Emile-Paul 1929 In-4 broché, couverture rempliée, 20 pp. n. ch., n. coupé. Couverture fânée, mors fendillés
Reference : 12527
Traduit par Armand Gody. Un des 70 exemplaires numérotés sur Hollande. Frontispice signé de Mariette Lydis. Bon état d’occasion
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Fondation Rollei, 1986. In-4, 24 x 32 cm, broché, couverture à rabats, (32 pages). Ouvrage publié à l’occasion de la remise à Roger Corbeau du premier Grand prix Rollei d’or des photographes de plateau. Il réunit de très belles photos d’acteurs (Morgan, Signoret…) légendées par Roger Corbeau lui-même. Etat neuf.
À Nancy, par Jacob Garnich 1619 , À Nancy, par Jacob Garnich 1619 [Nancy, Cayon-Liébault, 1839 ; Impr. de P. Trenel à St Nicolas-de-Port] ; in-8, cartonnage illustré d’éditeur. 12 ff. n. ch., 141 pp., 1 f., XIV pp., 1 f. (à Messieurs de la Société des bibliophiles français).Réimpression à petit nombre d’un volume extrêmement rare. Apologie théologico-baroque du corbeau par un curé lorrain qui exerçait à Einville-au-Jard près de Lunéville, résidence du duc Henri II de Lorraine auquel le volume est dédié. Le corbeau, symbole de toutes les perfections, illustre aussi bien l’héroïque Maison de ce prince que le “souverain Corbeau Jésus-Christ” et les paroissiens du curé. “Il suffit, je crois, de citer à sa date ce volume rare et recherché, qu’une impression récente a fait connaître, sans diminuer le prix que les bibliophiles curieux attachaient à l’édition originale. Le temps n’est plus où les cataloguistes, et même les bibliographes, classaient dans l’histoire naturelle cette singulière apologie des paroissiens de Messire Uzier, que dans tous les lieux d’alentour, et de temps immémorial, on saluait méchamment du nom de Cras, à cause du nombre prodigieux de corbeaux qui peuplaient le parc d’Einville, fatiguant les échos de leurs croassements. L’intitulé, d’ailleurs, laisse assez voir que, désespérant de faire tomber en désuétude le fâcheux sobriquet, dont il lui semblait peut-être que l’offense rejaillissait sur sa robe, le bon curé d’Einville avait imaginé d’en faire un titre d’honneur, et de réhabiliter dans l’opinion publique l’oiseau mal famé dont le mot Cra est encore aujourd’hui la dénomination populaire en Lorraine.” Beaupré. Recherches sur les commencements de l’imprimerie en Lorraine. pp. 329-330 qui ajoute, au sujet de cette réimpression : “Le seul reproche, si c’en est un, qu’on puisse faire à cette réimpression, due aux soins de M. J. Cayon, c’est d’être beaucoup trop belle, comparativement à l’édition originale, dont elle est l’exacte copie, page pour page et mot pour mot.” Les XIV pp. de la fin sont de l’éditeur J. Cayon, avec un titre illustré spécial, une gravure montrant l’église d’Einville et une vignette sur bois montrant un corbeau.Exemplaire avec le cartonnage de l’éditeur illustré sur les 2 plats. Les verso du 1er f. (blanc) est illustré d’une gouache montrant un corbeau coiffé, une église et un paysan.
2009 Milady, 2009 - In-8 broché couverture éditeur -430 pages
Bon état
Nancy, Cayon-Liébault, 1839 ; in-8 de xii-[2] pp., [12] ff., 141 pp., [1] f., cartonnage bleu illustré de l'éditeur.
Réimpression soignée d'une curieuse et très rare défense du corbeau publiée à Nancy en 1619. L'auteur était curé d'Einville-au-Jard, près de Lunéville, où se trouvait une résidence de chasse des ducs de Lorraine envahie par des nuées de corbeaux. Antoine Uzier, dans un langage amphigourique, archaïque et outrancier, réfute un à un les défauts associés à cet oiseau – couleur, voix, haleine, bec courbé... – et prétend au contraire qu'il faut voir dans le corbeau un messager divin protecteur de la maison de Lorraine. Le texte est accompagné d'un titre gravé, d'une préface de Jean Cayon, illustrée de deux vignettes représentant l'église d'Einville et un corbeau. « Le seul reproche, si c'en est un, qu'on puisse faire à cette réimpression, due aux soins de M. J. Cayon, c'est d'être beaucoup trop belle, comparativement à l'édition originale, dont elle est l'exacte copie » (Beaupré). Tirage à petit nombre, dédié par Cayon à la Société des Bibliophiles françois. Exemplaire conservé à toutes marges, provenant de la bibliothèque de Solières, avec ex-libris. Le joli cartonnage illustré de l'éditeur est usé et bruni mais le papier est resté pur.
[André Girard] - EDGAR POE. AN. GIRARD (André Girard), illustrateur.
