A Genève [Rouen], Chez Jean Mokpap [Viret] 1723 In-12, demi-basane fauve, dos lisse rel. moderne, VIII- 231 pp. Un ff. manuscrit in fine rapporte la genèse la publication. Ex-libris Diana Russel.
Reference : 104016
Édition originale de ce poème épique consacré à Henri IV et dont la rédaction avait été entamée à la Bastille dès 1717. La censure ayant refusé la permission de publier son texte en France, Voltaire le fit imprimer clandestinement à Rouen, par le libraire Abraham Viret. 4.000 exemplaires furent tirés à la fausse adresse d'un pseudonyme aux consonances jugées helvétiques, Jean Mokpap. L'oeuvre connut immédiatement un énorme succès et parut en 1728, avec des changements considérables, sous le titre de "La Henriade". Bon état d’occasion
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Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Genève [Rouen], Jean Mokpap [Viret], 1723. In-8 de viii pp., 231 pp., (1) f. bl, enrichi du portrait de Voltaire peint par La Toure. Plein maroquin olive, triple filet doré autour des plats, armoiries frappées or au centre, dos à nerfs finement orné, roulette intérieure, coupes décorées, tranches dorées sur marbrures. Reliure en maroquin armorié de l’époque. 184 x 113 mm.
Exceptionnel exemplaire de l’édition originale relié en maroquin de l’époque armorié, condition absolument rarissime pour cette œuvre précoce de Voltaire. Les originales de Voltaire en maroquin armorié valent jusqu’à dix fois le prix des exemplaires reliés en veau de l’époque. Rare édition originale imprimée secrètement à Rouen par le libraire Viret, Voltaire s’étant vu refuser la permission de l’imprimer en France. Poème en neuf chants écrits en alexandrins, La Ligue est une composition mêlant savamment événements réels et fictions puisées dans l’univers du merveilleux. Le sujet central du poème est le siège de Paris par Henri de Navarre, futur Henri IV. Voltaire trace le portrait d’un souverain idéal, ennemi de tous les fanatismes. L’œuvre, remaniée par l’auteur, paraîtra en 1728 sous le titre de La Henriade. (Bengesco, I, 360 ; L’œuvre imprimée de Voltaire à la Bibliothèque Nationale, 1669). «L’œuvre garde aujourd’hui encore de 1’importance par les sentiments profonds de tolérance religieuse et civile qui l’animent. Henri, ce héros de prédilection de la France, personnifie aussi le type de souverain éclairé qu’attendaient les gens cultivés de cette époque et dont le ‘Siècle des Lumières’ fixera définitivement les caractéristiques.» En 1584, la mort de l’héritier du trône François duc d’Alençon, et l’acceptation comme héritier par le roi de son plus proche parent en ligne masculine, le roi Henri iv, protestant, alimentent les tensions entre protestants et catholiques. Henri de Guise prend la tête d’une nouvelle Ligue. La Ligue déclare vouloir rétablir la religion unique et soustraire le roi à l’emprise de ses favoris. Ce n’est pas un hasard si Voltaire rédige La Ligue en 1723 alors que le régent, le Duc d’Orléans, vient de mourir. A son arrivée au pouvoir Louis XV poursuit la législation antiprotestante de Louisxiv. Voltaire voulut dédicacer son ouvrage au jeune Louis XV mais ce dernier refusa et la censure exigea des suppressions au texte auxquelles l’auteur ne consentit. Voltaire va alors décider de le faire imprimer secrètement à Rouen. C’est donc dans un climat d’hostilité aux protestants que paraît cette ode à Henri iv roi protestant et hymne à la tolérance, véritable satire contre le pape Clément xi qui va attiser la haine des catholiques. Précieux et rarissime exemplaire relié en maroquin olive de l’époque aux armes de Machault d’Arnouville (1667-1750). Louis-Charles de Machault, seigneur d’Arnouville, fils de Jean-Baptiste, conseiller au Parlement de Paris, et de Madeleine-Catherine de Villemontée, né le 13 juillet 1667, devint conseiller au Grand Conseil le 17 janvier 1691, maître des requêtes le 1er mars 1694 et intendant et conseiller du conseil de commerce ; il fut pourvu de la charge de lieutenant général de police de la ville de Paris le 28janvier 1718, à la suite de d’Argenson ; ayant résigné cette fonction le 5 janvier 1720, il fut nommé conseiller d’État la même année, chef du conseil de la duchesse d'Orléans et premier président du Grand Conseil en 1740. Il mourut à Paris le 10 mai 1750. Il avait épousé Françoise‑Élisabeth Milon le 19 février 1709. (Olivier-Hermal, pl. 2153).
