Les Editions du Prieuré 1994 In-12 broché. Réimpression de l’édition de 1753. La couverture porte le titre “La Monarchie des Jésuites”. Bon état d’occasion.
Reference : 5541
ISBN : 290967245X
Très bon état d’occasion
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Amsterdam,, 1721. in-12, LXpp.-4ff.n.ch.-407pp. Veau fauve granité, encadrement filet doré, dos orné de caissons de filets dorés, fleurons dorés, pièce de titre rouge, tranches rouges. (Reliure de l'époque).
Édition originale française de cette célèbre satire contre les jésuites, donnée par le grammairien Pierre Restaut. Elle parut en latin en 1645 sous le titre de "Lucii cornelii Europoei monarchia Solipsorum" et fit grand bruit. Le nom de son auteur fut longtemps sujet à discussion, et les bibliographes hésitent entre le respectable et savant jésuite hongrois Melchior Inchofer ; ou bien un autre jésuite, infidèle à son ordre, Jules-Clément Sotti, qui naquit à Plaisance en 1602. Restaud, lui, ne doute pas de la paternité d'Inchofer. Solipses (soli ipsi, autrement dit égoïstes) était une injure employée contre les congrégations ou sociétés occultes et principalement contre les jésuites. La Monarchie des Solipses est divisée en 21 chapitres dans lesquels l'auteur examine successivement la forme du gouvernement des jésuites, la façon insinuante dont ils se recrutent, les fables dont ils entourent leur origine et leur histoire, le goût qu'ils ont pour les nouveautés, leurs collèges, leurs études, leurs moeurs, leurs lois, leurs jugements, leurs assemblées, les missions étrangères, leurs revenus et leurs guerres. On trouve à la fin plusieurs pièces supplémentaires : "Extrait du livre intitulé, le jésuite sur l'échafaud, Duquel il est parlé ci-devant vers la fin de la préface" ; "Requetes présentées à N.S.P. le pape Clément VIII par différentes provinces de la Société..." ; "Instructions aux Princes sur la manière dont se gouvernent les jésuites..." et enfin "Extrait du Traité des Choses qui sont dignes d'amandement en la Compagnie des Jésuites par le P. M. Mariana...". Voir au sujet de la "Monarchie des Solipses" le long article du Marquis du Rouvre in Analectabiblion T. II°, p. 224. - Bel exemplaire, très frais.
Amsterdam H. Uytwerf 1754 in-12 plein-veau 1 volume, reliure plein veau havane moucheté in-douze (binding full calfskin in-12) (16,7 x 10 cm), RELIURE D'EPOQUE, dos à nerfs (spine with raised bands), richement décoré "or" et à froid (richly gilt and blind stamping decoration), titre frappé "or", pièce de titre sur fond marron avec 2 filet "or" en encadrement (label of title with gilt line), roulette "or" en place des nerfs avec un filet à froid de part et d'autre des nerfs, entre-nerfs à fleuron "or" dans un encadrement de 2 filets "or" avec rinceaux "or" aux angles, roulette large feuillage "or" en tête et en pied dans un encadrement d'un filet "or", coins trés légèrement émoussés, filet "or" sur les coupes (gilt line on the cuts) avec léger manque de dorure (blurred gilding), toutes tranches lisses rouges, pages de garde peignées à motif "caillouté" (painting endpaper), sans illustrations (no illustration) excepté une vignette en bas du titre gravée sur bois en noir + 1 front de chapitre historié et une lettrine historiée gravés sur bois en noir, ( XXXII + 404) pages, 1754 à Amsterdam, H. Uytwerf Editeur,
