Paris, Plon 1934 In-8 21 x 13 cm. Reliure demi-chagrin havane, filets dorés, dos à nerfs encadrés de petits fers dorés et à froid, tête dorée, couvertures conservées, premier plat orné du portrait du général Mangin par J.-F. Bouchor, 331 pp., avec 10 gravures hors texte et 4 cartes dans le texte, table des matières. Exemplaire en bon état.
Reference : 112338
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Etienne-Nicolas Bourjon (1824-18..), un des fondateurs du Journal des écoles en mai 1847 avec Arthur Mangin, révolutionnaire en 1848.
Reference : 009930
Etienne-Nicolas Bourjon (1824-18..), un des fondateurs du Journal des écoles en mai 1847 avec Arthur Mangin, révolutionnaire en 1848. L.A.S., 3 mai 1865, 4p in-8. A Arthur Mangin. Il est question d'un répétiteur en droit que recherche Mangin. Bourjon a écrit à plusieurs amis à ce sujet, nommant trois deux ceux-ci : Vernet et Bocquet, avec qui Mangin et Bourjon ont fondé le Journal des écoles et François-André Isambert, l'avocat abolitionniste et révolutionnaire en 1848. Il termine par un paragraphe contre les écoles confessionnelles, précisant : « Je suis en cela comme en beaucoup d'autres choses resté jacobin ». On ne trouve que peu de chose sur Bourjon [ou Bourgeon]. Il a été condamné à 5 jours de prison en 1844 pour avoir troublé des commémorations pour la naissance de Molière. [299-2]
nombreuses illustrations par Bayard, W. Freeman, Gerlier et Yan'Dargent. Contient : Les infusoires (2 chapitres). Les helminthes (10 chapitres). Les acarides (2 chapitres). Les insectes (18 chapitres). Les myriapodes et les arachnides (4 chapitres) les oiseaux (2 chapitres). Les mammifères (3 chapitres). Mangin décrit les espèces qui était considérées au XIXe comme néfastes à l'homme que cela soit par leurs ravages aux cultures (le phylloxéra vient d’apparaître en France vers 1863), leur dangerosité pour la santé humaine (insectes, acariens, araignées, scorpions, serpents venimeux mais aussi mammifères carnivores) ou animale (animaux domestiques) et leurs impacts économiques. A partir d'anecdotes, il décrit aussi la zoologie et l'écologie des espèces (le carabe s'attaquant au hanneton) et les moyens de se protéger utilisés dans différentes parties du monde. Il dénonce aussi les préjugés de ses contemporains vis à vis de certains animaux (voir pour la Hulotte). De tout ces points de vue il est déjà un peu écologue. La notion d'espèce utile ou nuisible a évoluée depuis le XIXe. Comme le dit le Conseil Scientifique du Patrimoine Naturel et de la Biodiversité (CSPNB) in "Espèces utiles ou nuisibles : des catégories à repenser", 2016, : "Les espèces sauvages peuvent sembler utiles ou nuisibles, selon les périodes, les lieux, et les circonstances. Mais toutes contribuent au cycle de la vie et ce caractère d’utilité ne leur appartient pas en propre. Le caractère utile d’une espèce dans un endroit donné dépend de nos intérêts et d’un grand nombre d’interactions écologiques et sociales qui dépassent largement la seule espèce ainsi qualifiée. ... Le CSPNB encourage le gouvernement et la représentation nationale à privilégier la notion d’espèce susceptible d’occasionner des dégâts en lieu et place du terme de nuisible". Arthur Mangin, né à Paris le 19 décembre 1824 et mort à Paris le 12 mars 1887 est un écrivain et vulgarisateur scientifique français, auteur de monographies et d'articles de journaux. Il appartient à ce qui sera la première génération des vulgarisateurs de presse et d'édition. Il écrit des monographies sur une grande variété de sujets et des vulgarisations pour des collections et des journaux tels que : Le Nouveau journal des connaissances utiles ; Le Magasin pittoresque ; Le Musée des familles ; Le Correspondant ; La Vie pratique ; L’Avenir national ; Le Progrès de Lyon. Il est rédacteur de la revue scientifique du Journal des Économistes et il écrit des articles sur la chimie dans le Dictionnaire du commerce et de la navigation. Après 1871, il écrit les comptes-rendus des séances de l'Académie des sciences morales dans le Journal officiel. Il travaille intensivement avec la maison d'édition Alfred Mame à Tours. Arthur Mangin compte parmi les auteurs dont s'est inspiré Jules Verne. vol in-8. 245x165, relié demi chagrin, dos à nerfs, frottements, 592 pages, toutes tranches dorées. Tours, Alfred Mame, 1870. Edition Originale
