Stock 1977 Édition de l’année 1973 ou 1977 suivant disponibilité dans le stock. In-8 cartonnage éditeur sous jaquette 22,3 cm sur 15. 461 pages. Jaquette légèrement déchirée avec manque sinon bon état. Bon état d’occasion.
Reference : 126583
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Manuscrit autographe d'un voyage à Naples. Deux cartes manuscrites légendées. [1816]. 1 vol. (100 x 165 mm) de 2 f. non ch., 251 pages chiffrées et 15 f. non ch. Veau fauve raciné, dos lisse, pièce de titre (reliure de l'époque). Manuscrit autographe de ce "journal italien", avec une carte du site de Pompéi et une carte de la baie de Naples, principalement la côte du Cap Pausilippe à Cumes.
Capitaine de vaisseau de la Marine royale sous l'Empire et la Restauration, l'officier recevra son titre de comte du roi Charles X en 1829, notamment pour ses services rendus pendant la guerre d'indépendance de la Grèce. Le marin a aussi fait campagne aux Antilles, à Saint-Domingue, à Anvers lors du siège de la citadelle (1832), à Naples, en Corse, en "Barbarie" (Alger et Tunis), en Syrie, lors de l'expédition d'Alger et dans les mers du Levant. La table établie au début du carnet contient des notes de traité de navigations ainsi que quelques autres à caractère historique et se clôt sur une grande partie consacrée à Naples. Cette partie consacrée à Naples et ses environs (p. 120-227), « en forme de journal » (enrichi de la lecture de guides), du 9 février aux environs du 21 mars 1816, est la plus importante et la plus intéressante. Il visite le comte de Narbonne, le comte de Préville, major général de la Marine, le général Danero, commandant de la Marine, la comtesse de Blacas, le consul général, tout en visitant plusieurs sites et monuments célèbres : la chapelle de Saint-Sévère de Pérouse, la cité de Portici, les grottes de Pausilippe et de Cumes, la cathédrale de Naples, la Solfatare, Pompéi, Herculanum et le Vésuve : « L'étonnement que m'avait procuré en arrivant la vue d'un tel spectacle m'avait ôté toute idée de danger, mais à mon retour, revenu sur le haut du cratère, je ne fus pas fâché d'abandonner cette lave en fusion et de sortir de ces lieux que les jets de pierre, la flamme et la fumée rendent fort dangereux ». Le comte Reverseaux a également dessiné à la plume deux cartes dépliantes légendées, placées en fin de volume : carte de la côte du Cap Pausilippe à Cumes, et un plan de Pompéi avec indication des fouilles faites « sous les Français » et « sous Murat ». Détail de la composition du manuscrit : pages 1 à 27 : « Observations sur la manière de commander un quart à la mer » ; pages 28 à 32 : « Manière de remplacer son gouvernail perdu à la mer » page 33 à 34 « Tyran d'eau du Vau L'Auguste » et « la Goëlette La Bacchante » ; pages 35 à 70 : « Chronologie de quelques hommes illustres de l'Antiquité » et « Description de l'Homme a son dernier moment » ; pages 72 à 82 : « Louis XIV et les hommes les plus illustres de son siècle, morceau extrait d'un discours de l'abbé Maury » ; pages 82 à 90 : « M de M. de B... pour connaître la stabilité d'un bâtiment » ; « Méthode pour changer une b. d'. » ; « Méthode pour changer un mât d'... » ; « Table des corrections à faire pour connaître l'heure des marées » ; « Heures de l'établissement des différents ports » ; pages 92 et sq. : « Aperçu sur les figures de la langue française » ; « Quelques détails sur Naples et ses environs » ; « Dimension du gouvernail d'un vaisseau » ; « Pensées détachées » ; « Des exagérations d'un voyageur » ; « Elvire, anecdote » ; etc.
