La différence, coll. « L’atelier imaginaire » 1994 Préfacé par Hubert Haddad. In-12 broché 19 cm sur 13. 169 pages. Très bon état d’occasion.
Reference : 91379
ISBN : 2729110399 9782729110390
Très bon état d’occasion
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Bureau du journal. 24 novembre 1961. In-12. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 753 à 768. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Chut ! dit-on a Téhéran Farah attend un second enfant, Un drame de la nuit : Ray Charles, Une tragédie de la vie : même sa mère ne veut plus de cet homme, Le controle des naissances : progrès ou attentat a la morale ? par Claude Villaret Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Editions Loubatières à Portet sur Garonne Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 2004 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur blanche, illustrée d'une vignette, sans doute une image d'Epinal d'un soldat du Second Empire, portant un drapeau Valeur et Discipline grand In-8 1 vol. - 175 pages
quelques illustrations dans le texte en noir dont des pages en fac-similé du manuscrit 1ere édition, 2004 "Contents, Chapitres : Les livrets de Jacques Durand - Jacques Durand, pioupiou sous le Second Empire - 2. Journal de Jacques Durand (Départ de Mostaganem - Débarcation à Gênes - Guerre en Piémont - Entrée dans le quadrilatère - Bergame - La visite de Milan - Environs de Milan - Lascivités milanaises - Les mauvais souvenirs - La campagne de Lombardie - La libération) - Correspondance, lettres envoyées et reçues dans le courant de l'année 1859, à ma cousine de Plaisance, 22 juin 1859, Amélie-les-Bains - 4. Romances et chansons - Selon la 4eme de couverture : ""Dans le fond d'une armoire familiale, dormait depuis presque un siècle et demi un véritable trésor. Le témoignage de Jacques Durand se présente sous la forme d'un petit livret de cent seize pages. Le journal proprement dit occupe la moitié du livret, se complète de diverses annotations sur les étapes de ses voyages parti de Carcassonne, il séjournera en Afrique du Nord puis en Italie , sur son courrier, sur ses dépenses et se termine par des poèmes de son cru. On reste confondu devant sa culture artistique qui fait référence à Michel Ange et à Rubens. On peut s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé à prendre la plume. Manifestement, il veut fixer sur le papier ses souvenirs sur une période de sa vie qu'il juge extraordinaire. Il veut transmettre un témoignage, pour sa famille d'abord, pour d'autres lecteurs ensuite. Le livret de Jacques Durand est l'exemple même du document familial précieusement conservé. Sa découverte et sa transcription ont été l'occasion de le compléter par d'autres documents de première importance. Il a été possible de retrouver un autre livret manuscrit intitulé Album de romances et chansons"" de soixante-dix-huit pages. Soigneusement calligraphiés, ce sont quarante-deux poèmes ou textes de chansons qui s'alignent au fil des pages. Certains détails donnent l'assurance que ces textes sont contemporains du récit principal. Complété des six textes du journal et de quatre autres sur feuilles volantes, ce document permet de mieux saisir la personnalité de Jacques Durand, enfant de Caunes-Minervois."" - Gilbert Gaudin est l'auteur d'une thèse de géographie urbaine sur Narbonne, il a également publié des témoignages historiques sur le Languedoc" couverture à peine jaunie, sinon bel exemplaire, frais et propre (infime trace d'étiquette de prix au coin inférieur gauche du plat inférieur, sans aucune gravité)
Portet-sur-Garonne, Loubatières, 2004, in-8°, 175 pp, broché, couv. illustrée, bon état
Jacques Durand, pioupiou sous le Second Empire – Journal de Jacques Durand – Correspondance – Romances et chansons. — "Dans le fond d'une armoire familiale dormait depuis presque un siècle et demi un véritable trésor. Le témoignage de Jacques Durand se présente sous la forme d'un petit livret de cent seize pages. Le journal proprement dit occupe la moitié du livret, se complète de diverses annotations sur les étapes de ses voyages – parti de Carcassonne, il séjournera en Afrique du Nord puis en Italie –, sur son courrier, sur ses dépenses et se termine par des poèmes de son cru. On reste confondu devant sa culture artistique qui fait référence à Michel Ange et à Rubens. On peut s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé à prendre la plume. Manifestement, il veut fixer sur le papier ses souvenirs sur une période de sa vie qu'il juge extraordinaire. Il veut transmettre un témoignage, pour sa famille d'abord, pour d'autres lecteurs ensuite. Le livret de Jacques Durand est l'exemple même du document familial précieusement conservé. Sa découverte et sa transcription ont été l'occasion de le compléter par d'autres documents de première importance. Il a été possible de retrouver un autre livret manuscrit intitulé "Album de romances et chansons" de soixante-dix-huit pages. Soigneusement calligraphiés, ce sont quarante-deux poèmes ou textes de chansons qui s'alignent au fil des pages. Certains détails donnent l'assurance que ces textes sont contemporains du récit principal. Complété des six textes du journal et de quatre autres sur feuilles volantes, ce document permet de mieux saisir la personnalité de Jacques Durand, enfant de Caunes-Minervois."