Editions Sociales Internationales 1939 In-12 broché 19 cm sur 12. 358 pages. Couverture défraîchie, brunie, avec rousseurs. Dos marqué par les lectures et effrangé. Intérieur bruni. Pages non-coupées. État correct d’occasion.
Reference : 123512
Etat correct d’occasion
Librairie de l'Avenue
M. Henri Veyrier
Marché aux Puces. 31, rue Lecuyer
93400 Saint-Ouen
France
01 40 11 95 85
Conforme aux usages de la profession. Paiement avec votre carte bancaire par Paypal ou en V.A.D. (Vente à distance sur le site), par virement ou chèque. Les frais de port sont de 9,50 € pour la France pour les colis de moins de 5kg en colissimo (ou 4,50 € en Mondial Relay), 12 € pour les pays de l'Union Européenne (sauf Espagne) en Mondial Relay. Nous consulter pour les autres pays et livres au dessus de 5kg. Notre téléphone : 01 40 11 95 85.
Fayard, 1996. Broché au format 15.5 X 23.5, couverture contre pliée glacée ill. contre plats ill. (cartes), 378 pp., glossaire, Chronologie, index des lieux et monuments, 75 vignettes en noir in text. Très bon état à neuf.
Du Siècle d'or à la Movida, de Cervantes à Pedro Almodóvar, Madrid n'a cessé d'attirer les âmes éprises d'idéal et de démesure.C'est en 1561 que Philippe II fit sa capitale de ce gros bourg poussiéreux doté d'une citadelle maure. Dès lors, le destin de Madrid se confond avec celui des dynasties qui s'y sont succédé. Le Madrid des Habsbourg, capitale des Deux-Mondes, à laquelle une pléiade de peintres et d'écrivains donne un prestige universel. Le Madrid des Bourbons, qui lie l'Espagne à la France par un pacte de famille. Puis les heures noires de l'invasion napoléonienne, fixées pour l'éternité par Goya. Une fois le roi intrus chassé, un roi désiré _ puis détesté _ retourne dans la Villa y Corte. En 1860, une gigantesque opération d'urbanisme est mise en chantier, l'ensanche, qui ne s'achève véritablement qu'au seuil de notre siècle. Les élections municipales de 1931 mettent fin à la monarchie, mais bientôt la guerre civile fait de Madrid le symbole d'une lutte désespérée. La longue nuit franquiste s'abat sur l'Espagne avec son lot de frustrations et de censures tandis que toreros et footballeurs deviennent les nouvelles idoles.A la mort de Franco, il était difficile d'imaginer que Madrid deviendrait en si peu de temps la capitale d'un des pays les plus décentralisés d'Europe. Sans aucun doute la Movida madrilena est l'enfant naturel et insolent de la démocratie retrouvée.Je vivais dans un quartierde Madrid, avec des cloches,Avec des horloges, avec des arbres.De là j'apercevaisL'âpre visage de la Castille tel unocéan de cuir [...].Et un matin, tout fut en flammesEt un matin, les brasiersSortirent de terreDévorant les êtres humains.Et à partir de là ce fut le feu,Ce fut la poudre, ce fut le sang.Pablo Neruda, 1936Madrid rappelle cet aphorisme d'Epictète: Tu feras grandir ta ville non pas en élevant les toits de ses demeures, mais en élevant l'âme de ses habitants. Ramón Gómez de la Serna, 1951Madrid me mata.(Madrid me tue [de plaisir].)graffiti du Madrid de la Movida,années 1980Madrid me mata [Madrid me tue], cela veut dire elle me vainc, elle me déborde. Madrid est universelle. C'est une ville ouverte, dans laquelle il y a de la place pour tout le monde et pourtant le Madrilène n'achève jamais son intégration dans l'univers, il vit sa ville comme si elle était le monde.Enrique Tierno Galvan, mai 1985La démocratie n'a pas éveillé Madrid, mais elle a sonné la fin de son cauchemar. Le cauchemar est mort, ce sont maintenant les rêves qui vivent.Antonio Gómez Rufo, 1986Bernard Bessière, professeur à l'université de Toulouse-Le Mirail, ancien membre de la Casa Velazquez de Madrid, a notamment publié Le Défi espagnol (La Manufacture, en collaboration avec Bartolomé Bennassar), La Culture espagnole (L'Harmattan) et Vingt Ans de création espagnole (Nathan). Franco de port pour la France par MONDIAL RELAY dés 20 euros pour les ouvrages modernes . Paiement immédiat par Paypal . Chèques et virement acceptés. Votre Libraire vous accompagne dans toutes les étapes de vos achats. Achat et déplacement France Suisse.
