1890 br. (rousseurs au premier cahier) in-8, 527pp, P. Perrin et Cie 1890
Reference : 16294
Librairie ancienne Georges de Lucenay
M. Georges de Lucenay
3, rue Joly
71120 Charolles
France
33 (0)3 85 53 99 03
Conformes aux usages du Syndicat de la Librairie ancienne et moderne. Les prix indiqués sont nets et en euro. Port en sus, recommandé à partir de 75 € . Les commandes par téléphone doivent être confirmées par écrit dans les trois jours : elles sont garanties, mais sans règle absolue, la disponibilité des ouvrages n'étant pas toujours vérifiable lors de l'appel. Après envoi d'une facture les ouvrages sont réservés 8 jours dans l'attente du règlement.
Superbe exemplaire à marges immenses. Paris, François Regnault, 1528. Petit in-folio gothique de LXXX feuillets à longues lignes, titre compris en rouge et noir. Plein maroquin rouge janséniste, dos à nerfs, double filet or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées sur marbrures. Reliure signée de Trautz-Bauzonnet. 256 x 188 mm.
Édition originale littéraire et historique fort rare relatant avec brio l’épopée de Jeanne d’Arc, le règne du roi Charles VII (1403-1461), les troubles occasionnés par la guerre de cent ans et la victoire finale. «Le volume que nous venons de décrire est l’édition originale de la Chronique de Charles VII. Cet ouvrage qui, dans la plupart des manuscrits, ne porte aucun nom d’auteur, était alors, on ne sait trop pourquoi, attribué à Alain Chartier. Le nom du poète figure de nouveau sur la réimpression de Nevers, Pierre Roussin, 1594, in-4; enfin André Du Chesne ne manqua pas d’insérer la chronique dans son édition des Œuvres de maistre Alain Chartier, 1617. Plus tard, le manuscrit de Bigot, aujourd’hui conservé à la Bibliothèque nationale (fr. 2860), permit à Du Chesne de corriger son erreur et lui révéla le nom de l’auteur, Gilles Le Bouvier, dit Berry, roi d’armes de France. Voy. l’excellent article publié par M. Vallet de Viriville dans la Nouvelle Biographie générale, XXX, 113-118» (Catalogue James de Rotschild, II, 2099). L’auteur commence sa chronique en l’an 1402, année où naquit Charles VII. Ce prince devient à partir de 1417 le point central du récit. Le chroniqueur nous brosse un tableau minutieux et vivant du règne et termine son récit à la mort du Roi le 22 juillet 1461. «Lors de la tragédie du pont de Montereau (1419), Charles VII publia des manifestes pour se disculper du meurtre de Jean sans Peur, accompli en sa présence; mais il n’en demeura pas moins chargé de la solidarité de cette sanglante représaille. Sa mère, l’indigne Isabeau de Bavière, le poursuivit de sa haine et contribua à la conclusion du traité de Troyes, par lequel il était exclu du trône au profit du roi d’Angleterre. A la mort de son père, il se fit couronner à Poitiers, pendant que le duc de Bedford, maître de Paris et d’une partie du royaume, prenait les rênes du gouvernement au nom de son neveu Henri IV, encore en bas âge. Les Anglais poursuivirent le cours de leurs succès, et les troupes de Charles VII perdirent successivement les batailles de Crevant (1423) et de Verneuil (1424). Déjà maîtres des trois quarts du royaume, les Anglais vinrent mettre le siège devant Orléans, et bientôt la funeste journée des Harengs (1429) vint porter le découragement parmi les derniers champions de l’indépendance nationale. C’est à ce moment qu’une jeune paysanne, exaltée par les misères et les douleurs de la patrie se présenta au roi en affirmant qu’elle avait reçu du ciel la mission de sauver la France, enflamma la nation et l’armée de l’enthousiasme patriotique et religieux dont elle était dévorée, et après une suite de succès extraordinaires, fit lever le siège d’Orléans et conduisit le roi à Reims, où l’onction sacrée lui donna aux yeux des peuples le prestige de la légitimité (1430). Quelques seigneurs puissants se rallièrent à Charles, et le duc de Bourgogne lui-même, brouillé avec les Anglais, se réconcilia solennellement avec lui par le traité d’Arras (1435). L’année suivante, Paris affranchi rouvrait ses portes au roi de France. Ce prince indolent et efféminé saisit d’une main ferme les rênes du gouvernement, s’occupa avec activité et persévérance à réparer les maux du pays, réforma son armée, dont les brigandages désolaient ses provinces, réorganisa les finances délabrées, montra le plus grand courage aux sièges de Montereau (1437) et de Pontoise (1442), et obtint enfin une trêve honorable (1444), qu’il sut employer à relever la France épuisée. Pendant cette période réparatrice, les cités sortirent de leurs décombres, les campagnes furent rendues à l’agriculture, les villes au commerce et à l’industrie, l’armée devint