Six lettres autographes adressées à Pierre Béarn entre 1959 et 1966. Six feuillets A4 rédigés recto-verso. Correspondance décontractée ornée par Menanteau d’un poème et de 4 dessins en couleurs.
Reference : 14865
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Paris et Richelieu, 1939-1940, 21x27cm et 13,5x21cm, en feuillets.
Ensemble de 6 lettres autographes signées de André Rolland de Renéville, 21 pages à l'encre noire et bleue. Les lettres sont toutes datées sauf une entre le 28 juin 1939 et le 27 mai 1940 et comportent diverses adresses en tête des feuillets. Pliures inhérentes aux mises sous pli. Probablement adressées à un membre du groupe littéraire du Grand Jeu, les lettres offrent un remarquable aperçu du quotidien et de la vie intime de l'auteur dans les années cruciales qui marquent le début de la Seconde Guerre mondiale: «La littérature est bien loin, et d'ailleurs je ne suis pas dans des dispositions intérieures favorables aux travaux de l'esprit» La guerre est perceptible dans les détails que Renéville relate à son destinataire concernant les suppressions des émissions de radio et la situation des différentes personnalités littéraires de l'époque: «Reçu à diverses reprises de bonnes nouvelles des Paulhan, évacués à Marmande (Manche) avec les éditions Gallimard». L'auteur souligne l'impact de cette concrétisation des tensions, explicitée par l'évocation de l'invasion de la Pologne, sur sa mentalité: «Je reconnais que je réagis très mal à toutes les épreuves qui accablent l'Europe [...] Pour un esprit épris de la sérénité orientale, il y a là une défaite particulièrement grave, je m'en rends bien compte! Tout cela n'était que position intellectuelle et non prise de conscience» - Photos sur www.Edition-originale.com -
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9 pages in-8 (dont un feuillet sur papier deuil), à l'en-tête gaufré ou imprimé de sa propriété de Bellême (Orne) et une lettre à l'adresse imprimée de la Cité du Grand Palais de Nice, octobre 1925 - octobre 1945. Roger Martin du Gard souhaite mettre à jour ses polices d'assurances contractées à l'Urbaine, après avoir récupéré les meubles de ses parents puis après son changement d'adresse parisienne (du 8 rue du Cherche-midi au 10 rue du Dragon). Après guerre, suite à l'occupation de sa propriété du Tertre par les Allemands, l'écrivain, réfugié à Nice, cherche dès le 6 février à se faire indemniser et doit fournir des renseignements qu'il réclame à son assureur.
6. L.A.S. de Henri Drouot à Marcel Mayer datées de 1912 et 1913 ( 8 aout, 1er et 2 décembre, 12 décembre 1912 et Paques et 30 oct. 1913), au total 1page in-4° et 9pp. in-12° ou in-8°.Les lettres sont jointes à l' ouvrage de Joseph Calmette et Henri Drouot : Anthologies illustrées. La Bourgogne (Laurens, 1912; in-4°, broché, mauvais état).
Henri Drouot évoquent les sujets d'étude des deux hommes, leur participation à la Revue de Bourgogne dont il parle abondamment. Il informe Mayer, après une visite chez Darantière, que le numéro d'octobre de la Revue, comprendra l'article sur Willette. Il s'est assuré le Concours de la Revue de l' Yonne et de l' Avenir Dolois pour la "réclame"... " j'ai écrit à Mistral, André mary, sénateur Guillemaut, Valne de St Point et une douzaine d'autres ". Drouot remercie Mayer de sa note sur L' Anthologie de la Bourgogne ( Dont Drouot est co-auteur avec Calmette), il voit et parle souvent de Darantière, il demande des renseignements pour un article qu'il va écrire sur l' introduction de la culture du murier en Bourgogne et l' industrie de la soie aux XVIIe et XVIIIe siècles, etc... ( G908) ( GrBO)
