Denoël 1984 In-8 broché 23,1 cm sur 15,0. 456 pages. certaines pages écornées. couverture brunie. Bon état d’occasion.
Reference : 124289
ISBN : 2207205983
Louise Servicen (Traduction) Bon état d’occasion
Librairie de l'Avenue
M. Henri Veyrier
Marché aux Puces. 31, rue Lecuyer
93400 Saint-Ouen
France
01 40 11 95 85
Conforme aux usages de la profession. Paiement avec votre carte bancaire par Paypal ou en V.A.D. (Vente à distance sur le site), par virement ou chèque. Les frais de port sont de 9,50 € pour la France pour les colis de moins de 5kg en colissimo (ou 4,50 € en Mondial Relay), 12 € pour les pays de l'Union Européenne (sauf Espagne) en Mondial Relay. Nous consulter pour les autres pays et livres au dessus de 5kg. Notre téléphone : 01 40 11 95 85.
Librairie Plon, Paris, 1958. Deux volumes in-8, reliure toile éditeur de couleur rouge sous rhodoïd, signet, xxix-432 pp et 478 pp. I. Histoire des Carnets par André Bruel. - Notes sur l'illustration. - Biographie. - Carnet 1. 1828 à Carnet 31. 1837 et II. Carnet 32. 1838 à Carnet 54. 1855.
Avec 29 illustrations en noir et blanc en hors-texte dans chaque volume. --- Plus d'informations sur le site archivesdunord.com
Phone number : 01 42 73 13 41
Vendôme, Libraidisque, 1983, in-8, br., 88 p., carnets recueillis, annotés et adaptés par Gérard Ferrand.
L’auteur entre dans la 3e compagnie de mitrailleuses du 53e RI de Perpignan, en ligne au Mont Têtu, en Champagne. En octobre, il gagne Dommiers, dans l‘Aisne jusqu’au début de 1917 où il monte dans le terrible secteur des Eparges. Il y connaît la guerre de tranchées dans un secteur bouleversé par les mines et sous le bombardement permanent des minenwerfer. A l’été 1917, il occupe à nouveau le secteur des Monts de Champagne et c’est à Verdun qu’il échoue au début de septembre, au tunnel de Tavannes, pour quelques jours. Il retourne en Champagne quand la situation alliée défaille sur la Somme. Il arrive en pleine bataille à Ailly-sur-Somme le 3 avril 1918. Constatant que « je n’ai que 21 ans et je suis le plus ancien de la compagnie » (page 60), il répond alors une demande de volontaires pour le poste de mitrailleur aérien. Contre toute attente, il part le 8 mai pour le 1er groupe d’aviation de Dijon commencer sa formation. Il change radicalement de condition, travaille correctement et est désigné « bombardier de jour » au camp de Châteaudun. Mais avant qu’il y parvienne, au cours d’une « épreuve de hauteur », l’avion, touché par un éclat d’obus au-dessus des lignes, atterrit en territoire ennemi. Buffereau est fait prisonnier avant même d’avoir été combattant aérien, le 28 septembre 1918. (Prouillet, CRID14-18) Ex-libris et classification bibliographique Collection Claude Parent. Bon état
Carcassonne, Fédération audoise des œuvres laïques, 1984, in-8, br., dos muet, 65 p. Contient trois carnets insolites sur la Grande guerre: Charlotte Moulis «Six mois de front inoubliables»- Émile Bonneval «Le prisonnier aux mille tours» - Étienne Loubet «Ma campagne de Sibérie».
Ex-libris et classification bibliographique Collection Claude Parent. Bel exemplaire
France-Empire, 1977, fort gr. in-8°, 611 pp, broché, couv. à rabats, bon état
Les Carnets secrets d'Aristide Corre (Dagore pour la Cagoule). — La Cagoule ! Mystérieuse cagoule. Si mystérleuse qu’aujourd’hui encore, devant l’absence d’archives, de documents officiels (Ia plupart des dossiers de police et d’instruction ont été pillés ou simplement épurés pendant Ia Seconde Guerre mondiale par d’anciens Cagoulards) et surtout devant le truquage des pièces fournies aux divers interrogatoires d’avant-procès, devant les faux témoignages, les repentirs, les aveux extorqués et repris, les alibis fabriqués, les dénonciations, les soutiens politiques et militaires, journalistes, écrivains, historiens, en sont à s’interroger sur Ia réalité de ses actions de commando ou de plastiquage, l‘organisation interne du mouvement, son financement, son armement, ses relations avec les facismes italien, espagnol, allemand... La Cagoule – organisation secrète d’action révolutionnaire – fondée en 1936 par des membres dissidents de l’Action française, deçus et irrités par « le manque de combativité » du vieux mouvement royaliste et nationaliste, devant Ia « montée et les dangers » du Front Populaire et du communisme, avait son chroniqueur quotidien et, jusqu’à Ia pubIication de ce livre, chacun l’ignorait. Les Carnets d’Aristide Corre (Dagore pour Ia Cagoule) contiennent Ia plupart des secrets de I’organisation terroriste. Comment imaginer que celul, sans qui sans doute, le fondateur Eugène Deloncle, n’aurait rien entrepris, alt pu commettre