3 cahiers manuscrits dont deux brochés (l'un oblong), 1928, 40 ff. et 1943, 36 ff. et l'autre cartonné (recueil de citations). Rappel du titre complet : Journal Intime d'Yvonne Soubiran, élève au lycée français de Madrid puis à l'Institut Français de Madrid [ Du 16 mars 1928 au 8 mai 1928 puis du 16 février 1943 au 30 avril 1943 ] Remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
Très remarquable document qui nous plonge dans la vie quotidienne et intellectuelle d'Yvonne Soubiran, 15 ans en mars 1928 ("j'ai quinze ans, c'est vrai"), une brillante lycéenne du Lycée Français de Madrid. Dans un premier cahier (daté de 1928), elle évoque sa vie quotidienne, et expose le détail de ses cours et des nombreuses conférences auxquelles elle prend plaisir à assister, telle celles de M. Lavedan sur les Hurdes. Elle évoque le cinéma Pardinas où elle se rend le 2 mai pour voir le film "El dos de Mayo". Surtout, elle parle (en date du 8 mai 1928) "d'une conférence très bien de Mr. Chevallier [le philosophe et ami de Bergson Jacques Chevalier ] au sujet de Bergson. Dans sa jeunesse, au sortir de l'école normale Bergson est positiviste. Un jour, professeur à Clermont-Ferrand, il explique à ses élèves la théorie d'Achille et de la Tortue. Pour les mathématiques, il est impossible de démontrer qu'Achille dépasse la tortue s'il part après elle, or dans la réalité il en est autrement. Ce trait donne à réfléchir au savant, il finit par conclure que le mouvement n'est pas une trajectoire mais une durée" [... ] "On pouvait se rendre compte de l'intérêt de la conférence par le silence absolu de la salle, on entendait les mouches voler. L'esprit était emporté vers des régions supérieures, on ne vivait plus qu'en extase, pendus aux mots du conférencier. [ ... ] Marie Louis et sa mère y étaient mais elles n'ont pas été très épatées, moi j'étais transportée, je l'aurai entendu pendant des heures. Maman me disait qu'elle avait ressenti la même impression en écoutant Bergson lui-même qui est venu à Madrid en 1916, pendant la guerre". Dans un second cahier (à partir du mardi 16 février 1943), elle évoque les nombreuses conférences auxquelles elle assiste à l'Institut Français de Madrid, notamment les conférences d'histoire de la littérature et surtout d'histoire de la poésie moderne par l'abbé Jobit (dont elle présente à chaque fois un compte-rendu détaillé, ainsi sur Mallarmé, Valéry ou Apollinaire), par le docteur Botella Llusia, par M. Mattei en philosophie ("un homme d'une culture supérieure, je regrette bien de ne pasl'avoir connu plus tôt") ainsi qu'aux concerts (par le pianiste Reuchsel, la violoniste Albina de Madinaveita, Reine Gianoli, etc...) ; elle se fait embaucher à l'Institut, fête le 15 mars 1943 son anniversaire ("j'ai trente ans aujourd'hui, cela me paraît impossible. Quand j'avais quinze ans il me semblait qu'on était vieux à cet âge, et maintenant je me trouve encore si peu de chose, si enfant par bien des côtés. Comme j'ai toujours vécu dans les jupons de maman, je n'ai pas l'habitude des responsabilités, et je ne sais pas me décider dans les choses sérieuses". Elle évoque les films qu'elle vient de voir (dont Rebecca avec Laurence Ollivier), un peu l'actualité : le recul des allemands devant Karkhov, "l'ambassadeur d'Allemagne von Molkte est mort en quelques jours à la suite d'une appendicite. Il y avait à peine deux mois qu'il était arrivé ici en remplacement de von Störer qui avait été dégommé. Cette mort subite a fait sensation ici et le pauvre chirurgien qui l'a opéré, le Docteur Cardenal a dû être bien embêté"... Elle relate l'arrestation d'un ami par la sûreté espagnole pour complicité dans le passage en fraude de deux voyageurs à la frontière basque. Enfermé à la Puerta del Sol, il est tout d'abord mis au secret dans une cellule microscopique : "le plus triste, c'est qu'on a commencé par lui flanquer une bonne volée pour essayer de le faire parler". Deux jours plus tard "Charles est toujours en prison. Mr Widhof est allé le rejoindre, car naturellement il a tout pris sur lui en disant que c'est lui qui l'avait envoyé à la frontière". Le 1er avril elle décrit l'imposant défilé militaire ; pour le vendredi Saint, les impressionnantes processions de pénitents
"La documentation française. 1972. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Agrafes rouillées, Intérieur frais. 92 pages agrafées - texte sur deux colonnes - quelques cartes, tableaux, graphiques en noir et blanc dans et hors texte - une carte dépliante en feuillet en noir et blanc ""les quartiers de Madrid"".. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues"
Sommaire : Madrid - les étapes de la croissance de Madrid - le site de Madrid - le choix d'une capitale - la grande expansion 1561-1635 - les transformations internes 1635-1865 - l'extension récente - l'organisation municipale de Madrid - la population actuelle - l'immigration - la situation démographique - le climat de Madrid - la structure d'âge de la population - population active et structure socio-professionnelle - les fonctions de Madrid - la capitale politique et administrative - le centre bancaire - le rôle intellectuel et culturel - la fonction hôteliere et touristique - la fonction commerciale - le centre industriel. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
L'abondante illustration comporte 31 figures gravées. Madrid, Joaquin Ibarra, 1780. 4 tomes en 4 volumes in-4 de: I/ (1) frontispice, (1) f. de titre, xvi pp. de prologue, 1 portrait, ccxxiv pp., 199 pp., 6 planches hors-texte, 1 carte sur double-page ; II/ (1) frontispice, (1) f. de titre, (1) f. de table, 418 pp., 9 planches hors-texte ; III/ (1) frontispice, (1) f. de titre, xiv pp., 306 pp., 7 planches hors-texte ; IV/ (1) frontispice, (1) f. de titre, (1) f. de table, 346 pp., 9 planches hors-texte. Soit au total 31 planches, 4 frontispices, 1 portrait et 1 carte sur double-page. Reliés en plein maroquin rouge, encadrement de filets à la Duseuil sur les plats, avec fleuron doré aux angles et décor central plein or, dos lisses ornés du même décor central répété cinq fois, pièces de titre et de tomaison de maroquin vert, doubles filets or sur les coupes, roulette intérieure dorée, tranches dorées. Reliure espagnole en maroquin de l’époque. 290 x 222 mm.