permanente et fut l’égide du pays au lieu d’être l’effroi des populations, les finances prospérèrent, et, sous l’influence de Jacques Cœur, le Colbert du XVe siècle, le commerce maritime fut créé et la prospérité publique se développa avec cette énergie créatrice qui suit les grandes calamités. Lorsque les Anglais, par une inspiration malheureuse, rompirent la trêve en 1448, ils trouvèrent une nation forte, unie et compacte, et n’essuyèrent plus que des revers. En moins d’un an, la Normandie était entièrement reconquise: en 1453, la Guyenne redevint définitivement française.» L’édition comporte un titre en rouge et noir avec belle initiale historiée sous laquelle figure la marque «à l’éléphant» de François Regnault. Sur le second feuillet un bois, représentant un docteur enseignant à ses disciples, précède le prologue. Le verso de ce même feuillet contient le portrait gravé sur bois du roi, surmonté de la devise «Espoir en dieu», et le commencement de la chronique. Le texte orné de nombreuses initiales décorées est accompagné de sommaires imprimés en manchettes. Né à Bourges en 1386, l’auteur, Gilles le Bouvier fut introduit à la cour à l’âge de 16 ans sous le patronage de Jean, duc de Berry; il obtint de Charles vii, alors régent, l’office de héraut d’armes en 1420; il fut créé roi d’armes du pays et Marche de Berry le 25 décembre 1420. A plusieurs reprises dans l’histoire du règne de Charles vii, G. le Bouvier prend part aux opérations importantes, tant sur le plan diplomatique que militaire. C’est ainsi qu’il pénètre à la tête de la Maison du Roi lors de l’entrée solennelle de Charlesvii à Paris le 8 novembre 1437. Les beaux exemplaires de cette édition originale littéraire et historique ont de tout temps suscite de fortes enchères. Le supplément de Brunet cite ainsi, dans les années 1870, les 920 F or atteints par l’exemplaire Potier (apparemment le présent exemplaire) relié en maroquin de Trautz; à titre comparatif aux mêmes ventes Potier et Benzon, l’édition originale des Essais de Montaigne imprimée à «Bourdeaux en 1580» atteignait 1420 F or en veau ancien. Superbe exemplaire à marges immenses (hauteur 256 mm, contre 239 mm pour l’exemplaire du marquis de Serrant relié en veau du XVIIe siècle). Références: Tchemerzine ii, 335; Brunet I, 1816; Cat. James de Rothschild, II, 2099; Institut de France, manuscrit Godefroy 242.
DOSSIERS DE L'ARCHEOLOGIE. 1979. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 127 pages - nombreuses illustrations en couleurs et en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Sommaire : La France dans la première moitié du XVe siècle - la guerre de siège au XVe siècle l'épopée de Jeanne d'Arc a été sillonnée de beaucoup plus de sièges que de batailles rangées - images de la guerre et de la vie en France au XVe siècle vie religieuse enseignement vie rurale - le défi une clé des mentalités médiévales - l'armement à l'époque de Jeanne d'Arc - l'architecture religieuse naissance de l'art gothique flamboyant - vaucouleurs ou l'énigme d'un siège - le château de Chinon première entrevue entre Charles VII et Jeanne d'Arc - une inscription sur Jeanne d'Arc à Glanfeuil (Maine et Loire) - le monument du Pont à Orléans premier monument à Jeanne d'Arc - le siège d'Orléans étape décisive dans la libération de la France fortifications et pont de la ville au temps de Jeanne d'Arc - la salle des thèses de l'Université d'Orléans - Xaintrailles en Gascogne le château d'un compagnon de Jeanne d'Arc Poton de Xaintrailles - le Mont Saint Michel dans la Guerre de Cent Ans une puissante forteresse qui résite aux Anglais - itinéraires de la captivité les châteaux où Jeanne d'Arc fut prisonnière en Picardoe et en Normandie - le supplice de Jeanne d'Arc à Rouen - Parie et Jeanne d'Arc les monuments à la mémoire de Jeanne d'Arc. Classification Dewey : 930.1-Archéologie
Weimar, H. Böhlaus Nachfolger, 1991, gr. in-8°, 304 pp, biblio, index, reliure toile éditeur, jaquette, bon état (Forschungen zur mittelalterlichen Geschichte, 33). Texte en allemand