Paris, 1857-1885, , 6 LAS, 5 lettres sur papier au format in-8; 1 lettre sur papier à en-tête de la Société impériale zoologique d'acclimatation, au format in-4, Intéressantes lettres d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861), président et fondateur de la Société zoologique d'acclimatation, devenue Société impériale, adressées à son vice-président, l'ancien ministre Édouard Drouyn de Lhuys* (1805-1881). Leur contenu évoque notamment l'enrichissement des collections animales et végétales, qui aboutira, en 1860, à l'inauguration du Jardin d'acclimatation de Boulogne. - 4 octobre 1857 : au sujet de l'importation d'alpagas du Pérou. - 12 octobre 1857 : remerciement pour le discours prononcé par Drouyn en l'hommage d'Étienne Geoffroy Saint-Hilaire. - 8 janvier 1858 (papier à en-tête de la Société impériale zoologique d'acclimatation) : au sujet du discours d'ouverture de la seconde séance annuelle de la Société impériale zoologique d'acclimatation. - 12 juillet 1858; au sujet de la direction du Jardin des plantes. - 17 juillet 1858 : sur l'opposition de [Paul] Gervais à confier la direction du Jardin à un étranger. - 18 juillet 1858 : plusieurs animaux venus de Guyane ont été reçus : "Ce sont de grandes richesses, mais aussi de grands embarras pour nous, notre jardin n'étant encore que sur papier". M. Siebold propose des plantes pour aménager un jardin japonais. La Société zoologique d'acclimatation, fondée en 1854, connait un enrichissement très rapide de ses collections, parfois au détriment de la Ménagerie du Muséum : de nombreux animaux et plantes exotiques lui sont confiés et, dès 1861, le Jardin d'acclimatation peut ouvrir : il s'agit du plus grand souhait d'Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, qui décède peu de temps après. C'est Drouyn de Lhuys qui lui succède et qui, lui aussi, occupe le poste jusqu'à sa mort. Joint : une LAS de Paul Becquerel à Drouyn de Lhuys, daté du 3 avril 1859, au sujet de l'envoi d'oranges et de jacinthes au Jardin d'acclimatation. * voir LAS du 8 janvier et 18 juillet 1858 : Geoffroy présente ses hommages à Madame Drouyn de Lhyus. Couverture rigide
Bon 6 LAS
, 1855-1856, in-8, 6 LAS, 4 enveloppes timbrées oblitérées, , Isidore Geoffroy Saint-Hilaire (1805-1861) s'adresse ici à Charles Roux pour évoquer une collaboration au sujet d'expériences culinaires, des Carajás du Brésil et du crocodile des Antilles. Si l'auteur des lettres est réputé - Isidore Geoffroy (1805-1861) était le fils du paléontologue Étienne Geoffroy Saint-Hilaire et le fondateur de la Société zoologique d'acclimatation - ce n'est pas le cas de Charles Roux, qui est principalement connu en tant que collaborateur du neurologue Pierre Flourens, dont il publia le Cours de physiologie comparée (Paris, Baillière, 1856). Peu d'éléments de sa vie et de sa carrière nous sont parvenus. Il contribua à la rédaction de l'Union médicale et se maria en 1856 à Bléré [voir lettre du 7 sept. 1856 décrite ci-dessous]. - 3 mai 1855 : LAS sur papier à en-tête de la Société impériale zoologique d'acclimatation. Enveloppe timbrée oblitérée à la date du 4 mai, à l'adresse de Monsieur Roux, rue de la Paix 24, Paris. Isidore Geoffroy évoque des épreuves corrigées qu'il doit faire parvenir à Charles Roux. - 17 mai 1855 : LAS rédigée à Paris. Enveloppe timbrée oblitérée à la même date. Invitation à dîner d'Isidore Geoffroy pour une "expérience culinaire" en compagnie de Richard et [Jules] Guérin de la Gazette Médicale - 21 avril 1855 : LAS sur papier à en-tête de la Société impériale zoologique d'acclimatation (biffé). Enveloppe timbrée oblitérée à la date du 22 avril, à l'adresse de Monsieur Roux, rue de la Paix 24, Paris. Isidore Geoffroy renvoie à Charles Roux des renseignements concernant les indiens Carajás [Amazonie brésilienne]. - 6 septembre [1855] : LAS sur papier à en-tête du Muséum d'histoire naturelle, rédigée à Port-Marly. "J'ai cru devoir ajouter une petite note sur le crocodile des Antilles [...] Revoyez la rédaction ce ces petits ajouts." - 17 novembre 1855 : LAS rédigée à Port-Marly. "Je m'empresse de vous renvoyer l'épreuve...". - 7 septembre 1856 : LAS rédigée à Paris. Enveloppe timbrée, oblitérée à la même date, à l'adresse de Monsieur Roux, chez Monsieur Cochart [Henri Cochard ?] à Bléré (Indre-et-Loire). Isidore Geoffroy adresse à Charles Roux ses félicitations pour son mariage. Il évoque un volume sur la viande de cheval qu'il cherche à lui faire parvenir [De l'usage alimentaire de la viande de cheval, leçons faites au Muséum d'histoire naturelle. Paris, Gros, 1856]. Couverture rigide
Bon 6 LAS, 4 enveloppes timbrées