1891 br. in-12, (2ff.), 335pp., Paris Hachette 1891.
Reference : 10817
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Relié Trois petits volumes in-8 (8 x 13 cm), reliés plein cuir, dos ornés de filets et de fers, 246142 et 270, sans date, gravures en noir en frontispice, gravures en noir dépliantes dans le tome 2, le 1er tome est extrait et traduit de la version anglaise des mémoires de L. Langlès, avec des notes géographiques, littéraires, le 2ème et 3ème tome comportent une notice sur les Révolutions de la Perse, un mémoire historique sur Persépolis, et des notes ; mors et coupes frottés, petit manque au titre au dos du tome 2, mors fendus au tome 1, des marques d'usage à la couverture, par ailleurs intérieur frais, bel état général. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Fortin, Masson & Cie / Langlois et Leclercq, 1843. 2 parties en un volume in-4 de [6]-134-[4]-107 pages, pleine percaline aubergine (passée), titre, décors et filets dorés au dos. Coins frottés, rousseurs, un cahier légèrement déboîté. Nom de possesseur sur garde : Henry de Lessert (époux de Hélène Marie Tronchin ?).
Bien complet des 35 planches annoncées, dont 8 en noir pour la première partie (En Inde) et 27 belle planches pour la seconde partie (histoire naturelle) dont 24 bellement coloriées à la main. Grande carte dépliante en fin, avec déchirure sans perte, quelques illustrations in-texte en noir. Adolphe Delessert était un naturaliste vaudois. Au début de l'ouvrage, il rend hommage à son oncle Benjamin Delessert sur une pleine page. A noter que l'orthographe du nom de l'auteur (et partant, de son oncle) peut s'écrire de Lessert. En regardant de plus près les sites de généalogie, il semble très vraisemblable que le possesseur du livre ait fait partie de la famille (vaudoise, avec une branche genevoise et une française). «[...] ce voyage, entrepris pour mon instruction personnelle, ne peut intéresser que mes parents et mes amis. Je compte assez sur leur indulgence pour leur adresser ces souvenirs, écrits sous l'inspiration du moment. Les recherches d'histoire naturelle m'ont particulièrement occupé [...] Je ne me pose cependant pas en naturaliste habile, mais bien en voyageur zélé dont le but était de s'instruire». Voyage qui dura cinq ans (du 28 mars 1834 au 30 avril 1839). Sommairement, les lieux visités par Delessert Paris - Nantes - Paimbœuf - île de Madère - cap de Bonne Espérance - île de France - Port-Louis - île Bourbon (Saint-Denis) - Pondichéri (exc. ds les environs) - Pulo-Pinang - Malacca - Singapoore - Batavia - Pondichéri - île Bourbon - Maurice - Calcutta - Madras - Salem - Paulghautcherry - Calicut - Mahé - Tellicherry - Camanore - Mangaloor - Goa - Moka - Suez - Le Caire - Alexandrie - Malte - Pise - Marseille - Paris. (CLRV). Illustré XXe
Hachette, 1974, in-8°, 415 pp, dessins de l'auteur, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
Hachette, 1961, in-8°, 400 pp, 8 planches hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les dix siècles les plus brillants de la civilisation de I'lnde. Religion, arts, vie publique et vie privée, vie sociaie et économique : des découvertes passionnantes. — Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)