Dentu.1871.In-12 demi-relié.192 p.BE.Infimes rousseurs.
Reference : 47377
Librairie Ancienne Laurencier
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Perrin, 1969, in-8°, 470 pp, 16 pl. de gravures hors texte, annexes, sources et biblio, cart. éditeur, jaquette illustrée lég. abîmée avec pt mque, bon état
"Le général André Zeller retrace l'histoire des événements sanglants, tragiques, qui se passèrent entre le 18 mars et le 28 mai 1871 d'après les documents qu'il a consultés. Il s'attache à suivre pas à pas les actes divers du drame après en avoir rappelé les prodromes. De Thiers, l'auteur plante la silhouette et l'appelle « le vieillard providentiel ». Si l'on veut. Tout dépend de quel point de vue on considère les choses ! N'oublions pas que le bonhomme Thiers eut un mot atroce après la Commune : « En voilà pour cinquante ans des revendications ouvrières ! » Ce bourgeois préfigurait Staline qui entendait « faire l'unanimité dans la mort. » Evidemment, l'anarchie fut vaincue, l'Internationale, tenue pour la grande responsable de la Commune, mise en échec. Mais la leçon ne fut point comprise et, pour employer cette comparaison de Jacques Bainville en une autre circonstance, on s'assit sur le couvercle de la marmite qui bouillait. On éteignit le feu qui la maintenait en ébulition par une répression sommaire : 17 000 victimes selon le général Appert, chargé par Thiers de diriger « les opérations de la justice militaire. » Retenons que la Commune se montra anticléricale. L'opportunisme empressé d'un certain nombre de prêtres et prélats depuis 1848 ne fut pas étranger à cette prévention attisée par l'antireligion des penseurs socialistes, Proudhon y compris. La haine de la soutane et de l'Eglise conduisit à des scènes dignes de 1793 ; celle de la monarchie à l'incendie des Tuileries. Si les faiblesses, les égoïsmes, l'inexpérience des communards causèrent l'échec de la révolution, ils servirent d'enseignement à Lénine pour préparer sa Révolution d'Octobre..." (Revue des Deux Mondes, 1969) — "Ecrit à la prison de Tulle par le général Zeller, le rebelle de la guerre d'Algérie. Une véritable surprise que cette « compréhension » d'un militaire pour l'insurrection..." (Le Quillec, 4814) — "Une heureuse surprise." (Henri Guillemin, dans le numéro de la revue « Europe » sur la Commune de Paris)
Paris Dentu 1871 / paris, Nantes Adolphe Josse, Mazeau sans date vers 1872 / Paris Adolphe Josse 1871 et 1872. Ensemble de 5 ouvrages en 1 volume in-12 XIV 195pp, 72pp, 36pp, 36pp, 32pp. Demi chagrin rouge, dos à nerfs orné de fleurettes finement dorées, reliure de l'époque. Rousseurs par endroits dans le 1er ouvrage, rares ou absentes dans les suivants. Bel exemplaire, chaque texte est bien complet, dans une reliure de qualité décorative et en très bon état.
Le Quillec 527 (Clère, 1re édition), 308 (de Bonneuil), 2171 (Richardet). Les deux textes anonymes sont inconnus de Le Quillec.
Fayard.(vers 1872) relié. in 4. illustré. 403 p. dos cuir rouge.; Grand; Bon illustré, gravures et cartes in et hors texte,sur 2 colonnes;cachet de colportage.
L'ouvrage réunit les deux histoires populaires que l'éditeur Arthème-Jean-François Fayard (1836-1895), fondateur de la maison qui porte toujours son nom, donna des événements de 1870-1871, sous le pseudonyme de F. de La Brugère. Le Quillec (2006), 2585,bon état,
P., Dentu, 1871 ; in-12. 195 pp. Demi-maroquin brun, dos à faux-nerfs, titre doré, couverture conservée. Exemplaire non rogné en très bon état.
Troisième édition de cet ouvrage présentant en de courtes biographies les 79 membres de la Commune de Paris.
Paris, Le cercle u nouveau livre d histoire, 1969; in-8, 347 pp., cartonnage de l'éditeur.
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