Paris, Chez l’imprimeur Léon Pichon, 1928 Grand in-4, broché, couverture rempliée, 37 pages, une tête-de-chapitre, 10 lettrines et un cul-de-lampe dessinés et gravés sur bois par Carlègle. Edition originale tirée à 325 exemplaires. Un des 290 exemplaires numérotés sur vélin à la forme des Papeteries d'Arches (n°230). Elégante impression en noir et rouge de Léon Pichon. Fine illustration de Carlègle. Exemplaire impeccable sous son cristal d’origine.
Reference : 17275
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Chez l'Imprimeur Léon Pichon 1928 In-4, demi-chagrin bleu marine à bandes, premier plat de couverture conservé, dos à nerfs, tête dorée, 37 pp. Compositions hors-texte. Bel exemplaire.
Edition originale, un des 290 exemplaires sur vélin à la forme des Papeteries d'Arches. Exemplaire unique enrichi de 17 ff. d’épreuves corrigées : les 21 premières pp. dont la première surmontée d’une composition de Carlègle non retenue), de 3 photographies originales (deux à la clinique de Saint-Symphorien en 1952, une troisième, signée par Maurras, où il figure avec Armand Fallières), d’un beau portrait (Pierre Ligier, non daté) et de 23 lettres et billets manuscrits contrecollés avec transcription tapuscrite en regard, adressées à son amie Marie-Reine Debrand entre 1925 et 1938. Une correspondance attentive, chaleureuse et informée ( Marie-Reine Debrand est la secretaire d’Anatole de Monzie), où Maurras se livre volontiers, avec noblesse et fermeté. Aux détours de quelques lettres : à propos de la Cagoule, Georges Valois et Navarre (Loustaunau-Lacau) “A(natole) de M(onzie) expie, du fait de ces deux types, la réputation d’être notre ami” ; “tout cela finira par créer des forces inverses rebroussantes qui, celles-là, seront dirigées !” (il est plus loin question de Blum, “et le ferment juif qui lui monte au bourichon”) ; Mauriac gratifié “le pauvre” du “bel avantage du naturel”... Très bon état d’occasion