Édition originale. Un des 20 premiers exemplaires réimposés sur chine. Reliure signée de Marius Michel. Paris, Fasquelle, 1900. 1 vol. (165 x 255 mm) de 1 f., [4] et 519 p. Maroquin brun, dos à nerfs orné de filets à froid, tranches dorées sur témoins, filets à froid sur les coupes, contreplat à encadrement orné d'un jeu de sept filets, couverture conservées (reliure signée de Marius Michel). Édition originale. Un des 20 premiers exemplaires réimposés sur chine (n° 18).
Une première version du Journal d’une femme de chambre avait paru en feuilleton, dans L’Écho de Paris du 20 octobre 1891 au 26 avril 1892. Une deuxième version, fortement remaniée, reparaît dans la dreyfusarde Revue blanche au cours de l’hiver 1899-1900 ; et c’est à partir d’elle que sera établie l’édition en volume chez Charpentier-Fasquelle en juillet 1900. Le Journal est dédié à Jules Huret, qui avait publié dans son Enquête sur l’évolution littéraire (1891) le récit d’une conversation qu’il avait eu avec Octave Mirbeau quelque temps avant la publication en feuilleton. Dix ans plus tard, l’écrivain lui offrira un exemplaire sur chine du roman publié, « un violent réquisitoire contre les maux dont souffre la société moderne [qui] unit la satire des mœurs familiales à une assez trouble sensualité » (Dictionnaire des Œuvres, III, 854). Quatre adaptations en ont été faites au cinéma – dont celle, célèbre, de Bunuel, et plusieurs dizaines d’adaptations au théâtre, en France et à l’étranger. Signalons qu’il existe quelques exemplaires imprimés sur papier jonquille, au moins deux (exemplaire Pierre Bergé, sans provenance, et exemplaire Sicklès/Heilbronn, pour Jean Richepin). Mirbeau possédait, pour lui et son épouse, des exemplaires sur chine. De la bibliothèque Raoul Simonson, avec ex-libris.
Paris, La Table Ronde, (mars) 1993. 1 vol. (170 x 245 mm) de [96] p. Broché, non coupé. Édition originale. Un des 60 premiers exemplaires sur Rivoli, celui-ci hors commerce (n° 52).
En 1936, à l'âge de treize ans et demi, Blondin est pensionnaire chez les maristes de Senlis. Ses parents, peu enclins à assumer leurs rôles, l’ont placé dès l’âge de neuf ans dans un pensionnat. Mais c’est au lycée Louis-le-Grand, où il reste un élève moyen mais aimant la lecture, qu’il se met à écrire et découvre sa vocation. C'est en tout cas ce qu'il laisse entendre dans son journal intime, qu'il tient chaque jour, ici reproduit en fac-similé. Il faut «regarder les choses en farce», plaidait-il. Dès cette jeunesse, il préfére l'amitié aux honneurs, le panache à l'ambition, l'insouciance à la raison et écrit pour recoudre les morceaux d'une vie sourdement partie en lambeaux : «Très vite, confie-t-il, il m'est apparu que je serais moins un romancier d'aventures que de mésaventures.»
Paris, Edouard Champion, (30 mars) 1926 1 plaquette (160 x 250 mm) de [22] ff. de plus petits format (140 x 230) et 13 ff. sur papier vert. En feuilles, sous couverture verte imprimée. Phototypie selon le procédé Jacomet d'un extrait manuscrit du journal de Léautaud concernant Remy de Gourmont. Exemplaire hors commerce, justifié et signé : « exemplaire pour Henri Jonquières. Paul Léautaud ».
Paris, Edouard Champion, (30 mars) 1926 1 plaquette (160 x 250 mm) de [22] ff. de plus petits format (140 x 230) et 13 ff. sur papier vert. En feuilles, sous couverture verte imprimée. Phototypie selon le procédé Jacomet d'un extrait manuscrit du journal de Léautaud concernant Remy de Gourmont. Tirage à 109 exemplaires justifiés et signés par Léautaud (n° 74).