Marseille, AGEP Editeur 1991 In-4 relié. In-4 33 x 28 cm. Reliure de l’éditeur pleine toile havane sous jaquette illustrée en couleurs, 323 pp., plus de 200 illustrations en couleurs et en noir. Exemplaire en excellent état.. Très bon état d’occasion.
Reference : 55000
ISBN : 2902634552
Du Premier Empire à la Belle époque, description des transformations du cadre urbain et architectural de Paris. Très bon état d’occasion
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Albin Michel, 2001, gr. in-8°, 674 pp, préface d'Alain Corbin, chronologie, notes, broché, couv. illustrée, bon état (Coll. L'Evolution de l'humanité)
Le XIXe siècle a été un long apprentissage des Lumières. Dans un Paris capitale des révolutions et de la modernité, on s'interroge sur la menace de l'ombre sociale. C'est pourquoi, de l'époque romantique aux grands travaux haussmanniens, la nuit de la grande ville devient objet de discours et de conquête. Cette histoire de l'humanisation et de la rationalisation des nuits parisiennes révèle ainsi des formes inédites de sensibilité citadine, en explorant le nouveau rapport des Parisiens au temps et à la rue. Paris invente alors le noctambulisme mais se prend aussi d'affection pour la silhouette vacillante du chiffonnier et se délecte au récit des crimes sanglants commis par les "escarpes". Entre privé et public, solitudes et multitudes, oisiveté et labeur, misérables et dandies, le Paris nocturne du XIXe siècle pourrait trahir les hantises, les tensions et les aspirations secrètes de la société post-révolutionnaire, celle du clair-obscur. C'est peut-être durant ces "douze heures noires" que Paris dévoile son âme, c'est-à-dire la vitalité et la fragilité mêlées de son peuple.
Aubier, 1986, in-8°, 343 pp, 16 pl. de gravures hors texte, biblio, broché, couv. illustrée, bon état
"Que la fête soit pour les historiens un mode d'approche particulièrement fécond de la société et des mentalités n'est plus à démontrer aujourd'hui. Mais on n'avait, dans cette perspective, pas étudié le bal. François Gasnault veut combler cette lacune pour le Paris du milieu du XIXe siècle. (...) Les bals d'avant 1840 pouvaient susciter dans la société un apparent unanimisme. Mais l'image plus sensuelle des danses nouvelles entraîne vite une gêne insurmontable dans une société où s'affirme la pudibonderie. Ainsi, un temps amusement et défoulement collectifs, la danse dans les bals publics en vient à ne plus pouvoir être l'exutoire des fantasmes d'une société « malade de ne pouvoir associer respectabilité et sexualité ». Ouvrage agréable à lire, très vivant, développant avec finesse des analyses originales, le livre de François Gasnault est une intéressante contribution à l'histoire des comportements sociaux dans le Paris du XIXe siècle." (Jacques Bouillon, Revue d’Histoire moderne et contemporaine, 1987)
Versailles, Editions Quae, 2023, 21 x 24,5, 144 pages sous cartonnage éditeur illustré. Iconographie noir & blanc et couleurs. "Paris commence à se transformer dès le début du XIXe siècle. La métamorphose de la ville s'accélère sous le Second Empire grâce au baron Haussmann et à son ingénieur des jardins, Adolphe Alphand, dont l'oeuvre se poursuit sous la Troisième République. Se développe une nature domestiquée le long des avenues, dans les squares et bois aménagés ou au coeur des hôtels particuliers. Les médecins hygiénistes, les philosophes, les artistes contribuent à l'émergence d'une nouvelle sensibilité, de préoccupations pré-écologiques, tandis que les pensées socialistes et anarchistes défendent l'idée d'une cité verte et résiliente. La colonisation, les voyages, les expositions universelles suscitent l'engouement pour une nature exotique qui s'introduit dans Paris, au Jardin des plantes, au Jardin d'acclimatation et dans les serres élégantes des demeures privées. Ce livre confronte les représentations littéraires aux situations réelles et aux évolutions de Paris pendant le XIXe siècle. Il est abondamment illustré d'oeuvres picturales (peintures, photographies, etc.) des artistes de l'époque, de Félix Nadar à Claude Monet."
Très bon état.
Revue d'Histoire des Sciences - René Taton sur Lagrange - Numa Broc - Pierre Huard, M. J. Imbault-Huart - D. Todériciu, S. Delorme, P. Costabel sur Samuel Duclos, Henri-Louis Habert de Montmor et Florimond de Beaune
Reference : 100995
(1974)
Presses Universitaires de France - P.U.F. , Revue d'Histoire des Sciences Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1974 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur bleu ciel grand In-8 1 vol. - 96 pages
1ere édition, 1974 Contents, Chapitres : 1. Articles : René Taton : Inventaire chronologique de l'oeuvre de Lagrange - Numa Broc : Un Musée de Géographie en 1795 - Pierre Huard, M. J. Imbault-Huart : L'enseignement libre de la médecine à Paris au XIXe siècle - D. Todériciu, S. Delorme, P. Costabel : Notes sur trois hommes de science du XVIIe siècle : Samuel Duclos, Henri-Louis Habert de Montmor et Florimond de Beaune - 2. Documentation, informations : B. Kouznetsov et A. Frenk : La correspondance Einstein-Besso - 3. Nécrologie Jean Théodoridès : Georges Petit, 1892-1973 - Analyses Couverture propre, mors légèrement frottés, sinon bel exemplaire, intérieur frais et propre, papier à peine jauni - paginé 1 à 96
Hachette, 1978, in-8°, 176 pp, 15 gravures sur 8 pl. hors texte, broché, bon état
"Les historiens rouvrent le dossier de la fête populaire trop longtemps laissé aux folkloristes, une fête populaire dont on datait l'arrêt de mort à la fin du XVIIIe siècle. S'appuyant sur des sources essentiellement littéraires, A. Faure nous oblige, dans un livre allègrement écrit, riche de faits, foisonnant d'images et d'émotion, à reconsidérer cette date en présentant l'histoire du carnaval parisien au XIXe siècle. (...) Ce carnaval, dont l'opposition au Carême paraît à l'auteur l'aspect fondamental, est d'abord « la négation dramatique de la pénurie », le temps d'une libération des corps par l'ingestion de nourriture, mais aussi par la danse. Il est le temps des excès, des abus et des débordements : excès de mangeaille, abus de langage, débordements scatologiques. (...) Mais en même temps que ce carnaval coutumier, « structurel », exista un « carnaval politique ». Moment de transgression et de contestation, le carnaval ne pouvait pas ne pas déboucher parfois sur l'affrontement politique..." (Philippe Goujard, Annales historiques de la Révolution française, 1979)