Note : Cet ouvrage, faussement attribué au P. Inchofer, est du P. G. C. Scotti. La traduction et les remarques sont de Pierre Restaut, d'après Barbier.... Solipse est un terme injurieux pour qualifier les jésuites soit Soli ipsi (pour eux-seuls)....Célèbre utopie pamphlétaire contre les jésuites, prônant un monde nouveau, égalitaire et démocratique, écrite en réaction de l'état de décadence agressive et autodestructrice du monde jésuite, lequel, selon l'auteur, se doit de retrouver sa pureté originelle...... La Monarchie des Solipses, serait l'oeuvre du jésuite italien Giulio C. Scotti, auteur des plusieurs écris contre la Société, qui quitta l'habit en 1645, année de la publication de l'ouvrage. Cette édition française contient deux texte ne figurant pas dans l'originale latine: Extrait d'un livre intitulé Le Jésuite sur l'échafaud et Instruction aux princes, sur la manière dont se gouvernent les Jésuites..........Bel Exemplaire....RARE......en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Amsterdam, Uytwere, Amsterdam, Uytwere1754 ; in-12, veau fauve marbré, dos orné. (Rel. de l’époque). XLIV pp., 4 ff. n. ch., 407 pp.La traduction est de Pierre Restaut. Solipse est un terme injurieux pour qualifier les jésuites soit Soli ipsi (pour eux-seuls). Les bibliographes hésitent à attribuer cette satire qui fit grand bruit lorsqu’elle parut en latin en 1645 au jésuite hongrois Inchhofer, un savant bizarre qui écrivit contre Copernic. Elle serait plus vraisemblablement de Scoti, un jésuite infidèle à sa Compagnie. L’ouvrage “sent plutôt le dépit et l’esprit de rancune que l’amitié sévère et le goût d’une sage réforme. On devine que les Solipses ont dû attribuer ce terrible livre à Scoti, c’est-à-dire à un apostat (...) Le grammairien Restaut, qui a traduit la satire, ne doute pas qu’elle soit d’Inchhofer.” Du Roure II 224-32 21 chapitres dans lesquels sont fustigés le gouvernement des jésuites, la façon insinuante dont ils recrutent, les fables qui courent à leur sujet, leur goût pour les nouveautés, leurs méthodes pédagogiques, leurs moeurs, leurs missions étrangères et leurs revenus, leurs mensonges.
A Amsterdam, Chez Herman Uytwerf, 1753. Petit in-12 de XLIV-[8]-407 pages, plein veau moucheté, dos à 5 nerfs orné de fleurons, encadrements et titre dorés, filet doré sur les coupes, tranches rouges. Reliure un peu frottée, petit manque à la coiffe supérieure, premiers et derniers feuillets brunis en bords.
Satire publiée en latin sous le titre Monarchia Solipsorum en 1645, violent pamphlet contre les jésuites. Tout d'abord attribuée à Melchior Inchofer, un jésuite hongrois, la plupart des biographes la considèrent comme l'oeuvre de son condisciple italien Giulio Clemente Scotti, bien que Barbier précise que l'on "ne peut rien affirmer à ce sujet". [Barbier III, 333]. Illustré XXe
Amsterdam, Hermann Uytwerf, 1722 in-12, LXX pp., [4] ff. n. ch. (avertissement, table des chapitres, dédicace), 407 pp., basane fauve marbrée, dos à nerfs cloisonné et fleuronné, pièce de titre bouteille, encadrement de simple filet à froid sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque). Un coin abîmé.
Reprise à l'identique de l'édition de 1721. L'originale latine de ce pamphlet ironique contre la Compagnie de Jésus était apru en 1645 à l'adresse de Venise (Lucii Cornelii Europaei Monarchia solipsorum). Son auteur, le père Giulio Clemente Scotti (1602-1669), ancien profès de la Compagnie, avait quitté la société par faute d'obtenir le poste qu'il convoitait.La traduction et les remarques sont du grammairien Pierre Restaut (1696-1764).Quérard VIII, 580. Backer & Sommervogel VII, 969 (ne fait que signaler en passant cet écrit embarrassant d'un ancien confrère, conformément à cet usage tellement ecclésiastique, mais si peu rigoureux qu'ils avaient adopté : passer sous silence les ouvrages composés par des Jésuites ayant quitté l'Ordre, ce qui rend, sur ce point leur bibliographie fautive). - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT