EDITIONS DU TAILLEFER (1975), broché, 320 pages, 15.5 X 22 cm, très bon état. Préface de Claude MANCERON. Photos noir et blanc dans le texte
Reference : 4
Marché Noir - Librairie Ultime Razzia
Charlotte Dugrand
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# AUTEUR: Jarrin Charles # ÉDITEUR: Chambaud Eugène - Bourg # ANNÉE ÉDITION: 1879 # COUVERTURE: souple grise - imprimée - titre en long au dos # DÉTAILS: In 12° broché 204pp. 2ème édition tirée à petit nombre. Les aides, la protestation, émeutes de 1735 à Bourg - Origine de Mandrin, levée de la milice, faux-monnayeurs au XVIIIe - Mandrin fournisseur du roi... - 1er homicide, 1èer condamnation, légende de Mandrin - Dauphiné envahi, camp de Valence, 1er coup de fusil, Versailles - Campagnes de 1754, les Cévennes, Rhodez, le Velay, Montbrison, le Bugey, Nantua - Bourg en 1754 - Entrée de Mandrin, monseigneur l'intendant, les caisses vidées - monseigneur chez les capucins, Lalande, quitance et adieux de Mandrin - Mandrin est-il allé à St-Ranbert?, Lyon s'arme, Mandrin en Auvergne, le Puy, retour par Pont- de- Vaux - Bourgogne envahie, Mandrin à Beaune et Autun - les reitres atteignent Mandrin à Gunan, ils le battent - déroute des contrebandiers, Clermont et Riom s'arment - affaire de la Sauvetat, prise de St-Etienne - Mandrin pris, jugé, réclamé par le roi des marmottes - supplice de Mandrin, opinion de Voltaire - pourquoi ces faits ont été possibles.(joint coupure du figaro littéraire du 3 aout 1935). Peu courant. # PHOTOS visibles sur www.latourinfernal.com
# ÉTAT: D'usage, manque au dos
Amsterdam, E. Van Harrevelt, 1755 In-12 de (1) f., 140, 38 pp., demi-veau à coins, dos lisse, pièce de titre de maroquin Lavallière, tranches rouges (reliure de l'époque).
"Une des diverses éditions parues l'année même du supplice du célèbre contrebandier. Portrait en frontispice, Mandrin en buste coiffé de son large chapeau de trois-quarts droit ""Dessiné tel qu'il a parû à Bourg-en Bresse, à la tête de sa Troupe le 5. octobre 1754"". Dans son récit moral, l'abbé Regley dresse le portrait du ""scélérat"" Mandrin, soldat déserteur, faux-monnayeur et capitaine des contrebandier sans foi ni loi, à l'occasion assassin de femme enceinte ou d'enfant. À travers cette biographie à charge, l'auteur décrit la lutte à mort qui oppose le bandit et sa troupe à la Ferme et ses employés, entre Savoie, Dauphiné et régions limitrophes. Parmi divers épisodes tragico-picaresques, les amateurs de romans gothiques ou sadiens, apprécieront particulièrement la description du château-repaire et de ses souterrains, théâtralement hanté par les complices de Mandrin pour en éloigner les curieux. Ce texte est suivi de l'Oraison funebre de Messire Louis Mandrin, Colonel Général des Faussauniers & Contrebandiers de France, en forme d'hagiographie populaire, attribuée à Claude-Joseph Terrier de Cléron : ""On accourt en foule de toutes parts pour voir les tristes dépouilles de ce Héros immortel. […]. Peuples affligés, consolez-vous ; cessez vos plaintes & vos gémissemens ; celui que vous pleurez aura des imitateurs"". L'Oraison se conclut par un facétieux dialogue des morts qui oppose aux enfers Cartouche à Mandrin. Exemplaire modeste."
