Troyes, Cadran solaire, in-4, 27 x 24 cm, jaquette illustrée, 40 pages. Album de l’exposition organisée à Troyes en 1992. Il contient un important entretien avec Jacqueline Salmon, un texte de Dominique Banqué (tous deux en français et en anglais), et une vingtaine de photographies en noir et en couleurs. Joint une des cartes éditées à l’occasion de l’exposition avec cet envoi autographe de Jacqueline Salmon: «Cher Christian / Je vous adresse le catalogue de l’exposition/ que je viens de faire à Troyes et qui a pris beaucoup / de ma tête et de mon temps parce que le sujet était grave… / à très bientôt, je vous adresse des pensées amicales / Jacqueline» Parfait état.
Reference : 15793
LIVRE DEDICACE
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P., Alphonse Picard & Fils, 1895, 1 vol. in-4 (18,5 x 28 cm) br., de XLXI - 340 pp. Bel et rare exemplaire.
Première partie seule complète pour l'historique de l'Hotel-Dieu, la deuxième partie étant consacrée au Cartulaire. Au sommaire : Les Archives de l'Hotel-Dieu de Coutance - Hugues de Morville, évêque de Coutances et les Hotels-Dieu du Diocèse - Hugues de Morville et l'Hotel-Dieu de Coutances - Le Temporel de l'Hotel-Dieu de Coutances - La Cure de Saint-Pierre de Coutances - Le Clergé de Saint-Pierre de Coutances - L'Hotel-Dieu de Coutances pendant les Guerres Anglaises - L'Abbaye d'Ourville et sa Réunion à l'Hotel-Dieu de Coutances - La Maladerie Saint-Michel de Coutances et sa Réunion à l'Hotel-Dieu - L'Hotel-Dieu de Coutances au XVIe siècle - Une visite à l'Hotel-Dieu de Coutances au XVIIe siècle - Les Religieux Augustins de l'Hotel-Dieu de Coutances au XVIIe & XVIIIe siècles - L'Hotel-Dieu de Coutances et l'Ordre Hospitalier du Saint-Esprit.
« Ces annales sont un des documents historiques les plus précieux que l’on possède. » Montauban, chez Jerosme Legier, et se vend à Paris, chez Claide-Jean-Baptiste Herissant, s.d. [1752]. In-12 de (8) ff., 556 pp., (1) f. Veau brun, filet à froid autour des plats, dos à nerfs orné de fleurons dorés, coupes décorées, tranches mouchetées. Reliure de l’époque. 162 x 91 mm.
Édition originale de ces annales retraçant le récit de la création à Québec du premier hôpital par les Hospitalières de Dieppe sous les auspices de la duchesse d’Aiguillon, nièce du cardinal de Richelieu. Barbier, II, 686. Chassés de la Nouvelle-France après la chute de Québec aux mains des frères Kirke en 1629, les Jésuites y retournent trois ans plus tard après que le Traité de Saint-Germain-en-Laye (1632) ait rendu à la France sa colonie et, pour un temps, « l’Église canadienne sera missionnaire », avec à sa tête le père Paul Le Jeune. C’est lui qui, en 1634, exprime le besoin d’un hôpital pour soigner les autochtones et les quelques colons qui s’y trouvent. C’est en pensant surtout aux autochtones que le père Le Jeune demandait la venue à Québec de religieuses hospitalières. « S’il y avait ici un Hopital il y aurait tous les malades du pays, & tous les vieillards, pour les hommes nous les secourerons, selon nos forces, mais pour les femmes il ne nous est pas bien seant de les recevoir en nos maisons», écrit-il. L’institution souhaitée était en effet moins destinée aux Français qu’aux autochtones, « sujets à de grandes maladies, et qui n’avaient aucun moyen d’adoucir la misère dont ils étaient accablez surtout dans leur extreme vieillesse». « L’élan mystique qui traverse la France dans les premières décennies du XVIIe siècle coïncide avec le mouvement colonisateur » et il n’est pas étonnant que plusieurs religieuses d’ordres et monastères manifestent un vif intérêt pour le projet du jésuite. Toutefois, les conditions matérielles pour l’établissement de religieuses et l’aménagement d’un monastère-hôpital à Québec sont à toutes fins utiles inexistantes. Le père Le Jeune lance alors nouvel appel mais cette fois il s’adresse aux personnes « capables de supporter financièrement l’entreprise ». La réponse est venue de la cour de France. La duchesse d'Aiguillon, mariée à 16 ans au marquis de Combalet, selon la volonté de son oncle, le cardinal de Richelieu, devient veuve à 18 ans ; elle ne se remarie pas et emploie presque toute sa fortune à soulager les pauvres et à fonder des établissements de charité. À 31 ans seulement, elle est déjà très engagée à ces fins. Elle est notamment la principale fondatrice du grand hôpital de Paris, rappelle l’historien Henri-Raymond Casgrain. Sous la conduite spirituelle de saint