2010 Tel / Gallimard (2010) - Nouvelle édition revue et augmentée - In-12 broché de 254 pages - Couverture illustrée d'une petite photo en couleurs de Céline par Duverger - Préface à la nouvelle édition - Préface à la première édition - Exemplaire en très bon état
Reference : 17380
Marché Noir - Librairie Ultime Razzia
Charlotte Dugrand
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Du Lérot - IMEC Editions Tusson - Paris 1994 In-8 ( 230 X 150 mm ) de 335 pages, broché sous couverture illustrée rempliée. Illustrations et fac-similés. Bandeau conservé. Très bel exemplaire.Revue d'actualité célinienne : textes, chronique, documents, études : Textes de Céline : reliquats de la Légende du Roi Krogold, Douze lettres à Eugène Dabit, Lettres à Henri Robert Petit, lettres à divers correspondants, billets à divers correspondants, manuscrits, dédicaces et lettres passés en vente bibliographie critique, adaptations & mises en scène, expositions, iconographie,revue de presse, Céline à l'étranger témoignage d'Henri Mondor pour le procès de février 1950, Céline dans le Petit Crapouillot, Céline au Collège de Pataphysique, portrait de Céline dans le Patmos de sa banlieue ( A. Vialatte ) études : les pamphlets de Céline et la belle époque ( T. Schmidt Grasset ), à propos de la Chanson des gardes suisses, à propos d'A. Coeuroy
Paris La Flute de Pan 1985 in-12 broché un volume, broché rouge in-douze éditeur (19,9 x 13,6 cm), dos et 1ère de couverture imprimés en noir, 1ère de couverture illustrée d'une vignette représentant la"Maison" de Céline en couleurs, Edition originale de ces 44 lettres à maître Tixier-Vignancour, établie et présentée par Frédéric Monnier, et illustrée sur la couverture d'une vignette représentant la maison où habita Céline pendant son exil à Fanehuset au Danemark. 34 lettres ont été envoyées par Céline depuis le Danemark, et 10 après son retour en France en 1951. Plusieurs traitent de l'affaire Julliard-Jünger dont le procès eut lieu le 12 octobre 1951. illustrée de 16 hors-texte en noir sur papier glacé, 143 pages, 1985 Paris La Flute de Pan Editeur,
Autre auteur : Monnier, Frédéric (1948-2019). Éditeur scientifique ...... Rubrique de classement : [Correspondance (français). 1985] .... Sujet : Céline, Louis-Ferdinand (1894-1961) -- Procès -- Sources ....... BEL EXEMPLAIRE ............ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Paris La Flute de Pan 1984 in-8 broché un volume, broché jaune in-octavo éditeur (21 x 14,5 cm), dos imprimé en noir, 1ère de couverture imprimée en noir et bleu et illustrée en bleu, Edition originale de 118 lettres à maître Albert Naud, établie et présentée par Frédéric Monnier, qui retrace "l'affaire Céline", l'exil de l'écrivain au Danemark sous de faux noms, son arrestation et son incarcération sous inculpation de propagande germanophile, par les autorités danoises pendant un an. Ces lettres sont suivies de 7 documents en fac-similé, in fine (4 coupures de presse, 2 lettres de la Lloyds et de l'administrateur judiciaire à Céline, une de Paulhan à Me Naud). Cette correspondance constitue un témoignage très important, indispensable à toute étude célinienne. La petite illustration de la couverture a été dessinée par l'auteur, 197 pages, 1984 Paris La Flute de Pan Editeur,
Autre auteur : Monnier, Frédéric (1948-2019). Éditeur scientifique ...... Rubrique de classement : [Correspondance (français). 1985] .... Sujet : Céline, Louis-Ferdinand (1894-1961) ....... BEL EXEMPLAIRE ............ en trés bon état (very good condition). en trés bon état
Du Lérot, Editeur Tusson 2011 In-8 ( 205 X 145 mm ) de 73 pages, broché sous couverture imprimée rempliée. EDITION ORIGINALE de ce recueil de dix chroniques écrites entre 1955 et 1977 par Pascal PIA, résistant, critique littéraire et fondateur du journal Combat. Trois des chroniques ont été écrites du vivant de CELINE et se rapportent aux "Entretiens avec le professeur Y", "D'un château l'autre" et "Nord". Les sept autres sont consacrées à "Rigodon" et au "Pont de Londres", ainsi qu'aux ouvrages de Dominique De ROUX ( La Mort de L.-F. CELINE ), d'Henri MAHE "La Brinquebale avec CELINE" et "Oeuvres, tome V", de François GIBAUD ( CELINE 1894-1932 ), au numéro spécial de "L'Herne" consacré à l'écrivain et à la publication des deux premiers volumes des "Oeuvres" publiés chez André Balland. Un des 15 exemplaires numérotés sur vélin de Hollande, seul tirage sur grand papier( N°HC9 ). Très bel exemplaire, neuf, non coupé.
