Picard, coll. « Architecture » 1986 In-8 broché 24 cm sur 15. 232 pages. Plusieurs illustrations en noir et blanc. Pages 5 à 28 détachées. Intérieur frais. Bon état d’occasion.
Reference : 116700
ISBN : 270840136X
La terminologie esthétique et critique de l’architecture classique est au centre de ce travail ; I’auteur retrace les glissements sémantiques souvent subtils intervenus depuis le XVIe siècle. Bon état d’occasion
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Picard, 1986, in-8 br. (16 x 24), 232 p., coll. "Architectures", 32 planches h.-t. comportant 71 illustrations, figures in-t., exemplaire de presse, très bon état.
Malgré la très grande notoriété de certains auteurs, Delorme, Perrault, François Blondel, l'abbé Laugier, Ledoux, Durand, Quatremère de Quincy, la théorie de l'architecture en France à l'âge classique reste un sujet peu traité. Derrière l'étude des ordres d'architecture et des proportions, on oublie souvent l'importance de la terminologie esthétique et critique de l'architecture. En effet, pendant plusieurs siècles, des notions, principes ou termes, tels que symétrie, régularité, bienséance, goût, simplicité, convenance, caractère, etc., ont servi à exprimer les jugements des initiés et des connaisseurs, en même temps qu'elles véhiculaient l'idéal classique. Celui-ci ne se résume jamais dans un seul des principes énoncés, mais résulte toujours d'une interaction entre plusieurs critères dont la position respective varie au long des siècles et des doctrines comme celle des pions sur un échiquier. Ce système mis en place entre le XVIe et le XVIIIe siècle sera seulement bouleversé par l'élargissement hors pair des connaissances à la fin du XVIIIe siècle. Un petit nombre d'édifices exécutés sert de référence constante à la théorie : le Louvre, le château de Versailles, l'église Saint-Sulpice... A partir d'une présentation des types d'ouvrages : dictionnaires, traités sur l'architecture particulière, traités sur les ordres d'architecture..., et au travers d'une série de notices monographiques, consacrée aux termes les plus essentiels de l'âge classique, le livre retrace les glissements sémantiques, souvent subtils, intervenus depuis le XVIe siècle. L'évolution de la société, l'ascension sociale de l'architecture et l'émergence d'une nouvelle classe de commanditaires se répercutent sensiblement sur l'emploi des mots. La naissance du public est accompagnée de l'intégration du goût au vocabulaire critique ; "l'embourgeoisement" conduit à l'abandon de la bienséance. Mais ce n'est qu'avec la Révolution que l'architecture utilitaire l'emporte sur l'architecture à la française. On connaît les conséquences à long terme de l'effondrement de la théorie classique sur la théorie contemporaine de l'architecture : celle-ci s'est perdue au profit d'une historiographie surdotée de concepts. . Voir le sommaire sur photos jointes.