librairie oberlin 1967 plaquette in 8 brochée 78 pages - illustrations dans le texte - envoi de l'auteur
in memoriam - préface - la savoie - le dauphiné - un anniversaire - contrebande et contrebandiers - publications sur mandrin - la famille mandrin - le mémoire du 24 septembre 1754 - sur les rives du guiers - les echelles - entre-deux-guiers - la vieille poste, les laserve et belizard - saint albin de vaulserre - le pont de beauvoisin - les grottes de verel de montbel - la nuit du 10 au 11 mai 1755 et les passages du guiers - la traversée de saint genix - précisions sur la mort de mandrin - conflit diplomatique - les successeurs de mandrin - anecdotes - la complainte de mandrin - abrégé sur la contrebande, l'introduction et la culture du tabac en savoie et en dauphiné - la vallée du guiers - bibliographie
P.-Strasbourg, Librairie Oberlin, 1967, in-8°, 78 pp, 40 gravures et photos, broché, bon état
"Les hommes de Mandrin n'ont jamais été tenus pour des malfaiteurs par les populations dauphinoises qui, de nos jours encore, s'enorgueillissent volontiers des exploits de ces bandes et ont gardé un culte frondeur pour leur capitaine. C'est que les « mandrins » étaient, à de rares exceptions près, des enfants du pays. Recrutés dans les villages et les bourgades situées de part et d'autre du Guiers parmi les artisans et les commerçants, ou encore parmi d'anciens soldats qui avaient fini leur temps ou déserté mais appartenaient originellement au même milieu, beaucoup de ces hommes, plus du tiers, avaient pris femme ou maîtresse dans le pays. Mettant leur petite fortune en sûreté chez des membres de leurs familles et parfois même chez le curé de leur paroisse, ils se livraient à la contrebande et au commerce pour leur propre compte dans l'intervalle des grandes « campagnes » qu'organisait Mandrin. Celui-ci, qui était reçu dans divers châteaux de la région et même occasionnellement à Ferney chez Voltaire, bénéficiait de tout un réseau de complicités des deux côtés de la frontière pour entreposer ses marchandises ou faire héberger ses troupes ; et des gentilshommes du cru n'hésitaient pas à engager des fonds dans les opérations qu'il organisait. Impitoyables pour les hommes du Roi et de la Ferme, les « mandrins » évitaient de molester les populations et même affectaient de s'en faire les protecteurs et les bienfaiteurs : non seulement ils vendaient bon marché diverses marchandises et notamment du sel et du tabac dont la culture avait été introduite au début du XVIIIe siècle en Savoie et dont l'usage se répandait rapidement, mais il leur arrivait de libérer les prisonniers pour dettes et de distribuer quelque argent aux nécessiteux. Lorsqu'après la capture de Mandrin, en 1755, ses bandes se replieront vers le Valais, les populations, ainsi qu'en témoignent chansons populaires et complaintes, regretteront fort la disparition de ces contrebandiers redresseurs de torts." (Annales ESC, 1968)
Edition d’histoire sociale, Paris,1976
Un volume in-8°, fac-simile de l’adition originale de 1755 (à Genève), mais relié de sky marron, avec des plats muets mais le titre initial imprimé en lettres dorées ur le dos lisse. 67 pages + un page justificative en fin, signalant que ce facsimile a été imprimé en Italie et limité à 150 exemplaire sur vergé à la main + 30 exemplaires hors commerce (notre exemplaire ne porte aucun numéro, il s’agit donc d’un exemplaire de passe). MANDRIN , qui fut appelé le Robin des bois français, gagna la sympathie de la population en raison de son conflit avec la Ferme Générale (le fisc d’alors) à cause de ses activités de contrebandier. Contrebande à grande échelle puisqu’il avait réussi à constituer une petite armée de 300 personnes (à condition qu’ils ne fussent ni voleurs ni assassins, dit-on)… Ayant ses dépôts d'armes et de marchandises en Savoie ( Duché qui faisait à l'époque partie du Royaume de Piémont-Sardaigne) , il pensait être en sécurité mais il fut trahi et arrêté suite à une ruse de la Ferme Générale qui, forte de 500 hommes réussit à pénétrer illégalement en Savoie. Il fut ensuite emmené à Valence, affreusement supplicié et pendu. Exemplaire en TRES BON ÉTAT.