1989 In-4 relié. Roberts-Jones, Philippe. Bon état d’occasion.
Reference : 56953
ISBN : 2871030049
Bon état d’occasion
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1781 Paris, Simon Imprimeur du Parlement, 1781, in-4, en feuilles, 3 pages.
Extrait des Registres du Parlement du 18 mai 1781 mentionnant l'arrestation de Catherine Benoist, condamnée au carcan à l'extrémité du Fauxbourg Saint-Denis, à être fouettée "nue de verges par ledit Exécuteur et flétrie d'un fer chaud en forme de la lettre V sur l'épaule droite" et ensuite à être enfermée en la Maison de force de l'Hôpital général de la Salpêtrière pendant trois ans... pour avoir volé un chou ! Petites usures, pales rousseurs, mouillures et trou de vers. Intéressant arrêt qui renseigne sur la dureté des condamnations sous l'ancien régime et nous rappelle l'histoire de Jean Valjean, dans "Les Misérables" de Victor Hugo, qui fut condamné au bagne pour avoir volé un pain...
Lyon P. Valfray 1768
in-4, 3p. :: "... & la condamne au carcan, au fouet, & à être renfermée sa vie durant. Du 9 Juillet 1768." :: en feuille. Tiré d'un recueil factice. Peu commun. (Ancienne collection Jean Leduc)
1984 les editeurs d'art associes Hardcover Fine
René Carcan collection "la memoire de l'art" cartonnage avec jacquette, 32,5 x 25 cm, 131 pp, etat superieur
4 pages autographes de 49 vers signés sur 2 feuillets in-4 (avec deux repentirs), avec mention à l'encre, d'une autre main, en bas de la dernière page : "Paris Bd Saint Germain 1902" : Nous en livrons une transcription partielle : [ Manuscrit autographe signé ] Page d'Histoire : [ Il évoque la mort du dauphin Louis puis continue ... ] "Et le peuple affranchi déjà de son tyran / Se souvint tout à coup des Comtes émigrants, / Douta de voir jamais leur race anéantie / Et n'osa point trouver la Liberté grandie / Avec sous son pied rouge un cadavre nouveau, / Ce cadavre d'enfant et non de tyranneau. / Or, comme un meurtrier poursuivi par son crime / Voit toujours devant lui les traits de sa victime / O France qui ne fut méchante qu'une fois / Tu devrais le revoir ce fils blond de tes Rois / Et quand des imposteurs t'ont dit chacun : "Regarde!" / "Je suis Louis dix-sept ! " tu répondis, hagarde : / "Tous mes Rois sont morts, tous !" Et tu devais souffrir, / Car tu connaissais bien comme ils savaient mourir !" / 'Et c'était tout le temps et l'angoisse et la gêne / Dans cette liberté que tu goûtais à peine ! / Sans cesse on l'habillait de régimes nouveaux / Aussitôt rejetés, n'étant pas aussi beaux; / Tel un amant jaloux qui cherche avec ivresse / Les plus brillants joyaux pour parer sa maîtresse / Et n'en juge pas un digne de sa beauté, / Tel, le peuple, voulant orner la Liberté / Lui mit le Consulat après le Directoire / Et trouvant tour à tour chaque robe trop noire, / Chaque gouvernement trop étroit ou trop laid, / Enfin croyant trouver celui-là qu'il fallait / La força d'embrasser un vêtement, le pire / Et lui meurtrit le cou dans ce carcan : l'Empire / Mais nul ne supposa que son avènement / Sonnait pour nos aïeux l'heure du châtiment. / [ ... ] "Et la France partit dans la gloire au trépas ! / Et la France mourut ne s'apercevant pas / Qu'elle payait ainsi quelque dette divine, / Qu'un sabre châtiait alors la guillotine / Et que livrant à l'Aigle un par un tous ses fils / L'Aigle en les dévorant vengeait la fleur de Lys".
Beau poème autographe signé de Maurice Renard (1875-1939), l'écrivain à succès de nombreux romans fantastiques et de science-fiction, parmi lesquels le célèbre ouvrage "Les Mains d'Orlac". Dans le présent poème manuscrit, il évoque la mort tragique du dauphin Louis-Charles de France (1785-1795), connut comme "Louis XVII", et le poids de ce crime sur la conscience de la Nation... Bon tat (petites fentes en pliures)