Fayard, coll. « Corpus des oeuvres de philosophie en langue française » 1985 In-8 cartonné 22,3 cm sur 14,2. 457 pages. Bon état d’occasion.
Reference : 110233
ISBN : 2213016100 9782213016108
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Amsterdam et Leipzig, Chez Jean Schreuder, 1765. 4to. Uncut in the original marbled boards. Professionally rebacked preserving almost all of the original back. The fragile orginal binding is here preserved in its entirety, and it has quite a bit of overall wear. Apart from a small hole to two leaves in the index, affecting ab. one work on each of the four pages, it is internally nice and clean. Title-page printed in red and black. Beautiful eng. title-vignette and a few other woodcut vignettes and initials. (4), XVI, (2), 540, (18) pp.
First edition thus, being the first collected edition of Leibnitz' philosophical works in French and Latin, and containing the FIRST PRINTING of one of Leibnitz' most important philosophical works, his ""Nouveaux essays sur l'entendement humain"" (New Essays on Human Understanding), in which he attacks and refutes Locke and his ""Essay on Human Understanding"" and gives important testimony to his own philosophical ideas. With its 496 pages, this extensive work takes up most of this collection of philosophical works, and it also constitutes one of his largest and most important of his philosophical works. As explained by Raspe, the editor, in his preface to this publication, ""LES NOUVEAUX ESSAIS SUR L'ENTENDEMENT HUMAIN, qui sont la partie principale de recueil, sont connûs trés imparfaitement par l'histoire de la Philosophie de Leibnitz, que Mr. Ludovici a publiée"" (p. X), and the reason why the work was known, even though it had not been published, is because of a letter that Leibnitz had written in 1714, in which he explains why he did not wish to publish the work. Raspe quotes the letter (p. X), from which it becomes clear that Leibnitz had not wished to publish an attack on Locke and his work, because Locke had died in 1704 (the same year that Leibnitz had actually written the work), and because Leibnitz was against publishing refutations of dead authors: ""Mais je me suis degouté de publier des refutations des Auteurs morts, quoiqu'elles dissent paroitre Durant leur vie & étre communiqués à eux memes"". Raspe points to the nobleness of this decision, but he also points to what could be other reasons for Leibnitz not wishing to publish his seminal work, one of them being that towards the end of his life (he died in 1716), he did not wish to enter into any more controversies with the British, since he was already engaged in two very important ones that occuopied much of his time and energy: The first concerned the invention of the differential calculus, the second was against Mr. Clarke on liberty and important metaphysical and theological questions. Another reason could also be that he did not want to begin controversies with the friends of Locke, who at that time were many and important.Locke's ""An Essay Concerning Human Understanding"", which is the work here being refuted by Leibnitz, became the crucial groundwork for the future empiricists with David Hume in the foreground, and thus Leibnitz' work, though published posthumously, probably came to play a bigger role in the history of philosophy than it would have done had it been published just after he wrote it. Few philosophers of his time were susceptible to Leibnitz' ideas and his application of logic to the problems of metaphysics, as most of them were far more receptive to Locke's empiricism. However, when Leibnitz' ""Nouveaux essays..."" was finally published here in his ""Oeuvres philosophiques"" in 1765, it became hugely influential and was also an important factor in the development of Kant's transcendental philosophy.The hugely famous work by Locke, in which he stated his famous theory that the mind of the newborn is like a blank slate (tabula rasa) and concluded that all ideas come from experience and that there are no such things as innate principles, was generally sharply criticized by the rationalists, the most important of them being Leibnitz. Leibnitz' response, his ""Les nouveaux essays sur l'entendement humain"" constitutes the most important of the rationalist responses and it is written in the form of a chapter-by-chapter refutation. He refutes the major premise of Locke's work, that the senses are the source of all understanding, primarily by adding to this ""except the understanding itself"", thus going on to distinguish between his three levels of understanding, which are part of the centre of his philosophy.For Leibnitz as well as for Locke the great inspiration was Descartes, but they chose two fundamentally different directions, Locke the materialistic one and Leibnitz the idealistic one. The present work represents the greatest clash between the two giants of late 17th century philosophy. The effect of Leibnitz' work was enormous, and among the Germans he invoked a great passion for philosophical studies. Leibnitz represents a striking contrast to both Locke with his empiricism and Spinoza. One earlier collection of some of Leibnitz' works had been printed before this one, but it did not contain his ""New Essays on Human Understanding"", and only consisted of his ""Smaller Philosophical Works"". This is the German 1740-edition ""Kleinere philosohische Schriften"". The other writings contained in this publication are ""Examen du sentiment du P. Malebranche que nous voyons tout en Dieu"", """"Dialogus de connexione inter res & verba"", ""Difficultates quaedam Logicae"", ""Discours touchant la methode de la certitude & de l'art d'inventer"", ""Historia et commendatio charactericae universalis quae simul sit ars inveniendi"".Graesse IV:152.
