1902 br. Envoi. in-12, 158pp., P. bibliothèque Renaissance, 1902,
Reference : 11811
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A Londres, Aux dépens de Paul & Isaak Vaillant, Marchands Libraires, chez qui l'on trouve un assortiment general de toute sorte de Musique, 1710-1711, 2 volumes in-16 de 155x95 mm environ, basane fauve, dos à nerfs portant titres et tomaisons dorés, ornés de de caissons à fleurons dorés, tranches mouchetées de rouge. Coins coupes dénudés par endroits, une coiffe arasée, anciennes notes à l'encre sur la première garde et p. 34 du tome I, manque de papier dans un coin de la p. 109 du tome II, intérieur bon état.Tome I. 1f.blanc, Nouveaux Dialogues des Morts, 206 pages, 3 ff. (table)-1planche dépliante-Entretiens sur la Pluralité des Mondes suivis de Histoires des Oracles, 260 pages, 2ff. (table), 1f.blanc, avec 4 gravures dont une dépliante (complet).Tome II : 1f.blanc, Lettres Galantes de Monsieur le Chevalier d'Her, 183 pages-4ff. (table)-Poësies Pastorales. Avec un Traité sur la Nature de l'Eglogue, & une Digression sur les Anciens et les Modernes, 206 pages, 5ff. (table), 1f.blanc, avec 2 gravures (complet)
Bernard Le Bouyer (ou Le Bovier) de Fontenelle, né à Rouen le 11 février 1657 et mort, presque centenaire, à Paris le 9 janvier 1757, est un écrivain et scientifique français. Merci de nous contacter à l'avance si vous souhaitez consulter une référence au sein de notre librairie.
Paris chez Michel Brunet 1698 Paris, chez Michel Brunet, 1698. [4] ff - 279 pp - [8] ff. Reliure de l’époque, veau rouge glacé, dos à nerfs orné, titre doré, encadrement d’un triple filet sur les plats, roulette sur les coupes, roulette intérieure, tranches marbrées dorées. Quelques petits griffes sur les plats. Poésies pastorales. Avec un traité sur la nature de l'Eglogue, & une digression sur les Anciens et les Modernes. 2e édition, augmentée par rapport à la première (1688) de 8 épîtres et d'une table. L'exemplaire de Sainte-Beuve, avec son ex-libris manuscrit à l'encre brune "Ste Beuve" en tête de la première garde blanche. Annotations au crayon de la main de Sainte Beuve : indications marginales, citations et commentaires aux pp.139-141, 143, 163, 193 (le sens passe sous le refrain comme sous un pont), 196-197 (réponse à La Bruyère "on ne saurait, en écrivant, rencontrer le parfait et s'il se peut surpasser les Anciens que par leur imitation"), 198 ("Il m'a souvent passé par l'esprit que les hommes ont leurs propriétés, à peu près comme les herbes", a dit Gourville, un moraliste pratique) 200, 204, 234. Acquis par Gustave Delangre, avec une note de sa main à la première garde blanche : "J'ai acheté ce livre à la vente de la Bibliothèque Ste Beuve, le 29 mars 1870. L'exemplaire portait, dans le catalogue, le n°421. / Dans un petit livre ayant appartenu à S. B. et que j'ai pu feuilleter à mon aise, j'ai lu cette note au crayon : " Fontenelle m'offre un aperçu de ce que Goethe sera un jour. Mais Goethe est un Fontenelle lumineux, revêtu de poësie et couronné : un esprit qui a le génie, et la création, peu passionné, mais comprenant la passion, d'une curiosité incessante, sentant (ce que Fontenelle ne sentait pas) l'air, la poésie, la beauté antique, la beauté orientale, tous les genres de beauté ; un génie et un esprit critique bien autrement touffu et étoffé ; mais regardez bien... tout au fond, il y a dans Goethe un Fontenelle. Ce qui fait moins encore un grand homme qu'un grand être à part. - C'est l'âme également qui fait faute chez tous deux." Sainte-Beuve fera par ailleurs paraître dans ses Causeries du Lundi (vol. III, pp. 314-335) une notice sur Fontenelle, "Fontenelle, par M. Flourens" "Il y a le Fontenelle bel esprit, coquet, damoiseau, fade auteur d'églogues et d'Opéras et rédacteur du Mercure galant ; en guerre ou en chicane avec les Racine, les Despréaux, les La Fontaine [...] et à travers ce Fontenelle primitif, à l'esprit mince, au goût détestable, il y en a un autre qui s'annonce de bonne heure et se dégage lentement, patiemment, mais avec suite, fermeté et certitude ; le Fontenelle disciple de Descartes en liberté d'esprit et en étendue d'horizon [...]. Il y a le Fontenelle non plus des ruelles ni de l'Opéra, mais de l'Académie des Sciences". On connaît une lettre de Sainte-Beuve adressée à Gustave Delangre (1850-1935), alors élève à Sainte-Barbe, en 1868 (Correspondance de C. A. Sainte-Beuve, Calmann Lévy, vol. II, DXXXVIII) ex-libris "J. M" ex-libris manuscrit gratté à la page de titre. Exemplaire élégamment relié en veau glacé. Couverture rigide
Signé par l'auteur
Genève et Paris, Lejay 1771 In-8 plein veau marbré, dos à nerfs, caissons fleuronnés, pièce de titre, X- 222 pp. 4 vignettes dans le texte par Eisen. Petite déchirure sans manque à 2 ff., dos lég. passé.