l’imprudence de confier chaque jour à des cahiers : notations, réflexions, commentaires, informations concernant les crimes et les objectifs de la Cagoule. Assurément, nul homme n’aurait été plus mal choisi pour occuper le poste de chef du Deuxième Bureau, chargé du renseignement et de Ia mise en place des actions de l’organisation. Ce besoin d’écrire – noir sur blanc – qul est refusé à tout agent secret, Dagore allait se montrer incapable de le réprimer et, lorsque le policier Jobard perquisitionnera chez lui, les carnets reliés – racontant tout ou presque tout – seront là, bien rangés à quelques centimètres du bout de son nez, sur les rayons de la bibliothèque. II est vrai que Ia police a des excuses de ne pas avoir poussé plus loin ses investigations, elle venait de trouver chez Dagore une grande liste d'« abonnés » de I’O.S.A.R., ce qui permit, indicateurs infiltrés aidant, de mettre pratiquement fin à l’organisation. C’est par hasard que Christian Bernadac a retrouvé les précieux carnets secrets d’Aristide Corre et a décidé de les publier et de les présenter en les commentant. La vie d’Aristide Corre, telle qu’iI Ia raconte sans rien cacher ni de son action, ni de ses amours, est un document humain qul révèle un personnage hors série... — "En poursuivant des recherches sur les camps de concentration, le journaliste Christian Bernadac fut amené à rencontrer, en 1969, le père Joseph Fily, déporté à Dachau et ancien Cagoulard. Ce dernier lui communiqua les carnets d'Aristide Corre, qu'il avait en dépôt depuis 1942. Aristide Corre, dit Dagore, fut le chef du 2e Bureau de la Cagoule. Ami d'enfance d'Eugène Deloncle, il le suivit à l'Action Française, puis dans la constitution de l'organisation clandestine qui devait renverser le régime honni par l'extrême-droite. Recherché par la police française, Dagore se réfugia à Saint-Sébastien en octobre 1937 et il vécut en exil en Espagne jusqu'à la défaite de 1940. Engagé dans la Résistance, contrairement à ses amis Deloncle, Filliol et Darnand, il fut fusillé à la prison du Cherche-Midi le 31 mars 1942, sous la fausse identité de Claude Meunier, ce qui explique qu'à la Libération la police le recherchait toujours. Bernadac vient de publier ces carnets sous la forme de larges extraits annotés qui, au-delà des renseignements fournis sur l'Organisation Secrète d'Action Révolutionnaire, apportent une meilleure compréhension de la psychologie des principaux Cagoulards, tels que Deloncle, Filliol, Jeantet, sans oublier l'auteur méconnu, écrivain manqué qui mêle l'introspection à la conspiration. Il peut paraître surprenant de voir le responsable du 2e Bureau d'une organisation clandestine tenir régulièrement un journal dans lequel il consigne des notations parfois détaillées sur les réunions auxquelles il a participé ou sur les projets de "coups" à monter, même si elles apparaissent sous une forme qui n'est pas toujours très claire pour le non- initié. C'est ce qui fait l'intérêt de cette publication originale qui nous permet de mieux connaître le milieu Cagoulard, à défaut de tout savoir sur le "Complot" et ses prolongements. Aristide Corre signale souvent qu'il ne peut encore noter dans son journal ce qu'il a vu ou entendu le jour même, mais il y revient à coup sûr les jours suivants avec des précisions de plus en plus nettes, qu'il s'agisse du trafic d'armes, de la suppression de traîtres et d'ennemis ou de la constitution de dépôts d'armes et de munitions dans la région parisienne. Il écrit plus librement après son exil en Espagne, certes, mais sa situation d'isolement et de dépendance le préoccupe de plus en plus, au détriment des notations politico-militaires, qu'elles concernent la situation française ou la guerre civile. C'est pourquoi le lecteur reste souvent sur sa faim, à moins qu'il n'apprécie l'étalage des états d'âme et des phantasmes de l'auteur. La lecture de ces carnets apporte la confirmation que la Côte d'Azur a constitué pour la Cagoule un secteur important, que ce soit pour le trafic d'armes ou pour les contacts avec les services spéciaux italiens. Joseph Darnand est intimement lié à ces deux affaires et son nom revient souvent sous la plume de Dagore." (Jean-Louis Panicacci, Cahiers de la Méditerranée, 1977)
2005 Editions SATCAR, Collection "Les Carnets de route" - 2005 - Coffret comprenant "Carnets d'Irlande", "Carnets d'Allemagne", "Carnets de France" (3 volumes brochés, in-8), ainsi qu'une carte du circuit historique 1905 rééditée par Michelin, ainsi qu'une médaille du centenaire frappée par la Monnaie de Paris - 46 p. + 47 p. + 95 p. - Très riche iconographie in et hors texte en couleurs
Bon état