Gallimard.1928.In-8.Couvertures conservées.6ème édition.Reliure en tissu aux couleurs vives exécutée par des prisonniers.Pièce de titre.TBE.
Reference : 51354
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Paris, Éditions de la Nouvelle Revue Française, 1928. Un vol. in-4° (210 x 162 mm). Reliure décorée de Georges Leroux. Plein maroquin mosaïqué, doublures et gardes de maroquin noir, tête et tranches argentées à l'œser, couvertures et dos conservés, chemise et étui. ÉDITION ORIGINALE du plus célèbre écrit d'André Breton. L’UN DES 109 PREMIERS EXEMPLAIRES SUR PAPIER LAFUMA-NAVARRE AU FILIGRANE NRF, RÉIMPOSÉS DANS LE FORMAT IN-4 TELLIÈRE. Celui-ci nominatif, imprimé pour M Ozanne, secrétaire général de la Compagnie P.L.M. - Note bibliographique : Ce roman fut inspiré à André Breton par sa rencontre, au hasard d'une de ses fréquentes promenades parisiennes, avec une jeune femme à l'aspect enchanteur et mystique. Entraperçue le lundi 4 octobre 1926 près d'Opéra, Nadja, de son vrai nom Léona Camille Ghislaine Delcourt (1902-1941), fut, pendant quelques semaines, l'objet de sa curiosité passionnée. Le comportement erratique de la jeune femme mit bientôt fin à leurs rencontres, mais l'idéal qu'elle incarna brièvement, ce rejet des conventions de l'existence et sa réceptivité à l'extraordinaire et à l'intuition, ne cesseront désormais d'obséder Breton. Les deux tiers du livre furent écrits huit mois plus tard, en août 1927, au manoir d'Ango, à Varengeville-sur-Mer. La première partie, qui sert de préambule, retrace les épisodes les plus marquants de la vie de l'auteur, ses rencontres et les curiosités qu'il observe et consigne. La deuxième, centrale, est le « récit minutieux des dix jours passés » avec Nadja et de « la fin de leurs relations ». La troisième enfin, rédigée dans les derniers jours de 1927, constitue la partie théorique du texte ; elle fut perçue comme le premier manifeste du surréalisme. L’ouvrage s’achève sur cette formule devenue célèbre : « La beauté sera convulsive ou ne sera pas. » Breton y prône une conception de la beauté qui inspirera tous ses compagnons de route, qu’ils soient peintres ou poètes. AVEC 44 PLANCHES DE PHOTOGRAPHIES : L'usage révolutionnaire que fit l'auteur de ces clichés contribua pour beaucoup au rayonnement de Nadja. Pour la première fois dans l'histoire littéraire, un auteur fait l'économie de la description narrative, en substituant au texte lui-même une reproduction des lieux, personnes, lettres, documents, dessins ou tableaux cités. Les vues de Paris furent confiées à Jacques Boiffard, capable « d'accompagner la prose sans ornement de Breton de paysages étrangement déserts », les portraits d'amis et les rencontres sont de Man Ray, photographe officiel des dadaïstes, et la photo du gant de bronze (p. 67) est due à Lise Deharme. Quant au portrait de Nadja, que Breton érige en symbole, il est significativement absent du corpus.
Superbe exemplaire en maroquin triplé de G. Leroux. Cette reliure "pré-historique", parfaitement préservée sous chemise et étui, peut être datée entre 1952 et 1955 (Dans la fameuse exposition collective des reliures de Monique Mathieu, Georges Leroux et Jean de Gonet à la Bibliothèque Nationale en 1978 la reliure la plus ancienne de Georges Leroux exposée est datée de 1966). Photographies de l'exemplaire sur demande. (Références bibliographique : M. Polizzotti, André Breton, Biographie NRF Gallimard, pp. 300-309, 319-324). Présentation sur https://www.instagram.com/p/CgZc26Dj7UM/?hl=fr
Editions Inter-Kunst und Buch GMBH 1975. In-8 broché de 80 pages au format 19,5 x 12,5 cm. Couverture avec portrait photo de l'auteure. Dos avec petite pliure de lecture, comme sur les mors. Infimes frottis aux coins. Superbe frontispice illustré par Karlheinz Brust. Poémes bilingues allemand - français. A noter que ce livre est paru d'abord en france chez Jean Grassin, en 1973, sous le titre " Les Visions Tranfigurées ". Edition originale allemande traduite du français. Etat général superbe. Exemplaire orné d'une superbe dédicace autographe, pleine page, en français, signée de Nadja Quist. Peu courant.
