Éditions Le Jas, coll. « L’Arc », n° 97 1985 In-8 broché 22,7 cm sur 18. 94 pages. Illustrations en noir et blanc in-texte. Bon état d’occasion.
Reference : 119644
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Pacific Palisades 1976-1978, 23 pages A4.
Superbe ensemble complet des 17 lettres autographes signées d'Henry Miller et adressées à l'écrivain Béatrice Commengé, auteur notamment de Henry Miller, ange, clown, voyou et traductrice de nombreuses oeuvres d'Anaïs Nin. On joint une enveloppe autographe adressée par Henry Miller à Béatrice Commengé et une lettre autographe signée d'Anaïs Nin à Béatrice Commengé. En 1976, Béatrice Commengé, alors jeune étudiante en lettres, entreprend la rédaction d'une thèse consacrée à Anaïs Nin et Henry Miller. Depuis son village périgourdin, elle écrit à l'une et à l'autre. Nin, très souffrante, regrette de ne pouvoir l'aider. Miller, par contre, se laisse d'abord séduire par l'idée d'échanger avec une habitante de Domme, village dont il avait autrefois célébré la beauté dans Le Colosse de Maroussi. Très rapidement, impressionné par la perspicacité et le style de l'étudiante, il engage avec elle une correspondance qu'ils entretiendront jusqu'à ce que, deux ans avant sa mort, la vue d'Henry Miller se dégrade définitivement et l'empêche de lire et d'écrire. À cette époque, Miller, âgé de quatre-vingt-cinq ans, vit presque reclus à Pacific Palisades en Californie, rejetant l'American Way of Life et ses illusions, redoutant les trop fréquentes sollicitations. Mais le vieil écrivain est très vite charmé par le regard que porte Commengé sur son oeuvre : « You are a gem ! One of the very few ''fanas'' to understand me. Merci ! Merci mille fois ! », écrit-il dès la seconde lettre. Une véritable amitié épistolaire se noue alors entre le vieil écrivain et la jeune muse : « I think of you as some sort of terrestrial angel » ; « what a delight to get a letter from you » ; « Keep writing me, please ! » Dans des lettres passionnées rédigées dans tous les sens, où l'anglais se mêle au français, les mots sont soulignés, les parenthèses et les exclamations abondent et les post-scriptum sont ajoutés dans les marges, Miller se penche sur ses souvenirs et sur son oeuvre. Refusant une correspondance purement universitaire, « To be honest with you, I don't think either A.N. or I, who are naturally very truthful persons, really succeeded with truth as it is conventionally thought of. We are both confirmed ''fabulators''. » Miller recommande à la jeune femme ses nouvelles lectures et ses vieux amis, « [Lawrence] Durrell is the friend to talk to about me, [...] he knows me inside out » ; « [he] is wonderful when you get to know him. éblouissant même » ; « that great master of the french language - Joseph Delteil » ; « Delteil is almost a saint. But a lively one. » ; « Alf[red Perlès] is the clown, the buffoon, who made me laugh every day ». Puis il la félicite d'abandonner son projet didactique au profit d'un « imaginary book about me » et engage une correspondance bien plus intime. Il lui confie ainsi ses étonnements : « Did you read about the french prostitutes protesting and demonstrating in Paris against my receving [the legion of honor] ? They say I did not treat them well in my books. And I thougth I had ! ! ». Il partage ses gouts littéraires : « I prefer the Welsh. They are the last of the poets. » Il met également en garde la future traductrice d'Anaïs Nin, contre la dualité de son ancienne maîtresse : « She is or was a complete enigma, absolutely dual. [...] Actually, I suppose there is always this dichotomy between the person and the writer », lui confiant ses secrets : « she is slowly dyin (of cancer) she refuses to admit it. (This is entre nous !) » et révélant ses nouveaux amours : « I am in love with a very beautiful chinese actress [...]