des chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de BAUDELAIRE est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. BAUDELAIRE a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d"une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette singulière religion nouvelle celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : " Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas ? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, - le soleil, sans doute ! Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires....". Poème de Nerval : Les Papillons. Photos sur demande.
1855 Paris, L. Hachette, 1855. In-8, broché, étui moderne.Édition originale de ce recueil dédié à Claude-François Denecourt (1788-1875), qui mit en valeur les richesses de la forêt de Fontainebleau en y créant des sentiers pédestres et en installant des points de vue pittoresques. Il fut composé à l'initiative des écrivains Ferdinand Desnoyers et Auguste Luchet, nommé gouverneur du château de Fontainebleau en 1848.Les auteurs les plus en vue répondirent, en vers ou en prose, à cette sollicitation dont Charles Asselineau, Théophile Gautier, Théodore de Banville, Champfleury, Alphonse de Lamartine, Charles Monselet, Henry Murger, Alfred de Musset, George Sand... et Gérard de Nerval, s'attendrissant comme les autres auteurs romantiques sur la nature, livre le poème "Les Papillons".Tout opposée est la contribution de Baudelaire car il choisit d'adresser 4 textes évoquant une poétique urbaine... à travers ses "Deux crépuscules : Le soir - Le matin" — poèmes en vers— , suivis de 2 poèmes en prose : "Le crépuscule du soir "et "Le crépuscule du matin". Dans la lettre qu'il adresse à Desnoyers (p. 73), Baudelaire affirme être un poète de la grande ville : " Mon cher Desnoyers, vous me demandez des vers pour votre petit volume, des vers sur la Nature, n'est-ce pas ? sur les bois, les grands chênes, la verdure, les insectes, - le soleil, sans doute ! Mais vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux, et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking. J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes stricts du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires."Rousseurs, dos fragile (coutures laches) et doublé.
Paris, Hachette, 1855 in-12, broché, couverture jaune imprimée. "2 ff., 368 pp. EDITION ORIGINALE. Ce beau recueil est un livre de circonstance où nous retrouvons de nombreux auteurs de Malassis : Baudelaire, Asselineau, Banville, Castille, Champfleury, F. Desnoyers, Gautier, B. Gastineau, Monselet... à côté d'autres grandes personnalités comme Musset, Sand, Lamartine, Nerval. C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. """" Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant ds chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain """" Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de Baudelaire est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. Baudelaire a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d'une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette """" singulière religion nouvelle """" celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : """" vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking... J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'Impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes strictes du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires. Dans le fond des bois... je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble le traduction des lamentations humaines """". Nerval a donné ici le poème intitulé les papillons. C.E.B.A. 53. Exemplaire broché, infimes rousseurs."
Paris, Hachette, 1855 in-12, demi - basane brune, filets or et à froid, tranche jaspée (Reliure de l'époque). "2 ff., 368 pp. EDITION ORIGINALE. Ce beau recueil est un livre de circonstance où nous retrouvons de nombreux auteurs de Malassis : Baudelaire, Asselineau, Banville, Castille, Champfleury, F. Desnoyers, Gautier, B. Gastineau, Monselet... à côté d'autres grandes personnalités comme Musset, Sand, Lamartine, Nerval. C'est Ferdinand Desnoyers qui eut l'idée en 1853, avec Auguste Luchet, un journaliste, auteur dramatique et romancier que février 1848 avait promu gouverneur du château de Fontainebleau, de constituer un recueil de textes en hommage à Denencourt. """" Ce Denencourt, aussi modeste par ses origines que par sa carrière, s'était pris de passion pour la forêt de Fontainebleau ; il l'avait mise en valeur, traçant des allées, perçant ds chemins, écrivant des ouvrages, au point de recevoir le surnom de Sylvain """" Pichois, Ziegler p. 302. L'apport de Baudelaire est extrêmement intéressant et ses motivations furent quelque peu différentes de celles des autres écrivains chantres de la nature. Baudelaire a donné 4 textes : Le soir (poème en vers), le matin (poème en vers), le crépuscule du soir et le crépuscule du matin (poèmes en prose), sous le titre général de Les deux crépuscules. Ces textes sont précédés d'une lettre à Desnoyers qui est un véritable manifeste pour une poésie urbaine dans lequel il déclare la guerre à la nature et où il prend ses distances par rapport à cette """" singulière religion nouvelle """" celle des prétendus romantiques. Il s'y désigne comme un poète de la grande ville. Les Citadins évoquent le charme radieux de la Nature, mais lui, dans la forêt, il rêve à la Cité : """" vous savez bien que je suis incapable de m'attendrir sur les végétaux et que mon âme est rebelle à cette singulière Religion nouvelle, qui aura toujours, ce me semble, pour tout être spirituel je ne sais quoi de shocking... J'ai toujours pensé qu'il y avait dans la Nature, florissante et rajeunie, quelque chose d'affligeant, de dur, de cruel - un je ne sais quoi qui frise l'impudence. Dans l'Impossibilité de vous satisfaire complètement suivant les termes strictes du programme, je vous envoie deux morceaux poétiques, qui représentent à peu près la somme des rêveries dont je suis assailli aux heures crépusculaires. Dans le fond des bois... je pense à nos étonnantes villes, et la prodigieuse musique qui roule sur les sommets me semble le traduction des lamentations humaines """". Nerval a donné ici le poème intitulé les papillons. C.E.B.A. 53. Rousseurs sur certains feuillets."
Paris, Hachette, 1855, In douze ,366 pp, broché,bon état,
édition originale ,textes de C.Asselineau,T.de Banville,C.Baudelaire,Champfleury,Th.Gautier,V.Hugo,J.Janin,Lamartine, Méry,C.Monselet,Murger, Monselet,Musset, Nerval,G.Sand,.