Site Internet : Http://librairie-victor-sevilla.fr.Vente exclusivement par correspondance. Le libraire ne reçoit, exceptionnellement que sur rendez-vous. Il est préférable de téléphoner avant tout déplacement.Forfait de port pour un livre 7 €, sauf si épaisseur supérieure à 3 cm ou valeur supérieure ou égale à 100 €, dans ce cas expédition obligatoire au tarif Colissimo en vigueur. A partir de 2 livres envoi en colissimo obligatoire. Port à la charge de l'acheteur pour le reste du monde.Les Chèques ne sont plus acceptés.Pour destinations extra-planétaire s'adresser à la NASA.Membre du Syndicat Lusitanien Amateurs Morues
Puf 2002 in12. 2002. Broché. 120 pages. Qui vive ? Est-ce vous Nadja ? Est-il vrai que l'au-delà tout l'au-delà soit dans cette vie ? Je ne vous entends pas. Qui vive ? Est-ce moi seul ? Est-ce moi-même ? Prototype du récit poétique surréaliste ouvre emblème d'un mouvement Nadja brasse les grandes directions imaginaires que sont entre autres l'identité l'analogie le hasard la folie. Méditation grave sur les vertus d'un amour aussi indissociable de la rencontre que le texte peut l'être de l'image Nadja remodelant la vie jusqu'en ses bases fabuleuses ouvre la veine lyrique des grands récits poétiques bretoniens que seront L'Amour fou ou Arcane 17. Par ce livre qui donne le la et que Breton a souhaité battant comme une porte passe aussi bien la silhouette proche puis lointaine de l'âme errante que celle du nouvel amour qui s'approche ou encore celle du poème d'aujourd'hui Bon Etat couverture frottée sur son plat
<meta charset="utf-8"><div class="description expandable" data-mce-fragment="1"><div data-mce-fragment="1">«J’ai vu ses yeux de fougère s’ouvrir le matin sur un monde où les battements d’ailes de l’espoir immense se distinguent à peine des autres bruits qui sont ceux de la terreur et, sur ce monde, je n’avais vu encore que des yeux se fermer.»<br data-mce-fragment="1"><br data-mce-fragment="1">En cet été 1927, au manoir d’Ango en Normandie, André Breton travaille à un court livre autobiographique évoquant sa rencontre avec une jeune femme, Léona Delcourt, que la postérité littéraire retiendra sous le nom de Nadja. De cette brève et intense attraction réciproque, le poète tire un texte parsemé d’images qui met en scène les hasards, les pérégrinations, les coïncidences, comme déterminants de l’aventure amoureuse, de l’écriture et des arts.<br data-mce-fragment="1">Au gré du récit, cet ouvrage propose une déambulation à travers l’univers unique de Nadja, du surréalisme alors à son acmé, et lève le voile sur celle qui en fut l’héroïne.</div></div><div class="info" data-mce-fragment="1"></div> Paris, 2022 Gallimard / Réunion des musées métropolitains 272 p., 48 p. hors texte, illustré, broché. 19 x 26
Neuf
Catalogue de l'exposition à la Bibliothèque Nationale de France à Paris du 15 décembre 2020 au 14 mars 2021.
Reference : 23256
ISBN : 9782717728323
<p>En 1918, un groupe de jeunes poètes traumatisés par la Grande Guerre explore des confins de la psyché et de la création jusqu'alors ignorés. C'est le mouvement du surréalisme dont cet ouvrage retrace la naissance et les premières années. L'année 2020 marque le centenaire de la publication des Champs magnétiques, « première oeuvre purement surréaliste « et moment de rupture majeur dans le domaine de la création littéraire. Ce texte d'André Breton et Philippe Soupault marque en effet la naissance de l'écriture automatique. Cette première exposition consacrée au surréalisme organisée à la BnF est centrée sur les années de jeunesse du mouvement, au moment où, sur les décombres de la Première Guerre mondiale, émerge un besoin radical de liquidation des valeurs passées et de renouvellement des formes d'expression. Le catalogue édité à cette occasion propose des éclairages inédits de ces pages fascinantes et révèle au grand public, avec des analyses neuves, certains des « trésors « de la BnF, comme le manuscrit de travail des Champs magnétiques (1919) ou celui de Nadja, réputé perdu, tout récemment retrouvé (l'une des plus importantes acquisitions patrimoniales de ces dernières années, jamais encore exposé). Si l'accent est mis sur le traitement novateur apporté par le surréalisme à l'écrit et au langage, la place est aussi faite à une grande diversité de supports, afin de rendre compte de la poétique surréaliste dans sa globalité. Les quatre sections - Guerre et esprit nouveau, Rêve et automatisme Manifestes et provocations, Amour et folie : Nadja, l'âme errante - qui rythment l'exposition structurent l'ouvrage, chacune organisée autour d'un document littéraire exceptionnel, auquel répondent tableaux, dessins, photographies, films, costumes, objets. Une vision kaléidoscopique pour restituer l'aventure de cette génération de poètes qui, au lendemain d'une expérience barbare, cria son dégoût pour le monde dans des éclats de rire sauvages. </p> Paris, 2020 224 p., broché. 16 x 23
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