. I seem to go from one to another, never totally defeated, never wholly satisfied. But this is near ''eternal'' love as I've never been. » En effet, malgré son grand âge, l'auteur de Sexus n'a rien perdu de sa passion pour le beau sexe et celui de sa correspondante n'échappe pas à ce Don Juan : « On est curieux - êtes-vous belle etc., je crois que oui. En tout cas je vous prie de m'envoyer une photo, S.V.P. » Dès la première année de leur correspondance, c'est dans la langue de Molière - et de Sade - que Miller interroge sa « chère Béatrice » : « Est-ce que vous avez vu le film ''L'Empire de [sic] Sens'' qu'on montre en France, mais pas au Japon, ni ici en Amérique. Les Français prétendent qu'il est un film érotique, mais à mon avis c'est de la pornographie pure ! Il faut m'arrêter - j'attends quelqu'une pour le diner. Une belle ! », puis dans la lettre suivante : « If you have another photo do please send it to me. » Dans les dernières lettres pourtant, le ton s'assombrit avec la santé déclinante de l'écrivain et celle du 25 janvier 1978 est un superbe mais terrible témoignage d'un artiste devenu trop faible pour son art, portant un regard acerbe sur sa condition comme sur celle de l'humanité : « Some days, I bang out a few memorable lines or have great ideas (never realized) for future books » ; « c'est la grand foutaise, if that's the right word » ; « we are about to relive the last day's of Rome. There is no hope - only to rejoice in the end. It needs another order of mankind or replace Homo Sapiens. [...] I prefer the life and culture of the Pygmies... » Mais Henry Miller conserve toutefois son humour jusqu'à la dernière lettre qu'il achève abruptement, comme à son habitude, d'un sarcastique et phonétique : « Enof ! » Superbe ensemble complet d'une des ultimes correspondances d'Henry Miller, révélant l'affinité élective entre le vieil écrivain au crépuscule de sa vie et une jeune romancière naissante, à travers un échange plein de séduction sur les passions toujours ardentes de Miller : la littérature, les amis et les femmes. - Photos sur www.Edition-originale.com -
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Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. London, Printed for the Author, John Rivington, 1755-1760. 2 volumes in-folio de : I/ (3) ff., 100 pp. de texte, 150 planches à pleine page ; II/ (1) f., pp. 101 à 200, planches 151 à 300 dont 2 dépliantes, (2) ff. ; 3 premiers ff. du tome I restaurés et réemmargés sans manque, 5 pl. légèrement piquées, 8 brunies ou tachées, pte déchirure à 1 pl. dépliante sans manque. Un dessin à l'encre, non signé a été relié p. 30 du tome I. Demi-maroquin rouge à petits coins de vélin crème, dos à nerfs ornés, pièces de titre et de tomaison de maroquin olive, tranches dorées. Reliure moderne. 410 x 252 mm.
Edition originale illustrée de 300 très belles planches hors texte gravées sur cuivre par Jefferys, Mynde, Miller..., dont 2 dépliantes, toutes finement coloriées à l'époque. Brunet, V, 1718 ; Nissen, 1378 ; Pritzel, 6241 ; Graesse, Trésor de livres rares, p. 525 ; Great Flower Books p. 121 ; Dunthorne 209 ; Henrey 1097 ; Hunt 566 ; Stafleu and Cowen TL2 6059. Splendide recueil de fleurs et plantes délicatement coloriées à l'époque. Philip Miller (1691-1771) fut l'un des grands admirateurs de Linné dont il adopta, à partir de 1768, les principes et la nomenclature. Le présent ouvrage fut commencé en 1755 et achevé seulement 5 ans plus tard. Miller succéda en 1722 à son père au poste de surintendant du jardin de la compagnie des apothicaires à Chelsea et, sous sa direction, ce riche établissement ne tarda pas à devenir le plus riche d’Europe pour les plantes étrangères. C'est par ses soins qu'un grand nombre de plantes exotiques ont été acclimatées avec succès en Angleterre ; et ses relations nombreuses et multipliées avec les plus célèbres botanistes, soit en Europe, soit dans les Indes, ont puissamment contribué à répandre les découvertes botaniques. Il se fit d'abord connaître par quelques mémoires insérés dans les Transactions philosophiques ; mais son Dictionnaire des jardiniers, publié en 1731, souvent réimprimé, mit le sceau à sa réputation. Linné disait que ce livre serait le dictionnaire des botanistes, plutôt que celui des jardiniers. L'auteur eut le bonheur peu commun d'en donner, trente-sept ans après, la huitième édition. Dans les premières, il n'avait suivi que les méthodes de Ray et de Tournefort ; mais dans l'édition de 1768, il employa les principes et la nomenclature de Linné, dont il finit par devenir un des plus zélés admirateurs. Conçu initialement comme un complément à une publication antérieure, l’ouvrage de Miller "is a sufficiently