S.l.n.d. [Genève, Cramer] 1764 1765 2 volumes in-8 veau marbré, dos lisse orné, pièce de titre, XVI- 386- 2- 304 pp. Vignette de titre figurant des instruments d’astronomie signée “I.B". Rares rousseurs et brunissures. Charnières int. fragiles. Reliure un peu fanée, coiffes sup. restaurées.
Reference : 12442
Edition originale de ce recueil d’une trentaine de pièces divertissantes écrites en vers ou en prose sous divers pseudonymes. Bon état d’occasion Edition originale
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Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade", 1977-1979. 2 volumes In-12 reliés (17,5 x 11 cm), reliure éditeur plein cuir vert, dos lisse orné de filets dorés, jaquette blanche imprimée, rhodoïd, étui de carton gris de l'éditeur, 1776-1824 pages - Édition de Louis Forestier. Préface d'Armand Lanoux. Le volume contient : Contes et nouvelles publiés entre 1875 et mars 1884 - Supplément.- Le volume II contient : Contes et nouvelles publiés entre avril 1884 et 1893 - Contes posthumes. Appendice : Contes ajoutés - Supplément. Petit manque en bas d'un rhodoïd, très bon état par ailleurs.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade", 1974-1979. 2 volumes In-12 reliés (17,5 x 11 cm), reliure éditeur plein cuir fauve, dos lisse orné de filets dorés, jaquette blanche imprimée, rhodoïd, étui de carton gris de l'éditeur, 1776-1824 pages - Édition de Louis Forestier. Préface d'Armand Lanoux. Le volume contient : Contes et nouvelles publiés entre 1875 et mars 1884 - Supplément.- Le volume II contient : Contes et nouvelles publiés entre avril 1884 et 1893 - Contes posthumes. Appendice : Contes ajoutés - Supplément. Petit ex-libris. Très bon état.
Amsterdam [Montauban] sans nom 1770 2 tomes reliés en 1 vol. in-16° (163 x 101 mm), [1] f. - vi pp. - 161 pp. - [1] f. - 104 pp. - [2] ff., demi-chagrin violine, dos lisse, plats de papier chagriné (reliure postérieure, second quart du XIXe siècle)
CURIEUX MÉLANGE DE CONTES LÉGERS, ANTICLÉRICAUX ET GRAVELEUX, VOIRE NAUSÉABONDS Édition en grande partie originale de ce très rare recueil de 88 contes (daprès la préface de léditeur, une douzaine dentre eux avait déjà été publiés). La plupart de ces pièces en vers sont dues à Siméon Fagon, dit Valette ; une vingtaine dautres sont de Vergier (« Le Mal dAventure », « Le Tonnerre »...), Grécourt (« Les Bottes », « Le Pucelage »...), Ferrand (« Les Doigts bénis »), La Monnoye (« La Rage dAmour »), Piron (« LAne et le Cordelier ») ou encore Voltaire (« La Mule du Pape » ) - ce-dernier avait pris Valette, recommandé à lui par dAlembert, comme modèle de son « Pauvre Diable ». Contes de Perrault mis en vers ("Le Petit Chaperon Rouge", "Les fées", "La Barbe Bleue") y côtoient réécritures de contes arabes ("Les Trois Bossus"), anecdotes rimées (impliquant souvent un ecclésiastique humilié ou un amant dissimulé dans un placard) et une 50aine de pièces graveleuses, concentrées surtout dans la dernière partie de l'ouvrage. Ainsi, dans "Le Trésor", le Diable trompe un homme pour le pousser à déféquer dans la bouche de sa femme. Dans "La Reine de Cadie", un homme entre possession d'un anneau magique qui lui permet d'allonge son sexe - mais l'anneau est perdu, et cause bien des ennuis au prélat qui le ramasse sans connaître son pouvoir : "Et son instrument de paroître / D'autant plus dur, d'autant plus long / S'il continue encore de la même façon / Il passera par la fenêtre" (p. 49). "Les deux rats" met en scène le dialogue de deux rats ayant surpris les ébats d'un couple : le premier "dans le plus prochain trou brusquement se jeta [...] Mais le maudit Mitron m'a bourré tout son sou / Avec je ne sais quoi qu'il poussoit à mesure / Que pour sortir je voulois avancer : Il m'a coigné le nez [...] / Ce gros et long je ne sais quoi / Prenant enfin congé de moi / M'a craché, par mépris, au visage". Le sort du second rat n'est pas plus enviable : "Dans l'encoignure d'une cuisse / Sans grouiller m'étant cantonné [...] / Deux boules, qui pendaient à son chien de derrière / Sans cesse allant, venant, coignoient mon nez aussi" (p. 52) Deux des pièces apparaissent dans deux versions : l'une, "Le Don de la Nayade", apparaît une fois mise en vers par Jacques Vergier, et une autre fois par Valette ("Richardet"). Siméon Valette (1719-1801), professeur de mathématiques à Montauban, séjourna à Ferney chez Voltaire ; il laissa, en plus de ces contes, un Traité de Trigonométrie Sphérique et un poème portant sur lastronomie, « La Lumière », paru dans le Mercure. PROVENANCE : Philippe-Louis de Bordes de Fortage, ex libris « Ph-L. des Bordes de Fortage » contrecollé au contreplat supérieur. Bibliophile bordelais de renom issu dune famille de parlementaires reconvertis dans le commerce. Les 3 ventes de sa bibliothèque en 1924, 1925 et 1927, marquèrent les esprits. TOURLET, « Anecdote sur le Pauvre Diable de Voltaire et sur le personnage qui en a fait naître lidée ». In Magasin Encyclopédique, t. II, 1811, pp. 68-81. Manque à la BnF. Deux bibliothèques en France : Bordeaux, Humathèque Condorcet. Aucun exemplaire à létranger. Note bibliographique manuscrite (daprès Barbier 747) insérée à la reliure. Légers frottements à la reliure. Déchirure marginale aux pp. 27-28
LA FONTAINE (Jean de) / HOOGHE (Romeyn de, ill.) / Eisen (Charles, ill.)