Ce livre ne propose ni une biographie de Jeanne d'Arc, ni une analyse exhaustive de son époque, mais tente de démontrer les relations entre une mentalité collective et une conscience individuelle à l'époque de la guerre de Cent Ans, ainsi que les influences de la mentalité et religiosité collective sur un individu. Jeanne d'Arc sert d'exemple pour répondre à la question de savoir comment s'effectuent la genèse et l'évolution de l'idéologie d'un individu à la fin du moyen âge. L'auteur considère le sentiment religieux populaire de la fin du moyen âge comme un élément central de son étude. Un premier chapitre résume les tendances des recherches sur Jeanne d'Arc (théories des "bâtardisants", catholiques, positivistes) avec une objectivité sans doute facilitée par le fait que Sabine Tanz n'est pas française et se situe donc à l'extérieur du débat français. Les deuxième et troisième chapitres recensent les sources disponibles et décrivent la France de la deuxième moitié du XVe siècle, le climat mental en France et la religion populaire (importance des prophéties). Ils replacent l'étude de la personnalité de Jeanne à travers son éducation et les différentes influences exercées sur elle par sa société et son époque. Après deux chapitres sur Jeanne d'Arc et les Franciscains et le procès de Rouen, Sabine Tanz résume les résultats de son étude : malgré le caractère exceptionnel de sa personnalité, l'idéologie de Jeanne correspond aux tendances politiques et religieuses collectives de son époque. Le sentiment national, dans lequel patriotisme et loyauté vis-à-vis de la monarchie sont inextricablement liés, prend un essor considérable, et la conviction qu'a Jeanne de sa mission reflète la nécessité de l'unité nationale. Lors du siège d'Orléans, le patriotisme connaît son apogée, et comme le Dauphin est incapable d'agir, tous les espoirs se tournent dans l'attente de la venue d'une personnalité exceptionnelle. Les visions et prophéties qui annoncent cette dernière sont pour le Moyen Age l'expression normale de cet espoir. Elles marquent le climat politique et religieux dans lequel se forme l'idéologie de Jeanne d'Arc et préparent sa mission. Jeanne partage la conception ministérielle de la royauté de son époque – dans sa conscience aussi, loyauté envers le roi, patriotisme et foi en la souveraineté de Dieu forment une unité qui fait qu'elle doit faire sacrer le Dauphin. Ceci la transforme en intermédiaire de la grâce divine et donc en symbole du soutien divin pour la cause de la France. Son sentiment religieux reflète les croyances populaires (culte de la Vierge, de Jésus, des saints) dans un syncrétisme d'éléments chrétiens et païens. Et l'auteur de conclure : la mission de Jeanne est dès le début politique et religieuse. Ses voix et visions sont la double expression de la réalité qui l'entoure et de ses propres idées (elle décide d'agir et réalise ses propres aspirations selon les structures mentales du XVe siècle). Dans ses visions se cristallisent des tendances collectives, ce qui lui permet d'enthousiasmer les gens. Sans la nouvelle interprétation des vieilles prophéties qui préparent sa venue, il est impossible de comprendre et la mission de Jeanne, et sa popularité. Avec sa mission, elle fait appel à la conscience nationale naissante du peuple français et devient le symbole de sa lutte pour la liberté. L'idéologie de Jeanne unit les éléments majeurs de la mentalité de son époque. Son importance se situe dans l'influence décisive qu'elle a eue sur la prise de conscience nationale de la France, bien plus que dans le fait qu'elle a préparé des victoires militaires. (Centre Jeanne d'Arc)
AU BUREAU DU JOURNAL. 15 MARS 1915. In-12. Broché. Bon état, Tâchée, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 385 à 448. Texte en colonnes. Quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia
Journal publiant tous les cours & conférences faits à l'université des annales. Sommaire : La Sainte du Patriotisme :JEANNED’ARC par Jean RICHEPINL’ENFANCE DE JEANNE D’ARC La Mère de Jeanne. C. HANQTAUX. | Domremy. MAURICE BARRÉS. | L’Enfance de Jeanne. RENÉ BAZINLA LÉGENDEL’Anncnclation JOSEPH FABRE.0 Maison de mon Père ! .CHARLESPÉGUY.Les Cloches. CHARLES PÉGUY.La Vocation de Jeanne d’Arc.JOSEPH FABRE.Adieu, Meuse! CHARLES PÉGUY.La Charité de Jeanne d’Arc.CHARLESPÉGUY.LE PROCÈS DE JEANNE D'ARC L’Interrojatoire.EMILE MOREAU.|Au Vieux Marché.JOSEPH FABRE.JEANNE D’ARC ET L’IDÉE DE PATRIEL’Amour de la Patrie A. DE LAMARTINE.ILe Culte de Jeanne d’Arc.JULES LEMAITRE.La PatrieJULES LEMAITRE.|La Bonne Lorraine .TH. DE BANVILLE. Classification Dewey : 70.493-Les annales / Conferancia
Imprimerie Dessalles. 1999. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 19 pages agrafées - quelques illustrations en noir et blanc dans le texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Jean Paul II aux catholiques de france - Sainte Jeanne d'Arc Père M.O'Carroll - Jeanne et la France Georges Bordonove - un peu d'histoire Mgr Baudrillart - Jeanne d'Arc sa vie Mgr Henri Debout - la mission de Jeanne d'Arc Monsieur de la Franquerie - Sainte Jeanne d'Arc Georges Bordonove - cantique pour jeanne d'arc par Sainte Thérèse de Lisieux - hommage à Sainte Jeanne d'Arc le Cardinal Dubois. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues