" Police " n° 12 / Les Presses Noires (1969) - In-12 broché de 184 pages - Couverture en couleurs - Très bon état
Reference : 3120
Noël Vexin est l'un des pseudonymes de André Héléna
Marché Noir - Librairie Ultime Razzia
Charlotte Dugrand
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P., Editions de Kérénac et Cie, 1945, in-12, 365 pp, préface de Gabriel Reuillard, du Comité d'épuration des Gens de Lettres, lettres de Maurice Schumann, Albert Bayet, Justin Godart, Marius Moutet, broché, très bon état
André Jacquelin, dit "Josserand" (1898-1985), est un journaliste et résistant des maquis de l'Ain et du Haut-Jura. Il est le fondateur du journal clandestin « Bir-Hakeim » (en mars 1943) et l'auteur des photographies du défilé d'Oyonnax, le 11 novembre 1943, information reprise par la presse anglo-saxonne. — "André Jacquelin est l'un des premiers journalistes à répondre à « l'appel » du 18 juin 1940 lancé de Londres par le général de Gaulle. Il est aussi l'un des premiers à être arrêté sur l'ordre des autorités du gouvernement de Vichy. Il est écroué à la prison Saint-Paul de Lyon sous le numéro 6789 après avoir subi, pendant deux jours et une nuit au siège même de la 10e Brigade politique, des sévices de la part des policiers de Vichy. C'est dans un triste état qu'il est traîné dans la cellule 56. Il est libéré quelques temps plus tard par le juge d'instruction Borel, avant l'invasion, le 11 novembre 1942, de la zone dite "libre" par les troupes allemandes en violation des clauses d'armistice. Dès sa libération, il rejoint les premiers maquis en formation dans l'Ain. Il décide également de créer le jounal clandestin « Bir-Hakeim » malgré de graves dangers et d'innombrables difficultés. Avec une fausse identité, se cachant de maison en maison, en particulier dans la commune d'Echallon où il est réfugié avec sa femme et ses enfants dans l'hôtel des dames Bret, il part en reportage, rédige ses articles, trouve du papier, de l'encre, des imprimeries clandestines, multipliant les risques en passant à de très nombreuses reprises la ligne de démarcation ou la frontière suisse, où il a accès à des informations non censurées. Il peut ainsi, au mépris de la censure des occupants et de Vichy, écrire librement et dire la vérité. Albert Maréchal, natif d'Oyonnax, né en 1920 et décédé dans les années soixante, lui sert d'agent de liaison et d'informateur. Le 11 novembre 1943, c'est André Jacquelin qui assure le reportage et prend les photos pendant le défilé des maquisards à Oyonnax, contribuant à faire connaître cette action emblématique des maquisards de l'Ain. « Bir-Hakeim » déclenche la colère des autorités de Vichy, en particulier de Philippe Henriot qui déclare que « le journal clandestin est trop bien fait, imprimé sur un trop beau papier, illustré de surcroît de nombreux clichés des opérations militaires ennemies, pour être fait en France ». Malgré toutes les recherches de la Gestapo et de la Milice de Darnand, André Jacquelin échappe miraculeusement aux griffes de Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon et de Paul Touvier, chef de la Milice lyonnaise." (Claude Morel, La Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura, AERI, 2013)
Morgan répond positivement à la proposition de Merleau-Ponty de participer au journal clandestin Les Lettres françaises quil avait créé clandestinement en 1942, prenant la relève de Jacques Decour assassiné par les allemands : ...Oui je serais très heureux davoir votre collaboration, mais je me suis déjà engagé pour la chronique régulière qui sera dailleurs très courte - et jaimerais avoir de vous un article de temps en temps (environ 5 pages dactylographiées double interligne). Je serais très content si vous pouviez men envoyer un prochainement...Claude Morgan publie son premier roman en 1930, Une bête de race. Après l'invasion allemande, il prépare la sortie du journal clandestin Les Lettres françaises, vingt numéros paraissent dans la clandestinité, de 1942 à août 1944.En 1944, le livre de Claude Morgan La Marque de l'homme, publié sous le nom de Mortagne, son pseudonyme dans la clandestinité, est la première édition publique des Éditions de Minuit.Claude Morgan demeure directeur des Lettres françaises jusqu'en 1953, lorsque Louis Aragon prend sa relève. Il est aussi, jusqu'en 1958, rédacteur en chef de la revue Horizons, revue du Mouvement de la paix.
s.l.n.d. (vers 1955, Toulouse, Francis Flores) 1 volume in-8 (19,5 x 14 cm), 163 et 17 pages, en feuilles, sous couverture imprimée en bleu avec titre et deux filets ondulés bleus entrecroisés, étui cartonné recouvert de papier décoré. 14 illustrations anonymes en couleurs (probablement des sérigraphies 5 couleurs). Très bon état. Rares rousseurs. Complet des illustrations requises. Edition originale publiée à Toulouse au milieu des années 1950 par Francis Flores (Dutel). Notre exemplaire est du type celui décrit par Dutel dans sa Bibliographie des ouvrages érotiques publés clandestinement entre 1920 et 1970 sous le n°2129 (il existe aussi des exemplaires dont la couverture est imprimée en marron avec filets pleins marron entrecroisés). Dans notre exemplaire il n'y a pas de justification du tirage (dans l'autre type d'exemplaires un double-feuillet sur lequel figure la justification du tirage : "cet ouvrage a été tiré à 500 exemplaires, numérotés de 1 à 500 sur papier alfa luxe destinés aux souscripteurs. N°....." s'y trouve). Il s'agit de toute évidence de 2 tirages différents successifs chez le même imprimeur-éditeur Francis Flores. Paméla est une nouvelle pornographique dont l'action se déroule au sein d'une famille de l'ancienne l'aristocratie : les Roche-Cailleet son descendant de Lucé de Chavignac. Riche propriétaire de plantations à Fort-Lamy (Afrique équatoriale Française - actuel Tchad). S'ensuivent alors de multiples ébats sexuels "poly-ethniques" ... Une autre vision de la France-Afrique... A la fin du volume on trouve un petit texte servant de deuxième partie et intitulé : La Galante Marquise. Livre érotique clandestin illustré très rare en dépit du tirage annoncé (le tirage fut sans doute moindre que celui annoncé). Ce volume est rare. Photos des illustrations sur demande
Phone number : 06 79 90 96 36
Paris, éditions Opta, 1949. In-8, [11] ff., broché, couverture originale illustrée (petites taches).
Édition originale illustrée de reproductions photographiques en bistre. Cet ouvrage relate l'histoire d'un film tourné dans un camp de prisonniers de guerre lors de la Seconde Guerre mondiale : l'Oflag XVII A, situé à Edelbach en Autriche. Il retrace la résolution des difficultés techniques et les "prodiges de dissimulation" mis en place par l'équipe du film et plus généralement des prisonniers du camp. Voir photographie(s) / See picture(s). * Membre du SLAM et de la LILA / ILAB Member. La librairie est ouverte du lundi au vendredi de 14h à 19h. Merci de nous prévenir avant de passer,certains de nos livres étant entreposés dans une réserve.
Paris, La Belle édition, 1939. 1 vol. br. (158 x 211) de 211-[2] pages. 1er plat illustré couleurs. Sous emboîtage de carton gris. Bel état, non coupé.
Illustré d’aquarelles en couleurs, coloriées à la main, de Maurice Leroy. Exemplaire numéroté sur vélin de Lana.