Copenhage 10 avril [1947], 22,5x28,4cm, 6 pages sur 3 feuillets.
Très longue lettre autographe signée "Dest" au docteur Tuset et à Henri Mahé, datée du 10 avril [1947] à Copenhague, 130 lignes à l'encre bleue sur six pages pleines, corrections et soulignements de la main de l'auteur. La date indiquée par l'auteur du 10 mars est erronée, Naud n'acceptant de défendre Céline qu'en avril 1947. Pliures inhérentes à la mise sous pli ayant provoqué d'infimes déchirures sans manque de texte. Affaibli par son exil, Céline se réfugie dans sa correspondance où les multiples évocations du passé constituent des repères qui le rattachent à la vie. En 1947, Céline, poursuivi par la justice française pour son engagement collaborationniste, est reclus à Korsør, au Danemark. Epuisé par son isolement, Céline tente de maintenir un contact permanent avec son cercle d'amis français et parmi eux, le docteur Augustin Tuset, figure autour de laquelle gravite le monde des arts de Quimper, «cette petite Athènes au bord de l'Odet». La période d'exil permet à Céline de renouer avec le monde de l'avant-guerre ressurgissant à travers les abondantes listes de noms parfois non identifiés: «et Mme. Le Gallou? Et votre assistante? Et Desse? [...] Et les frères confitures, et leur grand-père divin! et Le Floche? Et Rosbras? [...] Et Troulalaire? Et notre si gentille crêpière. Je n'en aurais pas fini». Les différentes époques de la vie de Céline s'entrecroisent dans la correspondance du Danemark, donnant à la mémoire un rôle à la fois néfaste et salvateur pour l'auteur: «Je suis inépuisable aux souvenirs. L'atroce est que je n'oublie jamais rien. Il faudrait bien que j'oublie certaines choses [...] Ah Marie Bell, mes amours! [...] elle était vraiment extraordinaire dans Armide! Ces choses-là ne s'oublient pas. Tout est poésie!». L'écriture de la lettre épouse le fil de la pensée de l'auteur, n'effectuant aucune transition entre les sujets: «Maria le Bannier nous écrit souvent. Je l'aime bien. C'est un tempérament et tout un trésor de Bretagne. Et Saudemont? Vers quelles ivresses? Serre bien la main de Pipe. Affection à Stève. [...] comment va la mère de Madeleine? Nous parlons souvent de la «Puce». Leur pauvre petite chatte... » Aucune affaire n'est épargnée par la soif de Céline de retrouver les repères familiers dans sa solitude où finit par poindre la fatigue qui l'accable: «Jusqu'où vont nos souvenirs...» A l'instar de plusieurs autres missives de la correspondance danoise, cette lettre est destinée à deux interlocuteurs: le docteur Tuset, mais aussi le peintre Henri Mahé, qui présenta d'ailleurs le premier à Céline. Le ton change significativement lorsque l'écrivain, s'adressant à son ami de longue date, quitte cette bienveillance nostalgie pour laisser éclater sa colère: «[...] prévenez Henri que Karen est à rayer une fois pour toutes!». Ici s'ouvre le long et virulent récit de l'un des tournants principaux de l'épopée du Danemark. Céline avait, avant son exil, confié de l'or à la danseuse Karen Jensen (dédicataire de L'Eglise). Assistée d'Ella Johansen, cette dernière mit des appartements à la disposition des Destouches qui s'y réfugièrent à leurs sorties respectives de prison. Dépositaires de l'or de Céline dont la réserve diminue de manière suspecte, les deux femmes sont ici