Garnier Frères, coll. « Classiques Garnier » 1970 In-12 cartonné 18,5 cm sur 11,7. LV-17 illustrations-310 pages. Bon état d’occasion.
Reference : 105878
Bon état d’occasion
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RESTIF DE LA BRETONNE (Nicolas Edme). COCHET (Gérard), GANDON (Pierre), GOOR (Gaston). RIPART (Georges), NICK (Gaston), FARNETI (Carlo), DUBREUIL (Pierre), NOEL (Pierre)
Reference : 3868
Paris Editions du Trianon 1930-32 Neuf volumes in-8 (205x160 mm.) 396, 489, 450, 512, 498, 483, 486, 427 et 295 pp. brochés. Edition tirée à 1665 exemplaires numérotés, celui-ci est un des 1500 sur vélin du Marais.
Très bon état. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Au Cercle des Amateurs de Livres & d'Art typographique 1961 Deux volumes in-8 (h.26 cm.), 132 et 146 pp. en feuilles, non coupées et non rognées sous une couverture grise imprimée. Exemplaire numéroté sur vélin pur chiffon avec une suite en noir supplémentaire. Etui fragile sinon bon exemplaire.
Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Nicolas-Edme Rétif de la Bretonne [Restif de la Bretonne]
Reference : AMO-3624
(1788)
A Neufchatel, et se trouve à Paris, chés la Veuve Duchesne, 1788 2 parties en 1 volume in-12 (16,7 x 10,4 cm - Hauteur des marges : 163 mm) de (2)-232 et 222-(4) pages. 14 figures hors-texte + vignette-portrait en médaillon sur chaque page de titre. Reliure de l'époque pleine basane marron d'Inde granité, dos lisse orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, doublures et gardes de papier marbré. Quelques restaurations à la reliure (extrémité de la coiffe supérieure, mors, quelques frottements et fissures sans gravité le long d'un mors. Intérieur frais. Cicatrices de mouillure ancienne en marge de quelques feuillets, sans aucune gravité. Troisième édition. Il n'existe pas à proprement parler de "seconde édition" de La vie de mon père. Il existe deux tirages de l'édition datée 1779 (le premier sorti des presses à la fin de l'année 1778 et le suivant, quasi identique, sorti quelques mois plus tard). En réalité cette "troisième édition" n'est véritablement que la seconde. Les gravures sont les mêmes que celles de la première édition (premier et deuxième tirage). On trouve, à la page 197 de la deuxième partie, pour la première fois, la curieuse notice généalogique sur sa famille. C'est une plaisanterie de Rétif faisant remonter ses origines familiales à l'empereur Pertinax. Rétif nous dit dans Mes inscripcions qu'il commença à travailler sur cette nouvelle édition le 21 juillet 1785. La Vie de mon père a été composé en 1778 immédiatement après la mise en vente du Nouvel Abeilard, parut à la Saint-Martin [novembre], sous la date de 1779. C'est de ce petit ouvrage, qu'un homme en place a dit : "Je voudrais que le Ministère fit tirer cent mille de ces petites parties, pour les distribuer gratis à tous les chefs de villages." (Revue des ouvrages, p. CLXXXV.) "Débarrassé du Nouvel Abeilard, en me rappelant ce que mon père avait souvent raconté devant moi, pendant mon enfance, de son séjour à Paris et de Miss Pombellins, il me vint une idée vive, lumineuse, digne du Payan-Paysane pervertis ! Je réfléchis sur tous les traits sortis de la bouche d'Edme Retif et je composais sa vie. Je ne revis pas ce petit ouvrage, je le livrai à l'impression, en achevant de l'écrire. Aussi, tout y est-il sans art, sans apprêt ; la mémoire y a tenu lieu d'imagination. A la seconde et à la troisième édition, je n'ai fait que corriger quelques fautes de style ou replacer quelques traits oubliés. Cette production eut un succès rapide, ce qui doit étonner ! Elle n'était fait ni pour les petits-maîtres, ni contre les femmes, ni pour dénigrer la philosophie : les bonnes gens seuls la pouvait acheter. Apparemment, ils donnèrent le ton pour la première fois. C'est dans la Vie de mon père que j'ose inviter les prêtres au mariage." (Monsieur Nicolas, tome X, p. 234). "Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l'impression du Nouvel Abeilard, à laquelle j'avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l'écrivis tout d'un trait, car je ne fus occupé d'autre chose, tant que l'impression dura." (Mes ouvrages, p. 149). "Avec La Vie de mon père, Restif de la Bretonne s'est fait le nouveau Plutarque d'un simple paysan de la région de Tonnerre, un homme de bien dur à la tâche, juste dans ses jugements et ses actions et aux saines mœurs patriarcales. Jamais, dans la littérature française, la classe laborieuse n'avait encore été célébrée de manière aussi fervente. Car si Rétif de la Bretonne parfois enjolive et ne résiste pas à une certaine sentimentalité bien dans le goût de son temps, cette peinture d'une paysannerie française heureuse émeut par son authenticité et la finesse de ses détails. Mais La Vie de mon Père est un ouvrage profondément nostalgique. Le monde rural cher au souvenir de son auteur, c'est en effet un âge d'or qu'il oppose à la corruption des mœurs parisiennes et dont il fait mélancoliquement sentir qu'il est déjà révolu. Il y a chez lui quelque chose de la psychologie des Romains de la décadence qui regrettaient les vertus de la République, et là encore, Restif de la Bretonne était bien de cette génération prérévolutionnaire qui appelait à leur restauration." (Présentation, édition Garnier). Référence : J. Rives Childs, Restif de la Bretonne. Témoignages et Jugements. Bibliographie. p. 250 ; P. Lacroix, Bibliographie de Restif de la Bretonne, p. 155. Bel exemplaire en reliure de l'époque de cette édition rare.