Vincent de Paul, promoteur et initiateur de nombreuses œuvres de charité et marquée par sa lecture des Relations des Jésuites, notamment celle de 1635 du Père Le Jeune, la duchesse prend conscience de l’importance des missions canadiennes dans l’histoire de l’Église. En 1636 en effet, la duchesse d’Aiguillon « se résolut de fonder à ses dépens un Hôtel-Dieu ». Et, pour réaliser cet ambitieux projet, elle choisit de faire appel aux Religieuses Hospitalières de l’Ordre de Saint-Augustin, dites alors Filles de la Miséricorde, installées au monastère de Dieppe. « Le Cardinal de Richelieu, son oncle, voulut entrer dans la bonne œuvre, & jusqu’à leur mort ils eurent l’un et l’autre une affection singulière pour cette maison, ils donnerent quinze cent livres de revenu au capital de 20000 liv. à prendre sur les coches et carosses de Soissons qui leur appartenoient, le contrat fut passé le 16 août 1637. ». Le Dr Yves Morin décrit la « jonction des quatre facteurs » qui ont amené la duchesse à exécuter son œuvre : « (…) l’esprit de charité de la duchesse, son influence à la cour par le biais de son oncle, le cardinal Richelieu, sa connaissance de la Nouvelle France grâce aux Jésuites et le rôle essentiel de l'Hôtel-Dieu de Dieppe, un des établissements prééminents en France ». En avril 1639, le roi Louis XIII accorde des lettres patentes pour l’établissement de l’hôpital et mentionne explicitement les motifs religieux de la duchesse. Il y aura aussi un second contrat en 1640 où ces mêmes motifs seront énoncés. Dans sa lettre à Marie Guenet de Saint-Ignace, première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, la veille du départ pour Québec des trois Augustines, la duchesse d’Aiguillon écrit clairement que l’Hôtel-Dieu devra être « dédié à la mort et au précieux Sang du fils de dieu répandu pour faire miséricorde à tous les hommes et pour lui demander qu'il l’applique sur l’âme de Monseigneur le Cardinal Duc de richelieu, et celle de Madame la Duchesse Daiguillon et pour tout ce pauvre peuple…». La duchesse obtient de la Compagnie des Cent-Associés une concession de sept arpents dans l’enclos où on avait commencé à bâtir Québec et un fief de soixante arpents dans la banlieue, entre Cap-Rouge et le coteau Sainte-Geneviève, ce terrain qu’on avait désigné sous le nom de Sainte-Marie. Les mères Anne Le Cointre de Saint-Bernard (28 ans), Marie Forestier de Saint-Bonaventure-de-Jésus (22 ans) et Marie Guenet de Saint-Ignace (29 ans), qui deviendra la première supérieure de l’Hôtel-Dieu de Québec, quittent familles et amis, et leur monastère de Dieppe, établi depuis 1285, le 4 mai 1639, à destination de Québec. « De 1739 à 1779, Latour publia une imposante somme de sermons, panégyriques, discours dogmatiques, mémoires liturgiques, canoniques et autres. En quittant le Canada, il avait emporté une copie manuscrite des ‘Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec’ rédigées par Jeanne-Françoise Juchereau de La Ferté, dite de Saint-Ignace. Il fit paraître ce texte en 1752 à Montauban, sous le titre d’’Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec’ ». « Dans ses notes bibliographiques touchant les sources de sa propre « Histoire de l’Hôtel-Dieu de Québec », Montréal, éd. C. O. Beauchemin & Fils, tome 4, p. 11, l’historien Henri-Raymond Casgrain écrit à propos de l’« Histoire de l'Hotel-Dieu de Québec », par la mère Juchereau de Saint-Ignace : « Cette Histoire a été écrite d'après les renseignements de la mère (Marie Guenet) de Saint-Ignace et rédigée par la mère de Sainte-Hélène. Une copie de ces annales ayant été fournie à M. de La Tour, doyen du chapitre de Québec, qui retourna en France en 1731, il prit sur lui de les faire imprimer à l'insu de la communauté de Québec. Cette impression se fit sans beaucoup de soin, et il s'est glissé dans l’ouvrage un grand nombre de fautes typographiques. Heureusement qu'on possède encore à l'Hôtel-Dieu la copie originale de la main même de la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère (Marie-André Duplessis) de Sainte-Hélène, et signée par la mère Jeanne-Françoise Juchereau de Saint-Ignace. CES ANNALES SONT UN DES DOCUMENTS HISTORIQUES LES PLUS PRECIEUX QUE L’ON POSSEDE. » Le texte de Jeanne-Françoise Jucheron a été réédité à Québec par Dom Albert Jamet en 1939 sous le titre de « Annales de l’Hôtel-Dieu de Québec, 1636-1716 » ». Précieux exemplaire de ce rare canadiana conservé dans sa reliure de l’époque.
