Au Moulin de Pen-Mur, coll. « L’Oeuvre de Maxence Van Der Meersch » 1955 Illustrations de Raymond COLLOT. Ouvrage tiré à 900 exemplaires numérotés. L’un 739 des 900 sur vélin de chiffon. In-8 sous chemise et étui de l’éditeur, 210 ff. Tête de l’étui fendillé, sinon bel exemplaire.
Reference : 51316
Parue à titre posthume en 1955, “La Compagne”, roman autobiographique est le troisième tome de la trilogie de Maxence Van Der Meersch (1907-1951) , “La Fille pauvre”. Bon état d’occasion
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Fleury-Mérogis 21 Octobre 1976, 21x29,5m, une page recto verso.
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du jeudi 21 Octobre 1976, 70 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se réjouit d'avoir pu s'entretenir au parloir avec sa bien-aimée également emprisonnée: "Quel très agréable parloir, tu étais en plus très féminine dans cet ensemble qui est bien dans ton style de femme... même le double du prix car il me plaît" et tente de la rassurer afin qu'elle ne perde pas toute pugnacité contre le régime carcéral qui broie les détenus : "Mais si par malheur un nouveau refus te touchait n'aies pas cette mauvaise réaction que tu m'as dite car ceux qui t'entourent et t'ont aidée ne méritent pas de payer l'injustice des autres. Il te faudrra faire face comme toujours. Car les portes s'ouvriront un jour et tu le sais." En patriarche protecteur, Jacques Mesrine s'inquiète du désespoir qui pourrait la frapper elle et sa fille Murielle placée à la DASS : "Mais pour toi je m'en fais énormément, car tu as une limite... et je crois que tu l'as atteinte ! ou presque... Au sujet de Mury et de cette juge bidon... nous verrons pour la retirer de la Dasse... je préfère payer ses études et madame Chevallier et tout son entretien s'il le faut. Si tu sors ! Dis-moi... que de femmes à entretenir... j'ai intérêt à faire des heures supplémentaires (sic)" L'ennemi public N°1 évoque la prochaine liberté de Jeanne Schneider en lui intimant de ne plus retomber dans la criminalité : "...Si tu sors interdiction formelle de t'occuper de moi sur un plan que nous comprenons très bien tous les deux. Je ne veux plus te voir en prison car toi dehors c'est un peu de moi même qui sera libre. Tu donnes une parole pour cette liberté... prouve que nous autres, la tenons toujours en bien comme en mal" Jacques Mesrine loue la droiture de sa compagne, clef de voûte de leur union forte à travers la privation de liberté : "C'est ce qui nous unit le plus ; voyous, dangereux ?... mais droits. C'est ce qui fait que je t'aime, avec toi pas de surprises désagréables ; tu es "blanc-bleu" et pour moi tu as bien la valeur du diamant. C'est la seule pierre qui est plus dure que l'acier (sic)... mais moins dure que moi (resic)" Il termine cette missive par cette note d'humour traduisant la terrible réalité intrusive du système pénitentiaire : "Et si mon colis de Noël est préparé par toi... l'administration va le passer aux rayons X" mais aussi par ces tendres mots : "De doux décots se posent sur tes lèvres... geste d'amour qui nous unit depuis toujours et pour longtemps... EL VIEJO Bandido !" Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle on le découvre protecteur et avide de liberté pour sa compagne et pour qui la franchise doit être érigée en règle de vie. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Gallimard/ blanche 1936 in12. 1936. Broché. 319 pages. Etat Correct couverture brunie
Lemerre 1909 in12. 1909. Reliure editeur. 326 pages. Très Bon Etat
Fleury-Mérogis 21 Septembre 1976, 21x29,5m, une page recto verso.