violement prises à partie: «Elle [Karen] et son amie se sont comportées comme des sorcières de Macbeth et en plus pillardes, canailles. Des monstres. Elles ont littéralement torturé la pauvre Lucette. Deux mégères en délire [...] Son amie Johansen, ivrogne aussi hystérique, méchante, envieuse, un monstre.». Céline va même jusqu'à les comparer à «Landru [...] plus timides, plus sournoises, mais textuelles». La colère doublée de frustration de Céline n'épargne personne, pas même sa propre fille: «La mienne d'enfant, Colette, végète à Paris, la pauvre conne» L'exil mais surtout la période de prison que Céline a endurée lui fournissent une source intarissable de fureur qui lui inspire des lignes aussi percutantes que celles qui forment ses romans : «Ce fut un cauchemar de 17 mois, méticuleux. Et avec toute la monstrueuse hypocrisie protestante! Pour notre bien! toujours de superbes alibis pour les pires crimes, les plus écurantes lâchetés. Au résultat, j'ai été dépouillé de quelques millions, le plus hypocritement du monde, sous chantage, et rien à dire, absolument rien». Les aphorismes, particulièrement présents dans cette lettre, sont le signe de la fusion permanente entre style et écriture épistolaire: «L'or rend fou, vous le savez, et folle, car tout ce monde est rastaquouère, vit bien au-dessus de ses moyens. Voyages, robes, alcools, jeu, etc... Victimes du cinéma!». L'éloignement de Céline le rend d'autant plus soucieux de l'évolution de sa situation dans la capitale, auprès de ses amis comme de ses ennemis, parmi lesquels se distinguent une fois encore toutes les relations artistiques de Céline: «Daragnès, qui me condamnait fort à la pendaison en juin 1943 [...] se rachète, il semble, en se remuant un petit peu auprès de ses amis: . du Quai d'Orsay. Il le faut.» La mention de Gen Paul, autre figure de peintre qu'il a quitté sur une dispute, est significative de son affection pour celui qui appelle «son frère» et dont il fera un personnage central de Féerie pour une autre fois, alors en travail à cette époque: «Quant à Popaul, jaloux comme trente-six tigres, maléficieux comme 40 sorcières, je l'aime bien et tout est dit. Il a au moins l'immense avantage de ne jamais être emmerdant». Cette lettre d'une grande densité constitue un témoignage quotidien des étapes de «l'affaire Céline» notamment du côté de sa défense: «[...] Maître Naud, l'avocat de Laval, qui veut bien prendre ma défense». On note aussi l'une des premières occurrences de Milton Hindus «un très affectueux défenseur [...] un juif professeur de littérature à Chicago» qui manifeste à l'auteur son admiration pour son écriture et qui lui rendra visite en 1948. Céline ne ménage pas ses opposants, armé de son sarcasme habituel: «[...] son attaché de presse Raynaud, un petit merdeux chienlit, maquisard, pénible scribouilleux de quelque Marmande, mais communiste, qui me relance dans les canards danois. Bref on s'amuse. Que de coups de pieds au cul...» Cette précieuse lettre saisit un moment clef de l'exil danois où apparaît un Céline qui ne vit qu'à travers sa correspondance: «Positivement nous ne tenons plus debout ni l'un ni l'autre. Même Bébert en fut. Il nous fait bien plaisir d'avoir de vos nouvelles qui nous rendent un peu d'espoir et d'existence.» - Photos sur www.Edition-originale.com -