‎Weisberg (Gabriel)‎
‎Bonvin‎

‎Léon Bonvin. Une poésie du réel. 1834-1866.‎

‎<meta charset="utf-8"><span data-mce-fragment="1">Léon Bonvin ne connut pas la même notoriété que son demi-frère, François (1817–1887), qui était un peintre réaliste estimé au</span><span class="caps" data-mce-fragment="1">XIX</span><sup class="typo_exposants" data-mce-fragment="1">e</sup><span data-mce-fragment="1"><span data-mce-fragment="1">siècle. Sur sa vie, de rares sources et témoignages nous sont parvenus. La plupart furent écrits juste après sa mort précoce – et souvent en réaction à celle-ci – avant que la mémoire de sa carrière et de son œuvre ne s’efface. Forcé de consacrer ses journées au travail dans l’auberge familiale située à Vaugirard, Léon Bonvin peignit ses aquarelles loin du regard du milieu artistique et culturel parisien.<meta charset="utf-8"></span></span><p>Il puisa son inspiration dans son environnement immédiat: bouquets de fleurs champêtres simplement disposés dans un verre, natures mortes de cuisine, vues de la plaine encore rurale et ouvrière de Vaugirard. La sincérité avec laquelle il représenta la réalité de son quotidien conduisit à un art d’une poésie singulière. Ces œuvres intimes et touchantes de vérité constituent sans nul doute une grande découverte pour le public de la Fondation Custodia.</p><p>Si le catalogue recherche l’exhaustivité, un choix de près de soixante-dix œuvres de Léon Bonvin a été fait pour l’exposition. Près de la moitié de cette sélection est issue de l’important fonds du Walters Art Museum de Baltimore, constitué du vivant de l’artiste par le collectionneur américain William Walters (1820–1894). Nombre d’autres œuvres ont fait aussi le voyage depuis les États-Unis où Léon Bonvin reste très apprécié. Plus proches de nous et des six feuilles de Bonvin conservées à la Fondation Custodia, le musée d’Orsay possède également un important ensemble de treize dessins de l’artiste. Les collectionneurs privés ont eux aussi prouvé leur générosité en accordant de nombreux prêts à cette occasion.</p> Paris, 2022 Fondation Custodia 304 p., illustré, cartonnage éditeur. 21 x 28‎

‎Neuf‎

‎Les bains de Saint-Gervais (St.-Gervais), près du Mont-Blanc (en Savoie). Relié à la suite: 2) Voullonne, M., Mémoire sur la médecine expectante, Avignon 1776, 248 p. 3) Falletti, F.D.A., Mémoire ou observations pratiques sur les rhumatismes, la sciatique et la paralysie, Paris 1831, faux-titre (signé par l'auteur) + titre + 88 p. 4) Bonvin, C. J., Essai sur les eaux thermales de Loëche, Genève 1834, 104 p. avec une planche lithographiée (Vue de Loëche les Bains et passage de la Gemmi).‎

‎Paris et Genève, J.J. Paschoud, 1818, in-8vo, XIV + 1 f. (table des mat.) + 240 p. avec 1 planche dépliante gravée (vue de l'établissement thermal gravée par Matthey d’après J.-Ph Linck), reliure en demi-cuir de l’époque, avec fils dorés sur le dos et le titre: 'Mémoires', tranches jaunes, bon état.‎

‎L'auteur, André Matthey était médecin à Genève. La première partie est topographique avec l'itinéraire de Genève, les sites, l'histoire naturelle, l'eau, l'air et le régime des bains, il fait suivre une seconde partie sur les propriétés médicinales des eaux avec toutes les maladies traitables. Perret 2865 Image disp.‎

‎Bonvin raconté par lui-même.‎

‎6. Paris, Henri Laurens, 1927, in-4°, 153 pp + 102 photo engravings hors-texte, sewn, original stiff wrapper, edition limited to 500 copies. Printed ex-libris tipped-in on halftitle (Dr. Bonnette St. Germain-en Laye). Fine copy.‎

‎François Bonvin 1817-1887 : [exposition], Paris, Galerie Berès, [19 novembre 1998-9 janvier 1999]‎

‎Paris, Galerie Berès 1998 In-4 29,5 x 19,5 cm. Reliure éditeur pleine toile écrue, titre en brun sur le dos, vignette en couleurs contrecollée sur le premier plat, non paginé [198] pp., plus de cent reproductions en couleurs et en noir & blanc, bibliographie. Exemplaire en très bon état.‎

‎ Très bon état d’occasion ‎

‎La Succession Le Camus avec un frontispice dessiné et gravé par Fr. Bonvin. Les Amis de la nature avec un frontispice gravé par Bracquemond d'après un dessin de Gustave Courbet.‎

‎Paris, Poulet-Malassis, 1861 In-12 de (2) ff., XL, 141 pp., (1) f. - 324 pp., demi-maroquin citron à coins bordé d'un filet doré, dos à nerfs ornés de caissons de fleurons dorés et mosaïqués, têtes dorées, non rognés, couvertures et dos de papier bleu imprimé conservés (Champs).‎

‎Réunion, par Poulet-Malassis, de deux œuvres alors encore récentes (1858 et 1859) du chantre du réalisme. Le frontispice des Amis de la nature a été gravé par Bracquemond d'après Courbet: le portrait de l'auteur y figure dans un médaillon au milieu de natures mortes. Le frontispice de La Succession Le Camus a été dessiné et gravé par Bonvin. C'est avec ces traits incisifs si caractéristiques de son écriture réaliste - jusqu'au mauvais goût pour certains, dont les sensibles Goncourt - que Champfleury critique sévèrement la bourgeoisie provinciale dans deux récits délicieusement grinçants. Le succès qu'ils ont rencontré explique cette réédition. L'ensemble est précédé d'une notice d'Edmond Duranty, rédigée pour Les Amis de la Nature mais relative au style de l'auteur en général. Bel exemplaire en reliure de Champs. Talvard et Place, Bibliographie des auteurs modernes de langue française, II, Champfleury, n° 18. B., N.B. .‎