1973 Centre National de recherche sur les Primitifs flamands Hardcover As New
L'hotel-dieu du Beaune LES PRIMITIFS FLAMANDS 1 CORPUS DE LA PEINTURE DES ANCIENS PAYS-BAS MERIDONAUX AUX QUINZIEME SIECLE 13 Cartonnage avec jacquette, 29 x 22,5 cm, 148 pp + 249 planches, etat superieur
In-12 de (2) ff., 153, (1) de table pp., (1) f. de privilège - 64 pp., demi-basane lavallière mouchetée, dos lisse, titre doré, tranches mouchetées bleues (reliure de l'époque).
"Réunion de deux essais, à la veille de la Révolution, sur la question des établissements hospitaliers parisiens, en éditions originales. Dès 1765, dans le tome VIII de l'Encyclopédie, Diderot dressait un réquisitoire sans appel de l'Hôtel-Dieu, plus important établissement de soins à Paris. Porte-parole des penseurs de Lumières, il dénonçait les conditions d'hygiène désastreuses réservées aux malades entassés et mêlés en dehors de la plus élémentaire prophylaxie. À la suite d'un incendie qui, en 1772, détruit une partie des bâtiments, un long débat public s'engage autour de l'Hôtel-Dieu. En 1785, Louis XVI interroge l'Académie des Sciences : propositions et mémoires se multiplient. C'est dans ce contexte qu'en 1786, Dupont de Nemours publie ses Idées sur les secours à donner aux pauvres malades dans une grande ville. Le physiocrate se prononce pour la dissolution de l'Hôtel-Dieu et en faveur des soins à domicile. Il encourage parallèlement la multiplication de petits hospices pour accueillir les malades indigents sans domicile, ainsi que l'instauration de maisons de santé recueillant les malades entretenus par la charité privée. Les Idées de Dupont suivent la publication, en 1785, du projet des architectes Coquéau et Poyet, Mémoire sur la nécessité de transférer et de reconstruire l'Hôtel-Dieu de Paris, qui propose d'élever sur l'île des Cygnes un bâtiment avec des salles en étoiles autour d'une vaste cour circulaire. Dans son Essai sur l'Établissement des Hôpitaux dans les Grandes Villes, Coquéau entreprend de répondre à Dupont de Nemours : ""n'auroit-il pas trop écouté des idées de sagesse & d'économie qui, toutes louables qu'elles soient, pourroient servir de prétexte à des vues directement contraires à celles de la bienfaisance & de l'humanité […] c'est d'un besoin public, c'est d'un des premiers besoins de l'État. […] La grande erreur de l'Auteur, ainsi que de la plupart des partisans du système des Hospices, est de donner trop à la confiance, est de trop compter sur l'influence des vertus privées."" Bel exemplaire. De la bibliothèque Mouchy avec ex-libris et numéro d'inventaire : 387. I.N.E.D., 1191 (Dupont) et 1607 (Coquéau). - C. Cheminade, ""Architecture et médecine à la fin du XVIIIe siècle : la ventilation des hôpitaux, de l'Encyclopédie au débat sur l'Hôtel-Dieu de Paris"", Recherches sur Diderot et sur l'Encyclopédie, n°14, 1993. pp. 85-109."
[Laboratoire Ciba] - ALBERT-ROULHAC, Georges ; CHAMPION, Pierre ; ESCHOLIER, Raymond ; FUNK-BRENTANO, F. ; LARGUIER, Léo ; MAUCLAIR, Camille ; ROBIQUET, Jean ; SABOURAUD, R. ; TERRASSE, Charles
Reference : 62538
(1938)
10 vol. in-8 cartonnage éditeur, Laboratoire Ciba, Paris, Escholier : Hôtel Dieu, 1938 ; Terrasse : L'Hôtel Dieu de Rouen, 1945 ; Larguier : La Salpêtrière, 1939 ; Mauclair : L'Hôtel-Dieu de Beaune, 1940 ; Escholier : L'Hôpital civil de Strasbourg, 1941 ; Funck-Brentano et Marindaz : Bicêtre, 1938 ; Albert-Roulhac : Le Val de Grâce, 1939 ; Champion : La Charité, 1937 ; Sabouraud : L'Hôpital Saint-Louis, 1937 ; Robiquet : Saint-Lazare, 1938
Très intéressant petit lot réunissant 10 titres de la collection. Etat très satisfaisant (trois dos renforcés, bon état par ailleurs).