Paris, H. Agasse, an V (1797) (1798-1801) 5 vol. in-8, veau fauve marbré, dos lisses cloisonnés et fleuronnés, encadrement de dent-de-rat, simple filet et guirlande dorés sur les plats, hachuré doré sur les coupes, tranches dorées, dentelle intérieure (reliure de l'époque). Manquent les pièces de titre et de tomaison, des coiffes rognées, charnière supérieure du volume I entièrement fendue.
Edition originale de la collective des écrits philosophiques du marquis de Saint-Lambert, préparée par ses soins, et dont l'histoire éditoriale est d'une rare complexité. Figure active des Lumières, auteur de plusieurs articles de l'Encyclopédie, Jean-François de Saint-Lambert d'origine lorraine (1716-1803) eut successivement pour maitresse la Marquise de Boufflers, Émilie Du Châtelet et Louis d'Éinay, dont Jean-Jacques Rousseau fut éperdument amoureux. L'Académie française lui ouvrit ses portes en 1770.I. En suivant la longue notice contenue dans la Bibliographie de Quérard, on peut reconstituer ainsi les étapes de la publication :1) Le manuscrit était achevé en 1788, mais le début des troubles révolutionnaires l'année suivante en empêcha l'impression. Aucune des parties qui le composent - à l'exception d'un seul titre - n'avait fait l'objet d'une impression antérieure.2) L'auteur donna les deux premiers volumes de l'ouvrage, ainsi que la première partie du troisième, en floréal an VI [mai 1798], tout en laissant la date de 1797 aux titres, et en plaçant les différentes pièces sous l'intitulé unique des Principes des moeurs. Cette première partie contient L'Analyse de l'homme, L'Analyse de la femme, De la Raison et Les Principes des moeurs chez toutes les nations, avec le Commentaire.3) La seconde partie du volume III, ainsi que les volumes IV et V ne parurent, eux, qu'en germinal an IX [avril 1801], tout en gardant la même date des titres, à savoir an V (1797). Ils contiennent L'Analyse de la société, un Essai sur la vie de Bolingbroke (composé en 1753), un Essai sur Helvétius, qui avait déjà paru en préface du Bonheur en 1772, et enfin le conte Les Deux amis (le seul texte du recueil à avoir été publié antérieurement et séparément, en 1770). Si l'on excepte les trois derniers opuscules, la collective comprend six textes majeurs, et ce sont ces six textes qui firent l'objet de l'éloge prononcé par Joseph-Marie Chénier au nom de l'Institut devant le Conseil d'Etat : il parle explicitement de six parties, ce qui est logique puisqu'il s'arrête à L'Analyse de la société.Sur ces bases, ont pu naître les confusions suivantes qu'on lit ici ou là :a) La séparation des deux titres Oeuvres philosophiques et Principes des moeurs pour en faire deux livres différents : il s'agit du même recueil désigné dans un cas par l'intitulé des faux-titres, dans l'autre par celui des titres.b) Le flottement sur la date : 1801 et 1797 ou 1798, en fait ni l'une ni l'autre, mais les deux.c) L'attribution de six volumes (au lieu de six parties) aux Oeuvres philosophiques. En fait, la série est complète en cinq volumes.Collation : I. [2] ff. n. ch., 348 pp. [Analyse de l'homme ; Analyse de la femme ; De la Raison, ou Ponthiamas]. - II. [2] ff. n. ch. 378 pp. [Catéchisme universel ; Commentaire sur le Catéchisme, première partie]. - III. [2] ff. n. ch., 413 pp. [Commentaire sur le Catéchisme, seconde partie ; Analyse historique de la société, première partie]. - IV. [2] ff. n. ch., 418 pp. [Analyse historique de la société, seconde partie]. - V. [2] ff. n. ch., 336 pp. [Essai sur la vie de Lord Bolingbroke ; Essai sur la vie d'Helvétius ; Les Deux amis, conte iroquois].II. Contenu.Ce fut le poème léger Les Saisons (1764) qui ouvrit au marquis de Saint-Lambert (1716-1803) les portes de l'Académie française, et les histoires de la littérature ne retiennent généralement que ce titre. Mais cette somme