Omnibus 2009 In-4 broché, 213 pp;
Reference : 13432
ISBN : 2258080169
Dans ce cortège, côte à côte voici nos animaux familiers, chiens, chats, chevaux, et d'autres qui le sont moins, panthère, vipère, tamanoir. Ensemble, ils forment un bestiaire enchanté qui a ses stars - la chenille, la grenouille, l'oie - et ses fans, car, comme il y a des peintres animaliers, il y a des poètes animaliers. Aussi des noms reviennent-ils plus que d'autres : Les Histoires naturelles de Jules Renard, les Fables de mon jardin de Georges Duhamel. À les lire, on est frappé de la parfaite harmonie qui règne dans ce mariage entre l'artiste et son sujet, et une idée vient, irrésistible : il se pourrait bien que les bêtes aiment les poètes. Très bon état d’occasion
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Omnibus, 2009, in/4 broché, 213 pages. Belle mise en page, illustrations d'après les gravures anciennes.
"Le renard de La Fontaine, l'araignée de Hugo, le chat de Baudelaire, le condor de Leconte de Lisle, le pélican de Musset. Force est de le constater : les poètes délaissent volontiers les zéphyrs et les nymphes pour regarder trotter la souris et picorer la poule. Dans chaque portrait, on discerne les traces de cet amour d'enfant que nous portons aux animaux. La farandole est gaie, le jeu de mots y est à l'aise - C'est seulement dans ses rêves / Que le crocodile croque Odile - et la métaphore facétieuse - Une dinde ne sort jamais sans son ombrelle ! Les animaux sont aussi des allégories des passions humaines. On pense à La Fontaine bien sûr, mais il faut aussi citer la carpe mélancolique d'Apollinaire. Et ne pas oublier les génies que sont l'albatros-poète de Baudelaire, le loup stoïcien de Vigny, ou le coq d'Aragon qui, à lui seul, incarne l'épreuve et l'espoir d'un peuple sous le joug. Dans ce cortège, côte à côte voici nos animaux familiers, chiens, chats, chevaux, et d'autres qui le sont moins, panthère, vipère, tamanoir. Ensemble, ils forment un bestiaire enchanté qui a ses stars - la chenille, la grenouille, l'oie - et ses fans, car, comme il y a des peintres animaliers, il y a des poètes animaliers. Aussi des noms reviennent-ils plus que d'autres : Les Histoires naturelles de Jules Renard, les Fables de mon jardin de Georges Duhamel. À les lire, on est frappé de la parfaite harmonie qui règne dans ce mariage entre l'artiste et son sujet, et une idée vient, irrésistible : il se pourrait bien que les bêtes aiment les poètes."