Jean Frédéric Bernard 10 x 16 Amsterdam [Evreux] 1724 In-12, reliure pleine basane de l'époque, dos à cinq nerfs ornés de motifs floraux, pièce de titre de maroquin rouge, titre, III-VII ("Notes abrégées des principaux événements de la Ligue, pour servir à l'intelligence du poëme") et 196 pp. (poème en neuf chants, Remarques, poësies diverses de Monsieur de Voltaire, Epitre à Monsieur le Maréchal de Villars, Lettre à son Eminence Monseigneur le cardinal du Bois, Epitre à Madame de Gondrin...) Rare et imparfaite seconde édition, selon Quérard, en neuf chants, parue un an après l'originale et donnée par l'Abbé Desfontaines, du poème épique de Voltaire (1694-1778), commencé lors de son séjour à la Bastille et que Voltaire réussit à faire publier à Londres en 1728, sous le titre de "la Henriade" en dix chants. L'ouvrage fait date, car, en racontant les guerres de religion, Voltaire dénonce le fanatisme et et fait l'apologie du roi tolérant. Dos et plats frottés, mais solide exemplaire, coins émoussés, rousseurs et mouillures. (C18)
Genève (Rouen), Mokpap (Viret), 1723. Petit in-4 de VIII et 231 pages. Marge un peu courte sur le titre. Basane d'époque, dos à nerfs orné (restaurations aux mors et coiffes, nerfs frottés).
Rare édition originale. Poème en dix chants écrits en alexandrins. Cette oeuvre sera remaniée après 1728 pour devenir la Henriade. Le poème est long, gonflé d'images mythologiques et de digressions historiques. Première édition de La Henriade, publiée en secret et clandestinement à Rouen par le libraire Viret et par les soins de Thieriot, secrétaire et ami de Voltaire, ce dernier n'ayant pas eu l'autorisation de faire imprimer son poème. Il le rédigea lors d'un séjour à Quevillon, au château de la Rivière Bourdet appartenant à M. Gilles Henri de Bernières, qui logeait Voltaire à Paris dans son hôtel particulier. Sensible aux charmes de Madame de Bernières, Voltaire profita de son agréable séjour en bord de Seine pour écrire sa tragédie Marianne et mettre la dernière main à sa Henriade. C'est Madame de Bernières qui emmena à Paris, dans son carrosse, les premiers exemplaires imprimés. La Ligue fut tirée à 2000 exemplaires. Le Petit.
Genève, Mokpap, 1723 ; in-8 de viii-229 pp. mal ch. 231, reliure de l'époque, veau fauve moucheté, dos à nerfs orné de caissons de fleurons dorés, pièce châtain, tranches jaspées rouges.
Édition originale de la Henriade. Composé en l'honneur de Henri IV, ce célèbre poème épique relate le siège de Paris et l'ultime bataille qui décida du sort de la couronne et de la destinée de la France. En dépit d'une dédicace initiale au jeune Louis XV, le livre fut retoqué par le régent et ne put déjouer la censure. Voltaire dut le faire imprimer clandestinement à Rouen par Viret, en 1723, avec la mention fictive « à Genève, chez Jean Mokpap » sur la page de titre.Bon exemplaire dans sa reliure du temps, un peu frottée. Départ de fente sur un mors. Brunet, V, 1360. Graesse, VI, 392. Bengesco, Voltaire, bibliographie de ses oeuvres, n° 361.
A Genève [Rouen], chez Jean Mokpap [Abraham Viret], 1723. In-8 de VIII-231 pages, plein veau marron, dos à nerfs orné de filets et fleurons dorés, tranches rouges.
Édition originale. C'est là la première version de La Henriade, que Voltaire pensait pouvoir vendre en France, il avait préalablement fait un marché avec un librairie de La Haye, Le Viers et il écrivit à Thierot: "j'ai stipulé expressément que je me réservais le droit de faire imprimer mon poème partout où je voudrais. Je suis convenu avec lui que, supposé que l'ouvrage pût se débiter en France, je ferais mettre à la tête le nom du libraire de Paris qui le vendrait, avec le nom du libraire de La Haye." Le libraire fit insérer dans la "Gazette de Hollande" un projet de souscription. Voltaire, s'étant vu refuser la permission d'imprimer la Henriade en France, rompit son traité avec Le Viers, rendit l'argent aux souscripteurs et se décida à faire imprimer secrètement son poème à Rouen. Restauration aux mors, au bas du dos et aux coins. Papier parfois bruni, quelques rousseurs. Bengesco, I, 360, p.99. Illustré XXe