Edition originale de ce recueil du poète créole (1744-1793) : Poésies pastorales ; La voix de la nature ; Pièces détachées ; Lettres de Sainville & de Sophie. “La nostalgie de la patrie lointaine et la blessure d’amour confèrent au chant de Léonard une vibration douloureuse, et ajoutent à la perfection formelle une résonnance de tendresse émue et frémissante unique en cette fin de siècle”(D. Madelénat). Bon état d’occasion Edition originale
A Londres aux dépens de Paul & Isaak Vaillant 1711, deux volumes, in/12, reliure de l'époque, dos à 5 nerfs, Tome I : Nouveaux dialogue des morts 1711, 206 pages ; 6p. de table - Entretiens sur la pluralité des mondes 1710, 260 pages ; 3p. de table. Une gravure : planche dépliante. Tome II : Lettres galantes de monsieur le Chevalier d'Her*** 1711, 183 pages ; 10p. de table - Poésies pastorales - Discours sur la nature de l'Eglogue, 1711, 206 pages ; 10p. de table.
A Paris, chez Saillant [et / ou] Desaint / Regnard / Des Ventes de La Doué / Les Libraires associés / la Veuve Brunet, 1766 et 1767. 11 vol. au format in-12 (188 x 113 mm) de 1 f. bl., 2 ff. n.fol., viii - 568 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 406 pp. et 2 ff. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 384 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 408 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 570 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 674 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xliv pp., 1 f. n.fol., 456 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 388 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., xxxvi - 433 pp., 1 f. n.fol. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., 408 pp. et 1 f. bl. ; 1 f. bl., 2 ff. n.fol., lxxxii - 315 pp. et 1 f. bl. Reliures uniformes de l'époque de plein veau moucheté porphyre, plats jansénistes, dos à nerfs ornés de filets gras à froid, doubles caissons d'encadrement dorés, fleurons dorés, semis de pointillés dorés, pièces de titre de maroquin acajou, pièces de tomaison de maroquin fauve, titre doré, tomaison dorée, palette dorée en tête et queue, filet doré sur les coupes, toutes tranches marbrées.
Quoique composite, ensemble réunissant les 11 volumes - sous reliures uniformes du temps - des Oeuvres complètes de Fontenelle. Ensemble sous reliures décoratives du temps. ''Jolie édition''. (in Quérard). Neveu des deux Corneille, Fontenelle fut à la fois poète, auteur dramatique, moraliste, philosophe. Il prit parti pour les modernes dont il fut l’un des chefs ; l’opposition que lui firent Racine et Boileau causa quatre fois son échec à l’Académie où il fut enfin élu le 23 avril 1691. Son discours de réception fut très agressif contre les anciens ; il avait eu pour concurrent La Bruyère dont il resta l’adversaire. Membre de l’Académie des Inscriptions, il fut pendant quarante-deux ans à partir de 1699, secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, et fit partie de l’Académie de Nancy. Il collabora au discours du maréchal de Richelieu, reçut Dubois, Destouches, Mirabaud, l’évêque de Bussy-Rabutin, Vauréal. Il vota seul contre l’exclusion de l’abbé de Saint-Pierre, après avoir été l’un des quatre académiciens qui étaient d’avis de l’entendre avant de le frapper. Il fréquenta les salons de la fin du XVIIe siècle et la plupart de ceux du XVIIIe ; il fut surtout un familier du salon de Mme de Lambert que Mathieu Marais surnomma la Caillette de Fontenelle, et à qui il présenta Montesquieu. Mme de Lambert et Fontenelle exercèrent sur les élections et l’Académie une influence qui dura vingt ans. (in Académie française). « On peut le regarder comme l’esprit le plus universel que le siècle de Louis XIV ait produit. » (Voltaire) « Il n’eut ni verve ni imagination comme poète, et point d’invention comme savant. » (De Barante). Quérard III, La France littéraire, p. 156. Quelques marques d'usage pouvant affecter quelques coiffes. Une pièce de titre et de tomaison absentes. Discrets frottements affectant deux dos. Très légers manques superficiels affectant deux second plats. Quelques frottements pouvant par ailleurs affecter les plats. Bonne condition intérieur n'excluant toutefois pas quelques discrètes rousseus ou plissures. Papier parfois légèrement bruni. Petit manque angulaire affectant un feuillet. Nonobstant, belle condition.