Charles Cros (1842-1888), poète, inventeur. L.A.S., 3 janvier 1870, 2p in-8. A l'écrivain et vulgarisateur scientifique Arthur Mangin (1824-1887) : « Monsieur, En recherchant votre adresse je me suis aperçu d'un oubli que j'ai vivement regretté. Une lettre que je vous adressais à l'occasion des lignes que vous m'avez consacrées dans le Phare de la Loire, est restée chez moi. Pardonnez moi donc et soyez sûr de toute ma gratitude pour l'appréciation bienveillante et hautement flatteuse que vous avez faite de mon mémoire. Je trouve, et je n'hésite pas à le dire, que vous êtes le seul, parmi les publicistes qui ont parlé de ce travail, à dire clairement et éloquemment ce que je pensais et que je ne pouvais dire moi-même. Ne me trouvez pas prétentieux, car il ne s'agit que d'un but que j'ambitionne et que je n'ai pas atteint encore. Il faut peut être que quelques siècles passent là-dessus. Encore pardon de mon silence involontaire et veuillez me permettre, Monsieur, de me dire votre reconnaissant ami Charles Cros ». Une autre main, probablement Arthur Mangin, a ajouté l'adresse, 95 rue de Rennes. Cette lettre est donc un remerciement pour l'article de Mangin dans Le Phare de la Loire du 4 octobre 1869 (p.3) dans lequel il rend compte de la plaquette de Cros, Etude sur les moyens de communication avec les planètes (Paris, aux bureaux du Cosmos et chez Gauthier-Villars, 1869). Il s'agit en fait d'un tirage à part de la revue Cosmos. Charles Cros y a publié ses articles les 7, 14 et 21 août 1869 avant de les réunir en plaquette. Rappelons que Le Phare de la Loire est un des grands journaux républicains de l'époque, probablement le plus important de province. Il appartenait alors à Evariste Mangin (1825-1901), cousin germain d'Arthur. Très rare lettre de Charles Cros. [370]
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Bureau de la revue. 24 mai 1925. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Paginé de 561 à 588. Nombreuses illustrations en noir et blanc dans et hors texte.. . . . Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Sommaire : Sur la route Mandarine par Roland Dorgeles, Yvonne dine en ville par Romain Coolus, Le général Mangin, homme de guerre par André Grimaud, La politique du général Mangin en Rhénanie par B. de Vaulx, Au temps des crinolines : canrobert par le général Mangin Classification Dewey : 70-Journalisme, édition. Journaux
Henri Lasserre (1828-1900), journaliste, écrivain catholique. L.A.S., sd [fin 1864-début 1865], 2pœ in-8. A Arthur Mangin. Il est question d'un traitement de Mangin par les propriétaires d'un journal, Martin et Beaupré. Mangin s'en est plaint à Lasserre qui reconnait la réclamation légitime et en parlera aux propriétaires. Il mentionne toutefois : « les divergences d'idées religieuses ont été la cause qui nous a déterminés à nous séparer d'un homme dont chacun appréciait ici la compétence et le talent. Mais le principe de l'homogénéité de la rédaction a dû dominer le regret que nous avions ». Mangin devait effectivement dénoter car paradoxalement, s'il collaborait avec Lasserre, donc avec un journal catholique, et avec Mame, éditeur catholique, il n'en était pas moins révolutionnaire en 1848 et républicain tout au long de sa vie. [301]