[video width="1920" height="1080" mp4="https://www.camillesourget.com/wp-content/uploads/2025/01/copy_FC9C06D9-5DA7-4970-95DE-FD6AEDDCEB1B-Converted-with-FlexClip1.mp4"][/video] Célèbre édition, l'un des monuments du livre espagnol, entreprise par l'Académie madrilène qui entendait restituer le texte de Cervantès dans son authenticité ; elle est accompagnée d'une illustration pour la première fois entièrement dessinée et gravée par des artistes espagnols. Magnífica éditión y superior en belleza artística a todas las que hasta ahora entonces se habían hecho en España y en el extranjero (Palau, 52024). Les caractères ont été spécialement gravés par Geronimo Gil et le papier fabriqué aux moulins de Joseph Florens, en Catalogne. L'architecture du livre est rigoureuse ; la typographie, exécutée par Ibarra, l'un des maîtres de son art, est équilibrée et harmonieuse. All the type used in the book hangs together wonderfully, and the founts are so full of colour, and so original and lively in cut, that they seem like the work of a man unhampe-red by professional and mechanical traditions (Updike, Printing Types, II, pp. 55-57). L'abondante illustration comporte 31 figures gravées par M. Salvador y Carmona, Gil, Selma, P.P. Moles, Joaquin Fabregat, Juan Barcelon, Joaquin Ballester et Fransisco Muntaner, d'après J. del Castillo, Carnicero, Joseph Bruneta, Bernardo Barranco, Geronimo Gil et Gregorio Ferro. On trouve aussi une carte générale d'Espagne gravée, repliée, hors texte, 13 lettres ornées, 25 en-têtes ou vignettes et 20 culs-de-lampe par Carnicero, Brieva et Rafaël Ximeno, gravés par Minguet, Mariano Brandi, J. Fabregat, Ballester, Palomino et Miguel de la Cuesta ; il y a en outre, hors texte et à pleine page, un portrait de Cervantès par Joseph del Castillo gravé par Manuel Salvador y Carmona et deux frontispices par Antonio Carnicero et Pedro Arnal Arquitecto, gravés par Fernando Selma et Juan de la Cruz. Les planches, d'une composition savante et originale, sont très belles ; les en-têtes et les lettrines, pleines de drôlerie, d'invention artistique et de précision, sont distribués avec un exceptionnel bonheur. « Cette édition est un vrai chef-d’œuvre typographique ; on l'a enrichie de la Vie de Cervantes et de l'analyse de son roman par Vicente de Los Rios » (Brunet, I, 1749). «Magnifique édition comme typographie et comme ornementation», mentionne Cohen. Selon ce que Cervantès nous déclare lui-même dans le Prologue de la Ière Partie, son but a été d’écrire un roman de chevalerie, capable de se détacher de tous les autres largement répandus à cette époque. « L'œuvre entière est comme enveloppée d'un sourire immatériel et translucide, qui laisse percer secrètement une inépuisable richesse d'humanité et d'expériences réellement vécues. La magie de ce sourire, en conférant au récit un caractère inimitable, a assuré à Cervantès une renommée triomphale». Superbe exemplaire en état avant la lettre relié en maroquin rouge espagnol (condition rarissime) strictement de l’époque décoré avec élégance. De la bibliothèque Pierre Briquet, l’un des plus fins libraires de son temps et le meilleur spécialiste des livres du XVIIIe siècle.
Université de Toulouse Paris - Université de Toulouse Le Mirail, 1973. Fort in-8 broché de 478 + 107 pages de planches en fin. Contribution à l'étude des influences stylistiques et de la mentalité artistique de l'Espagne du XVIIIe siècle. Très bon état
Toutes les expéditions sont faites en suivi au-dessus de 25 euros. Expédition quotidienne pour les envois simples, suivis, recommandés ou Colissimo.