Reference : AMO-4523
(1929)
Sans lieu, sans nom, sans date [1929] "Cet ouvrage a été tiré à 110 exemplaires sur pur fil Lafuma. Exemplaire N°17" (mention imprimée au bas de la page de titre. 1 volume grand in-4 (30,5 x 25 cm) de 38 feuillets non chiffrés dont la page de titre, 18 lithographies hors-texte dont 4 ont été coloriées à la main par l'artiste, en tête de chaque paragraphe on trouve 18 lithographies tirées en noir (plus petites). Reliure d'artiste en maroquin noir avec papier peint à la main ciré encastré dans chacun des deux plats, dos lisse titré à la verticale en grandes lettres d'or, auteur doré à l'horizontale en tête du dos, doublures et gardes de papier vert d'eau, charnières de même maroquin noir, non rogné, couverture imprimée en noir conservée. (reliure signée J. CRISTOFINI). Parfait état de la reliure. Intérieur très frais sans rousseurs. A noter deux ou trois petites déchirures marginales sans gravité.
Tirage unique à 110 exemplaires d'après la page de titre. Exemplaire de dédicace offert par l'artiste "à son vieux Chassagny et à sa charmante femme, avec mes vœux pour 1930. [signé] An Giard" André Girard, natif de Chinon, orphelin dès 1915, il intègre alors l'École nationale supérieure des arts décoratifs puis en 1916 l'École des Beaux-Arts. Fuyant les bombardements la famille se réfugie en 1918 à Saumur chez les grands-parents. C'est là qu'il rencontre le peintre Georges Rouault dont il devient l'élève et l'ami. Il sera également inscrit dans l'atelier de Pierre Bonnard. Il dessine déjà régulièrement. Libéré de ses obligations militaires en 1923, il exerce alors les métiers de peintre, caricaturiste, décorateur de théâtre et affichiste publicitaire. En 1925 il est lauréat du concours pour l'affiche de l'Exposition internationale des arts décoratifs. Il réalise, entre autres, les affiches publicitaires de Duco (1928-29), Peugeot (1930), Mercier Frères (1930), les cigarettes Gitanes (1930), Marconi (1935), Dubonnet, The Capehart, Shell. Dans les années 1930, il est l'un des affichistes en vogue à Paris. Il se marie le 5 avril 1924 à Asnières-sur-Seine avec Andrée Jouan et s'installe à Levallois-Perret, où naissent ses deux premières filles, Évie (qui épousera le pianiste Jean Casadesus) et Gabrielle dite Danièle (qui sera actrice sous le nom de Danièle Delorme), puis à Neuilly. Il commence également une longue collaboration avec Columbia dont il illustrera de nombreuses pochettes de disque et dont il dessine le logo. Il travaille également comme scénariste et acteur du cinéma parlant à ses débuts, cosignant notamment avec Jean Renoir le scénario de La Chienne (1931). Dès l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, il publie de nombreux dessins politiques dans la presse, Les Échos, Paris-Midi, Paris-Soir, Match, Marianne, Le Rire. Fin 1940 il fonde avec un ami le Réseau Carte (réseau de la Résistance antiallemand, antigaulliste, anticommuniste et anticollaborationniste). Il part pour les Etats-Unis en 1943. s'active au sein du courant antigaulliste. Il y donne des conférences et écrit des articles et des livres où il manifeste son opposition à la fois aux Britanniques et aux Gaullistes. À New York, il peint des toiles d'inspiration religieuse (chemins de croix, apocalypse...). En 1950, il utilise une technique qu'il nomme peinture sur lumière, peignant directement sur de la pellicule selon le procédé inventé par Norman McLaren dans les années 1930. En 1952, il réalise la décoration de plusieurs églises à New-York, dans le Vermont, chapelle du Mont Mansfield, et en Californie, la Saint Ann Chapel à Palo Alto dont il peint les vitraux. George Stevens lui commande 352 toiles de scènes bibliques pour le film La Plus Grande Histoire jamais contée (1965). Il meurt à Nyack, aux États-Unis, le 2 septembre 1968, où il est enterré. Cette édition illustrée du Corbeau d'Edgar Poe n'est nulle part documentée. Très tôt dans la production de l'artiste, ce livre n'est cité nulle part. Le tirage a-t-il été moindre que celui annoncé ? Les exemplaires ont-ils été détruits accidentellement ? C'est une possibilité. Quoi qu'il en soit il s'agit d'une superbe interprétation du texte de Poe. Nous ne savons pas de quelle imprimerie sort le texte (la typographie est très agréable et en grands caractères) ni même de quel atelier sortent les lithographies. Ce livre n'est pas présent au Catalogue Collectif des Bibliothèques de France (donc absent de la Bnf). La reliure est signée J. Cristofini. Ce nom de relieur est inconnu à Fléty (Dictionnaires des relieurs contemporains). La reliure est d'une finesse d'exécution et décorée de manière très artiste, ce qui dénote un relieur de grande maîtrise. La seule mention de ce relieur se trouve dans un catalogue d'acquisitions (Enrichissements de la Bibliothèque nationale 1961 - 1973, reliure signée J. Cristofini sur un ouvrage de René Char orné de lithographies de Georges Braque, édition de 1963). Notre reliure doit dater des années 1950 ou 1960 ? Aucune information n'apparaît sur ce relieur dont l'activité a du être très courte ou interrompue brutalement. Provenance : de la bibliothèque Marcel Chassagny (1903-1988) industriel fondateur en 1941 de la société MATRA. Au moment de cette dédicace Marcel Chassagny est âgé de seulement 27 ans et est alors un ami de l'artiste André Girard (1901-1968) lui même âgé alors de 28 ans. Les routes des deux amis ont divergé à l'arrivée de la guerre, semble-t-il sans plus jamais se recroiser. Superbe exemplaire finement relié d'un très beau livre illustré rare.
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