Un feuillet 170 x 118 mm rédigé au recto, en tout une douzaine de lignes datées du 17.12.1955. « Cher Pierre. Voici la photo demandée. C’est tout ce dont je dispose – où je n'ai point trop l’air d'un assassin ! J'espère qu'elle fera l'affaire. (…) Très amicalement. (…) si possible, envoie-moi un exemplaire de ton article ou signale-moi le n° »
Reference : 7529
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Au dos d'une photographie contretypée de Robert Sabatier vers 1943 (177 x 128 mm), Jean L'Anselme adresse ses vœux pour 1989 à Béarn : " Et quel meilleur vœu en cette année du centenaire de la Révolution et de la Tour Eiffel que de te souhaiter aussi ton centenaire un jour… le plus loin possible … ". En tout une dizaine de lignes signées Jean.Ces vœux se réaliseront puisque Béarn vécut jusqu'à 102 ans.
Luc Decaunes (1913-2001), poète, écrivain. L.A., Saint-Honoré (Nièvre), 17 juin 1978, 1p in-4. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Il est en cure avec son fils, a bien reçu sa lettre, le remercie de bien vouloir publier son interview dans la revue Passerelle (il s'agit d'une interview radiophonique de 1951 reprise à cette occasion). Il est toutefois étonné du texte retranscrit : « Il y a pourtant dans mes propos des choses qui me suffoquent au point que je me demande si le relevé de la bande a été bien fait. C'est l'histoire des poètes "détestés" en tant qu'hommes. Passe pour Claudel, à l'époque, assez répugnant en effet socialement, et dont je n'avais pas encore reconnu (mea culpa !) la grandeur poétique et critique. Mais Jouve ? Mais Supervielle ? Ca ne me parait pas possible ! Leur ignominie, leur lâcheté ?!! Je n'ai pas pu dire ça. Quant à Genêt, je suis surpris, car je ne le connaissais pas à l'époque ». Cette lettre, non signée, semble bien complète car Decaunes écrivain habituellement au verso des feuillets. De plus, notre feuillet n'est pas numéroté, ce qu'il aurait été s'il y avait eu une suite. Belle lettre. [362]
1 page in4 - bon état -
Il espère que "fractures et platre ne seront qu'un triste souvenir perdu dans ta mémoire" - Il n'a pas vu Kanters - "je ne crois pas comme toi qu'il ne t'aime pas" - Kanters part pour les Landes et lui pour le Limousin, et ne devraient pas se voir - Un des fondateurs des Cahiers du Sud -
Luc Decaunes (1913-2001), poète, écrivain. L.A.S., 14 juillet 1979, 2p in-4. A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Longue et amusante lettre de critiques à Pierre Béarn qui a publié un article sur ses Riches heures de la poésie française, un recueil de 300 poèmes célèbres. Béarn n'ayant pas pris la peine de lire la préface de Decaunes, il pointe longuement du doigt les erreurs de Béarn, notamment sur le choix de poème qui n'est pas celui de Decaunes mais « celui du peuple français au cours de deux ou trois siècles ». Il précise ainsi qu'il n'existe pas de poème célèbre de Rodenbach ou La Tour du Pin comme le sont La Liberté d'Eluard ou Le Clairon de Déroulède. La lettre se termine, évidemment, par un « Sans rancune, n'est-ce pas ? ». Très beau courrier. [362]
Luc Decaunes (1913-2001), poète, écrivain. L.A.S. & Tapuscrits avec corrections, Belmont-de-la-Loire, 5 juillet 1978, 1p in-4 (manuscrit) & 12p in-4 (tapuscrits). A l'écrivain et libraire Pierre Béarn (1902-2004). Il lui envoi un « topo » (2p) commentant l'interview (10p) qui date de 1951. Il demande, si possible, une épreuve. Béarn a indiqué sur la lettre « trop tard ». Le topo fait 2 pages, comme une lettre à Béarn, et est un tapuscrit très dense. L'interview est en 3 versions : une version probablement de 1951 (4p, papier jauni, nombreuses corrections au crayon, quelques unes à l'encre) et deux copies de la même version, probablement de 1978 (3p chacune, très nombreuses corrections à l'encre). L'émission Douze minutes avec un poète n'eut que 12 numéros en 1950-1951. Luc Decaunes fut donc l'un d'eux. Cette interview sera publiée dans la revue de Béarn, Passerelles. Très intéressant ensemble. [362]