éditions de l’avenir, coll. « Dessins » 1970 In-8 oblong reliure éditeur pleine toile écrue sous jaquette Non paginé. 23,4 cm sur 25,6. La jaquette est effrangée et présente plusieurs manques. Jaquette en mauvais état. Bon état d’occasion.
Reference : 115648
Avec une dédicace de Marek Halter. Lors des événements de mai 68, Marek Halter, écrivain français, réalisa des croquis montrant les brutalités policières. Bon état d’occasion
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, , 1903. Ensemble correspondances et copies manuscrites, coupures de presse, photographies et cartes postales classées sous enveloppes.
Les archives personnelles d’Alphonse de Burgat, lieutenant chargé du maintien de l’ordre le 4 mai 1903 à Nantes lors de la convocation des Pères Prémontrés au tribunal, offrent un témoignage précieux sur l’un des épisodes marquants de la deuxième vague d’expulsions des congrégations religieuses en France sous la Troisième République.Contexte historique. Cette période est marquée par la politique anticléricale du gouvernement dirigé par Émile Combes. La loi du 4 décembre 1902 renforça les mesures contre les congrégations, prévoyant sanctions financières et pénales pour ceux qui refusaient de se conformer aux fermetures décrétées. À Nantes, cette politique provoqua de vives tensions, particulièrement dans le quartier Saint-Donatien, où les Pères Prémontrés, malgré le refus d’autorisation de leur association religieuse, résistèrent à leur expulsion.Le 4 mai 1903, face à un risque de troubles, le maire de Nantes, Émile Sarradin, sollicita l’intervention militaire pour maintenir l’ordre. Un demi-escadron de cavalerie fut déployé sur la place Louis XVI, sous la supervision du lieutenant de Burgat.L’« Affaire de Nantes » : un épisode controversé. Le lieutenant de Burgat, confronté à une demande verbale d’un commissaire de police d’effectuer une manœuvre sans réquisition écrite, invoqua la stricte observance des règlements militaires, en particulier la loi du 10 juillet 1791. Ce refus suscita un rapport controversé du commissaire de police, contredit par une enquête militaire. Malgré des preuves en sa faveur, de Burgat fut sanctionné le 16 mai 1903 par 30 jours d’arrêt de forteresse, une décision intervenue peu après le retour du général Dupuis à Nantes.Un officier rigoureux et méticuleux. Né en 1862 à Dracy-le-Fort, Alphonse de Burgat avait gravi les échelons militaires avec distinction. Après son engagement en 1880 au 7e dragons, il fut promu lieutenant en 1891 et capitaine en 1903, quelques semaines après les événements de Nantes. Chevalier de la Légion d’honneur en 1905, il servit brièvement lors de la Première Guerre mondiale avant de se retirer pour des raisons de santé. Il décéda en 1917.Burgat conserva soigneusement les pièces relatives à l’« Affaire de Nantes », classées en sept enveloppes chronologiques. Ces documents, qui comprennent des ordres officiels, des rapports, des photographies et des coupures de presse, reflètent sa volonté de préserver une trace détaillée de cet épisode controversé.Un inventaire révélateur. Parmi les documents recensés figurent :La réquisition du maire de Nantes et les ordres militaires liés au déploiement du 4 mai 1903.Des coupures de presse issues de l’Argus de la Presse, retraçant la couverture médiatique de l’affaire.Des photographies historiques, dont des clichés de la place Louis XVI et de la forteresse de Port-Louis, où Burgat purgea sa peine.Une brochure réglementaire sur le maintien de l’ordre, mise à jour en 1893.La correspondance personnelle reçue après sa promotion au grade de capitaine, témoignage de son ascension malgré les événements.Un témoignage sur les tensions entre civils et militaires. Les archives de Burgat éclairent les relations complexes entre autorités civiles et militaires dans la gestion des troubles sous la Troisième République. Elles mettent en lumière les dilemmes rencontrés par les officiers, souvent pris entre la rigueur des règlements et les injonctions politiques locales. Cet épisode illustre également les fractures idéologiques de l’époque, où la lutte contre les congrégations religieuses divisait profondément la société française.Enfin, par leur richesse documentaire, ces archives permettent d’appréhender les réalités quotidiennes du service militaire à une époque de profondes transformations politiques et sociales.