complete work and may be rated on its own merits" (Hunt). Dans la préface, Miller explique ses intentions de publier une planche pour chaque plante de chaque genre connu, mais il abandonna ce projet afin de se consacrer à "...those Plants only, which are either curious in themselves, or may be useful in Trades, Medicine, &c. including the Figures of such new Plants as have not been noticed by any former Botanists." “The plants illustrated were either engraved from drawings of specimens in the Chelsea Physic Garden or drawings supplied by Miller's numerous correspondents, including John Bartram, the Pennsylvania naturalist (cf. plate 272), and Dr. William Houston, who travelled widely in the Americas and West Indies and bequeathed Miller his papers, drawings, and herbarium (cf. plates 44 and 182). For the plants drawn from examples in the Garden, Miller employed Richard Lancake and two of the leading botanical artists and engravers of the period, Georg Dionysius Ehret and Johann Sebastian Miller. Like Miller's ‘Catalogus Plantarum’, many of the etched and engraved plates are delicately printed in colour to give a more life-like impression after hand colouring.” L’ouvrage parut au moyen d’une souscription, en 50 livraisons mensuelles, chacune contenant 6 planches, entre le 25 mars 1755 et le 30 juin 1760. L’ouvrage fut à nouveau imprimé en 1771 et en 1809. Très bel exemplaire provenant de la bibliothèque P. Barfoot avec ex-libris manuscrit. Les exemplaires complets de cette première édition sont rares.
Berkeley Bern Porter by the Packard Press 0 In-8 Cartonnage éditeur
Edition originale de cet hommage à Henry Miller, imprimée sur papier couché de différentes couleurs. En frontispice, portrait de Miller par Abraham Rattner et trois hors texte d'Hélion, Zadkine et Portner. Textes de Lawrence Durrell, Emil Schnellock, Wambly Bald, R.G. Osborn, Michael Fraenkel, Alfred Perlès, T.R. Gilbert, Paul Rosenfeld, Abraham Rattner, Knud Merild, Henry Miller, Gilbert Neiman, W.C. Williams, Philip Lamantia, George Leite, Wallace Fowlie, Bern Porter, Osbert Sitwell, H.F. West, Parker Tyler, James Laughlin, Roy Finch, Hugo Manning, Claude Houghton, Frederick Carter, Kenneth Patchen, Rudolph Gilbert, Paul Weiss, Reginald Moore, Nicholas Moore. Bio-bibliographie in fine. -- Tirage à 3 000 exemplaires dont 750 distribués en 1945 et 2 250 diffusés en 1947. Un de ces derniers, celui-ci portant un ENVOI autographe signé et daté de Miller à son éditeur français : « For Guy Tosi, who would undoubtedly compile a much better collection y testimonials from the Jallies spirits alone. Devotedly. 1/6/48 » Très bon 0
SYNTHESES. 1967. In-8. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. 136 pages - bandeau d'éditeur conservé - quelques illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
Sommaire : Le colosse de Big Sur par Pierre Lesdain - lettre au Doppelgänger par Henry Miller - l'enfant Henry Miller par Joseph Delteil - le souffle du dragon par Lawrence Durrell - conversation avec Henry Miller par Brassaï - visite à Big Sur par Buddhadeva Bose - pacific palisades par Marianne Ruuth - mon client Henry Miller par Elmer Gertz - de Montaigne à Miller par Antoine Denat - jours paisibles à Clichy par Henry Miller - Miller et le moi authentique par Osamu Okumura - Henry Miller 75 ans par Wilh.Th. H.Wulff etc. Classification Dewey : 70.49-Presse illustrée, magazines, revues
( Littérature en Anglais ) - Henry Miller - Lawrence Durrell - Alfred Perlès.
Reference : 12892
(1959)
Royaume-Uni, Putnam Editions 1959. In-8 cartonnage éditeur, pleine toile rouge, de 63 pages au format 22 x 14,5 cm. Couverture muette. Dos rond avec titre doré. Plats et intérieur frais, malgré un nom inscrit en page de garde, au dessus d'un bel ex-libris d'appartenance. Complet de la belle jaquette illustrée, qui présente des petits manques et déchirure. Photographie en noir de Henry Miller, située en frontispice. Photos des 3 auteurs avec courte biographie, au 4ème plat de la jaquette. Correspondance sur Henry Miller, entre Lawrence Durrell et Alfred Perlès, avec des interventions d'Henry Miller. Bibliographie de ce dernier en fin d'ouvrage. Bel état général. Rare et véritable édition originale.
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