Reference : 478
Paris Adolphe Delahays 1858 - Paris : [s.n.], 1858 2 vol. in-12° (165 x 106 mm), [3] ff. - [1] pl. - ci pp. - [1] pl. - [1] f. - 257 pp. - [87] pl. + [1] f. - [222] pp. numérotées de 259 à 480 - [52] pl., cartonnage à la bradel, demi-veau rouge estampé d'un quadrillage, dos lisse orné, tranches naturelles, non rognée en gouttière et en queue (Reliure de l'époque)
UN PROTOTYPE D'ÉDITION ILLUSTRÉE PAR LES SUITES GRAVÉES ANCIENNES Édition non illustrée, truffée de pages de titre imprimées sur papier filigrané « T. DE LA RUE & Cie » ainsi que de 2 célèbres suites de gravures pour les Contes. Cet exemplaire unique pourrait avoir été établi en vue d'un projet d'édition illustrée. On y trouve : 1. Une copie en contrepartie de la suite de 59 gravures réalisée par Romeyn de Hooghe pour la première édition collective et première illustrée des Contes, parue chez Henry Desbordes à Paris en 1685. Gravures découpées avec titre du conte contrecollées sur feuillets blancs. Suite complète, avec le frontispice portant le titre « Contes de Mr. La Fontaine enrichis de taille-douce ». Seule illustration contemporaine de ces récits licencieux, la suite de De Hooghe est considérée comme un chef d'oeuvre. 2. Une copie en contrepartie de la suite des 81 gravures (seconds frontispices et vignettes in-texte non-compris) réalisées par Charles Eisen pour l'édition dite « des fermiers généraux" (Amsterdam [Paris], 1762). La figure illustrant « Le cas de conscience » apparaît en 2 versions, l'une « couverte » (sexe de l'hermaphrodite censuré) et l'autre « découverte ». La plupart des gravures de cette seconde suite, non-signées, semblent être issues de la contrefaçon « assez jolie » de 1777 (Cohen I 571-572). 5 d'entre elles, signées « Boily », « C. Boily » ou « Boily sculp » semblent provenir de la contrefaçon d'Amsterdam, 1764 (Cohen I 571), jugée comme la plus réussie. D'autres gravures portent les signatures « Binel 1763 » (« La courtisane amoureuse »), « Milcent sc » (« A femme avare galant escroc », « Le Magnifique ») ou encore « Balibeth [?] » (« La coupe enchantée »). 3. Un portrait de l'auteur gravé par Ingouf Junior d'après Hyacinte Rigault (1778). 4. Deux culs de lampe imités des culs de lampe de Chouffard pour l'édition des Fermiers généraux, découpés et rapportés. Soit 141 planches et deux culs de lampe. PROVENANCE : Victor Diancourt (1825-1910) : Ex-libris gravé à la devise « Eligere Colligere Legere » contrecollé au contreplat supérieur. Bibliophile, homme politique et écrivain, Victor Diancourt fut maire de Reims, sénateur de la Marne et président de l'Académie de Reims. À sa mort, la plus grande partie de ses livres furent légués à la bibliothèque municipale de Reims. Toutefois, près de 16 000 volumes disparurent en 1917 dans l'incendie de l'Hôtel de ville, où ils étaient entreposés. Les quelque 3000 ouvrages survivants firent en 2016 l'objet d'une exposition organisée par la Bibliothèque municipale de Reims (« Le goût des livres : Victor Diancourt, collectionneur champennois »). Quelques frottements. Un cahier décalé, gravure imitée de De Hooghe pour « On ne s'avise jamais de tout » légèrement rognée, quelques rousseurs.
Gallimard NRF "Bibliothèque De La Pléiade", 1996. In-12 relié (17,5 x 11 cm), reliure éditeur plein cuir rouge, dos lisse orné de filets dorés sous rhodoïd et étui blanc imprimé de l'éditeur, 2176 pages, 80 ill.. - Édition et trad. du chinois par Rainier Lanselle. Ce volume contient :Dans les années 1640, à la veille de la chute de la dynastie Ming, Feng Menglong, éditeur dans la ville de Sushou, eut l'idée de constituer une anthologie de quarante contes puisés dans divers recueils à succès, parfois très anciens. Ce florilège d'histoires piquantes ou édifiantes, galantes souvent, décrit la vie de la société de l'époque, ses coutumes, ses superstitions. Écrits en langue vulgaire, c'est-à-dire dégagés du canon des grands classiques chinois, et reprenant les thèmes chers aux conteurs publics, ces textes - anonymes parce que considérés comme subversifs - sont un minutieux assemblage de diverses anecdotes, chaque chapitre étant composé d'une ou de plusieurs histoires préliminaires, sortes de parades aménagées pour allécher le lecteur, mais aussi pour le placer dans une certaine disposition d'esprit avant d'aborder le conte principal. L'agencement des contes au sein même du recueil est lui aussi très étudié ; ils fonctionnent deux à deux, et le dernier conte renvoie au premier formant ainsi une boucle. Cette ingénieuse disposition est signifiante : en imprégnant le lecteur, la contagion gagne les personnages ; d'un chapitre sur l'autre les situations, insensiblement, prennent un tout autre relief.Cette nouvelle traduction présente pour la première fois l'intégralité des Spectacles curieux d'aujourd'hui et d'autrefois. Très bon état.