Pouvoirs, n° 39, 1986, 197 p., broché, traces d'usage, état très correct.
Contient: Luc FERRY: Interpréter mai. - Evelyne PISIER: Paradoxes du gauchisme. - Calude JOURNES: Evolutions communistes. - Denis BARBET: Interprétations syndicales. - paul BACOT: Visions gaullistes. - Edgar MORIN: Brèches. - Alain RENAUT: Lecture d'Aron. - Gilles LIPOVETSKY: Individualisme. - Henri WEBER: Messianisme. - Cornélius CASTRIADIS: Critiques. - Bernard LACROIX: A contre-courant.
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Paris, Victor Bunel, 1871. In-folio de 655-(1) pp., demi-chagrin noir, dos orné à nerfs (reliure de l'époque).
Première réimpression l'année même de sa publication du Journal officiel de la République française du lundi 20 mars au mercredi 24 mai 1871.« La réimpression du Journal Officiel de la Commune que nous commençons aujourd'hui, est le document le plus précieux que l'on puisse consulter pour l'histoire de Paris pendant les deux mois d'insurrection. Seulement, ce document, publié dans la capitale, n'a pu parvenir en province, et bien peu de personnes en possèdent la collection. Nous croyons donc faire une chose essentiellement utile et répondre à un besoin général en entreprenant cette publication, depuis le 1er numéro en date du 19 mars, jusqu'au dernier jour, le 24 mai 1871. Nous ne doutons pas que cette réimpression ne soit bientôt dans les mains de tous ceux qui veulent connaître la vérité sur le règne éphémère de ces hommes qui, complices des prussiens, ont mis Paris à feu et à sang et la France à deux doigts de sa ruine. L'éditeur, Victor Bunel ». Mors fendus, pâle mouillure. Del Bo p. 140 ; Le Quillec, 2479.
Paris, Victor Bunel, 1871. In-folio de 655-(1) pp., demi-basane noire, dos lisse orné (reliure de l'époque).
Première réimpression l'année même de sa publication du Journal officiel de la République française du lundi 20 mars au mercredi 24 mai 1871. « La réimpression du Journal Officiel de la Commune que nous commençons aujourd'hui, est le document le plus précieux que l'on puisse consulter pour l'histoire de Paris pendant les deux mois d'insurrection. Seulement, ce document, publié dans la capitale, n'a pu parvenir en province, et bien peu de personnes en possèdent la collection. Nous croyons donc faire une chose essentiellement utile et répondre à un besoin général en entreprenant cette publication, depuis le 1er numéro en date du 19 mars, jusqu'au dernier jour, le 24 mai 1871. Nous ne doutons pas que cette réimpression ne soit bientôt dans les mains de tous ceux qui veulent connaître la vérité sur le règne éphémère de ces hommes qui, complices des prussiens, ont mis Paris à feu et à sang et la France à deux doigts de sa ruine. L'éditeur, Victor Bunel ». Rousseurs, petites déchirures passim ; traces de frottements et petits accidents sur la reliure, un mors fendu en pied.Del Bo p. 140 ; Le Quillec, 2479.
Paris, Victor Bunel, 1871. In-4 de 655-(1) pp., cartonnage de l'époque.
Première réimpression l'année même de sa publication du Journal officiel de la République française du lundi 20 mars au mercredi 24 mai 1871.« La réimpression du Journal Officiel de la Commune que nous commençons aujourd'hui, est le document le plus précieux que l'on puisse consulter pour l'histoire de Paris pendant les deux mois d'insurrection. Seulement, ce document, publié dans la capitale, n'a pu parvenir en province, et bien peu de personnes en possèdent la collection. Nous croyons donc faire une chose essentiellement utile et répondre à un besoin général en entreprenant cette publication, depuis le 1er numéro en date du 19 mars, jusqu'au dernier jour, le 24 mai 1871. Nous ne doutons pas que cette réimpression ne soit bientôt dans les mains de tous ceux qui veulent connaître la vérité sur le règne éphémère de ces hommes qui, complices des prussiens, ont mis Paris à feu et à sang et la France à deux doigts de sa ruine. L'éditeur, Victor Bunel ». Del Bo p. 140 ; Le Quillec, 2479.