philosophique totalement dans l'esprit du XVIIIe siècle, où, selon la formule de Chénier, la raison ne plie devant aucun préjugé, semble plus intéressante aujourd'hui à étudier. L'époque de sa publication coïncidait chez nous avec les prémisses du romantisme et de la mode d'une méfiance de plus en plus forte vis-à-vis de la rationalité, accusée de tous les débordements de la Révolution. Déjà fort âgé, Saint-Lambert persiste dans cette rationalité éclairée de sa jeunesse, et livre comme une synthèse des principaux thèmes en honneur avant que Rousseau ne parût ... Quérard VIII, 348-349. Cioranescu, XVIII, 58 525 et 58 542 (grosses confusions).Précieux exemplaire de l'auteur, avec son chiffre lauré (SL) poussé au centre des plats. C'est lui qui a laissé en marge de nombreuses corrections manuscrites, soient typographiques, soient des changements de mots ou de phrases qui affinent la pensée. Ces notes sont partuclièrement développées aux volumes 3 et 4, probalement dans l'idée d'une nouvelle édition corrigée. - - VENTE PAR CORRESPONDANCE UNIQUEMENT
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Seuil. 1967-71. In-8. Relié. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 554 + pages - une illustration en noir et blanc en frontispice. Texte sur deux colonnes. Jaquettes passées, légèrement déchirées.. Avec Jaquette. . . Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Préface de Jean Fabre. Présentation et notes de Michel Launay. Classification Dewey : 840.05-XVIII ème siècle
Paris, Editions du Seuil, 1967-1971. 17 x 22, 3 volumes, 557 + 589 + 587 pages, nombreuses illustrations, reliure d'édition pleine toile rouge + rhodoïd, très bon état.
Série complète en 3 volumes.
Amsterdam, Marc-Michel Rey, 1772. 6 vol. in-8°, veau écaille, dos lisses ornés de fleurons dorés, pièces de titre et de tomaison vertes, encadrement d'un triple filet doré sur les plats, filet doré sur les coupes, tranches bleues jaspées de blanc. Reliures de l'époque, traces d'ex-libris arrachés aux contreplats, 2 coiffes élimées, coins émoussés. Bon exemplaire. 3 frontispices h.-t. gravés en taille-douce et 22 planches h.-t. gravées, (1) f., xx-206 pp., (2) ff., 202 pp., 44 pp.; (2) ff., 102 pp., (1) f., 104 pp., vj-87 pp.; (2) ff., 379 pp.; (2) ff., 267 pp.; (4) ff., 389 pp.; (2) ff., 300 pp. Les pp. i à xvi du tome I sont remmargées en queue. Quelques mouillures marginales. Rousseurs uniformes à plusieurs ff. et petit trou de ver traversant la marge de gouttière.
Première édition collective des oeuvres de Diderot. D'après Adams, cette édition fut vraisemblablement imprimée sans l'assentiment de l'auteur dans les Pays-Bas autrichiens. Marc-Michel Rey, avec qui Diderot avait formé un projet avorté d'une édition de ses oeuvres, ne serait pour rien dans la confection de celle-ci. Elle comprend d'ailleurs des ouvrages qui ne sont pas de Diderot. Adams ne tranche pas en ce qui concerne l'antériorité de cette édition avec celle qui fut publiée à l'adresse d'Amsterdam (mais vraisemblablement à Paris) à la même date sous le titre Oeuvres philosophiques et dramatiques. Elle comprend : I. Essai sur le mérite et la vertu - Code de la Nature (en réalité de l'abbé Morelly) - Mémoire pour Abraham Chaumeix (souvent attribué à Morellet, mais en fait d'un auteur inconnu) - II. De l'Interprétation de la Nature - Lettre sur les Aveugles - Lettre sur les Sourds et Muets - III. Le Père de famille, comédie - De la Poésie dramatique - IV. Le Fils naturel, comédie - V.- Les Bijoux indiscrets - VI. Traité du Beau - De la Philosophie des Chinois - Principes généraux d'Acoustique - De la Développante du Cercle - Principe de mécanique sur la tension des cordes - Projet d'un nouvel Orgue - De la Résistance de l'Air. Adams, A2 ; Tchemerzine-Scheler II, 957.
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