Lettre autographe datée et signée de Jacques Mesrine, datée du mardi 21 septembre1976, 68 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, s'est arrangé avec sa mère pour qu'elle cède, à son départ de la région parisienne, son appartement de Clichy, à Jeanne Schneider après sa possible liberté provisoire : "J'ai eu un très agréable parloir avec maman. J'ai au moins une bonne nouvelle à t'annoncer. Pour Clichy c'est d'accord... Comme elle va vivre presque tout le temps à la montagne tu auras l'appartement pour toi. Je paierai le loyer. Elle a tout de suite dit d'accord après mon explication... [...] Je me doute de ta joie, de savoir que tu pourras vivre à Clichy - si près de notre papy... toujours présent de par l'amour que nous avons pour lui. Je suis certain que cette petite nouvelle te remonte le moral." Sa fille Sabrina l'inquiète et il pressent qu'il devra se montrer sévère vis à vis de ses écarts de conduite :"De Sabrina rien ! Il y a une chance pour qu'actuellement elle me prépare un "douze" je ne peux t'en parler sur lettre... mais j'ai l'impression que la puce me ment sur certaines choses... elle prend peut-être une route où il va me falloir la plus grande fermeté. J'ai demandé à maman de vérifier si elle va bien à l'école." Des nouvelles de son "filleul" le célèbre braqueur Jean-Charles Willoquet, avec qui il organisa son évasion de la prison de la Santé où ils s'étaient connus, le rendent plus fier : "J'ai reçu la photo du plus jeune détenu de France à savoir mon filleul "Willy Willoquet" dans sa cour de promenade. c'est émouvant et triste à la fois !" La situation de son jeune protégé coupé de tout contact avec ses proches et les gens qui l'aiment, lui rappelle sa propre situation personnelle et les avanies de l'existence isolée d'un prisonnier : "Je me demande comment va réagir Martine quand on va lui enlever ? Enfin c'est le destin qu'elle a choisi et accepté. Elle paie cher le prix de l'amour... Vous le payez toutes "très cher"..." Afin de vite effacer cette morose et implacable vérité, Jacques Mesrine plonge dans l'humour potache et se moque affectueusement des défauts physiques de son amour : "J'espère que la bonne nouvelle va te rendre ton sourire. eh ! la mémé... boutons sur la gueule... ou pas ! Je t'adore... il ne fallait pas flirter avec "voyou" ! C'est lui qui t'as passé cela (sic) nanou d'amour, ton viejo pirate monte à l'abordage de tes lèvres.. et... !! tu coules ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et des forts sentiments dont il entoure les gens qu'il aime. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Fleury-Mérogis 29 Décembre 1976, 21 x 29,5 cm, une page recto verso.
Lettre autographe signée de Jacques Mesrine, datée du mercredi 29 décembre 1976, 66 lignes à l'encre bleue sur une page recto verso adressée à son amour de l'époque, Jeanne Schneider, grâce à qui le manuscrit de l'Instinct de mort fut discrètement sorti de prison. En angle supérieur gauche de la lettre, Jacques Mesrine a dessiné, aux feutres multicolores, un bouquet de fleurs. Une pliure horizontale inhérente à la mise sous pli, une petite déchirure en marge droite de la missive au niveau de la pliure. Jacques Mesrine, alors incarcéré à la prison de Fleury-Mérogis, se réjouit de recevoir autant de preuves d'amour et d'amitié dans les nombreux courriers que lui adressent ses proches. A son tour, il répondra à tous ses correspondants et plus particulièrement à madame Panco qui a fait preuve d'une grande humanité pour Jeanne Schneider: "Je vais envoyer mes voeux à madame Panco, comme je le fais chaque année... car je n'ai pas oublié ce que cette femme a fait pour toi... c'est une "femme de respect" doublée d'une personne très humaine... Il y en a dans l'administration (c'est rare)" L'indomptable Mesrine est plein de tendresse et de délicatesse pour Jeanne Schneider :"Je t'ai fait un petit bouquet de fleurs... pour me faire pardonner d'être si désagréable avec toi en ce moment." mais ne souhaite pour rien au monde changer et se soumettre aux volontés de quiconque : "que veux-tu je deviens un vieux con avec un maudit caractère... mais je suis comme je suis et n'ai pas l'intention de changer.. ou alors je ne serais plus moi. Je vais te dire une chose mon ange... que mon bouquin marche ou pas.. je m'en fouts... il n'est pas question pour moi de le reprendre à zéro pour le rendre plus doux." L'ennemi public N°1 se montre scandalisé par le traitement que lui réserve l'administration pénitentiaire après la publication de son ouvrage polémique "L'instinct de mort" : "En France la vérité fait peur. En ce moment je ne sors plus en promenade. .. 24 heures sur 24 dans ma cellule. c'est le pied ! La réforme quoi ! Que veux-tu que je fasse dans cette cour à la con par un froid pareil. Par contre j'ai la super forme ! " Il ne désespère pas d'obtenir une prochaine libération ou de recouvrer la liberté bientôt au grand dam de toutes les personnes qui préfèrent le voir bien enfermé : "ll va falloir que je demande une permission de... 10 ans. mais si ce jour arrive... combien vont faire dans leur slip... un bon nombre de grandes gueules qui profitent que je sois encagé pour jouer les "macs" mais moi libre... il n'y a plus de "macs". c'est beau de rêver..." Mais il évoque aussi toute la joie qu'il aura de revoir sa chérie tout prochainement même si sa condition de prisonnier lui pèse et le révolte de plus en plus : "J'espère que nous allons enfin retrouver notre sourire, je vais être le vrai petit mec adorable... enfin presque ! Je t'aime ma puce... mais cette détention me rend dingue, tellement je me sens impuissant devant la connerie ! " Rare et très belle lettre de Jacques Mesrine dans laquelle il fait montre de toute l'intense affection qu'il porte à sa compagne et du fort ressentiment qu'il nourrit à l'égard du système carcéral. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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