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Exemplaire bien complet de l’ensemble de ses gravures et conservé dans sa reliure de l’époque. Neufchatel, et se trouve à Paris, chez Humblot, 1779. Deux parties en 1 volume in-12 de (3) ff., 152 pp., 7 gravures hors-texte ; 139 pp. , (3) pp., 7 gravures hors-texte, les pp. 21-22 ont été reliées par erreur après la p. 38. Demi-basane à coins, dos lisse, pièce de titre de maroquin rouge à grain long. Reliure de l’époque. 161 x 93 mm.
Édition originale de second tirage « du plus célèbre de tous les livres de Restif » (Dictionnaire des Œuvres). Rive Childs, 249; Lacroix, pp. 152-154; Cohen, 501; Pichon, 3426; Bulletin Morgand et Fatout, 5243 et 9533; Sander, 1713. Bien que Rives Childs la considère comme une seconde édition, il s'agit en fait d'un second tirage quasiment identique au premier, avec les mêmes gravures. Elle est ornée de 14 gravures à pleine page hors texte et de 2 portraits en médaillon représentant le père et la mère de l’auteur, sur le titre de chaque partie. Considéré par son auteur comme l’écrit le plus estimable qu’il eût produit, cette biographie vivante du père de Restif reste une des peintures les plus précises de la condition paysanne peu avant la Révolution et une excellente source de renseignements sur le monde rural en France au dix-huitième siècle. L’auteur relate avec une grande fraîcheur de style les travaux et les jours d’Edmé Restif (1692- 1764),laboureur bourguignon. Le ton sensible adopté par l’auteur s’accordait si bien au goût du jour que ce fut un succès. Avec pour toile de fond la France au dernier siècle de l’Ancien Régime, Restif fait revivre une inoubliable figure de paysan vénéré de ses concitoyens, les villageois de Sacy. C’est là du meilleur Restif avec, dans la facture, l’aisance et le coloris d’un écrivain-né. C’est à la fois un monument élevé à son père par un fils se reprochant, sans trop y croire, d’avoir dérogé en abandonnant la terre, un document sur la vie paysanne et l’évocation d’un cocon familial, d’une communauté patriarcale et du pays de son enfance. (Dictionnaire des Œuvres). Voici ce qu’en dit Restif : « Cet ouvrage, le plus estimable des miens et celui dont le succès a été le plus général, me fut inspiré tout à coup, en finissant l’impression du “Nouvel Abeilard”, à laquelle j’avais travaillé sans relâche, je mis la main à la plume avec ardeur et je l’écrivis tout d’un trait, car je ne fus occupé d’autre chose, tant que l’impression dura. » (Mes ouvrages, p. 149). « C’est de ce petit ouvrage composé en 1778 qu’un homme en place a dit:“Je voudrais que le Ministère en fit tirer cent mille de ces petites parties pour les distribuer gratis à tous les chefs de villages”. » (Revue des ouvrages, p. CLXXXV). Le Journal de Paris (du mercredi 24 mars 1779) avait fait le plus grand éloge de La Vie de mon père:« Cette nouvelle production de Restif de la Bretonne nous semble au-dessus de tout ce qu’il a publié, tant pour le choix du sujet que par l’utilité, la simplicité, on peut même dire par la grandeur des sentiments.Tout y est naturel, intéressant, vrai. » Exemplaire bien complet de l’ensemble de ses gravures et conservé dans sa reliure de l’époque.
TALLANDIER JULES. 1929. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Coiffe en pied abîmée, Intérieur acceptable. XXIII + 217 pages augmentées d'un frontispice - coiffe en tete abimée.. . . . Classification Dewey : 928-Ecrivains
Préface de Paul Bourget / Nicolas Edme Restif, dit Restif de La Bretonne, également épelé Rétif et de La Bretone, est un écrivain français né à Sacy, près d'Auxerre, dans une maison actuellement située 115 Grande Rue, le 23 octobre 1734. Huit ans après sa naissance, il emménage avec sa famille dans la ferme de La Bretonne (aujourd’hui «La Métaierie »), située dans le même village. Il meurt à Paris, au 16 rue de la Bûcherie, le 3 février 1806. Fils de paysans de l'Yonne devenu ouvrier typographe à Auxerre et Dijon, Nicolas Restif de La Bretonne s'installe à Paris en 1761 : c'est alors qu'il commence à écrire. Il a une vie personnelle compliquée et est sans doute indicateur de police. Par son métier dans l'imprimerie, il rencontre des écrivains comme Beaumarchais, Louis-Sébastien Mercier, Grimod de La Reynière ou Cazotte. Graphomane, il fait paraître de très nombreux ouvrages touchant à des genres divers, du roman érotique (L'Anti-Justine, ou les Délices de l'amour) au témoignage sur Paris et la Révolution (Les Nuits de Paris ou le Spectateur nocturne, 1788-1794, 8 volumes) en passant par la biographie avec La Vie de mon père (1779), où il brosse un tableau idyllique du monde paysan avant la Révolution avec la figure positive de son père. Il a également écrit des pièces de théâtre qui n'ont jamais été jouées. Cherchant constamment des ressources financières, il mourra d'ailleurs dans la misère, il écrit aussi de nombreux textes pour réformer la marche du monde etc.... Classification Dewey : 928-Ecrivains