Nrf.1952.Cartonnage Bonnet.In-8.354 p.BE.avec piqùres sur les tranches.Documents.
Reference : 46078
Librairie Ancienne Laurencier
Patrick et Liliane Laurencier
7 rue du Chai des Farines
33000 Bordeaux
France
livresanciens.laurencier@wanadoo.fr
33 05 56 81 68 79
Paris Gallimard 1952 In-8, reliure à encadrement maroquin bordeaux, plats encadrés d'un filet doré et recouverts de soie grise, dos sans nerfs; doublures et gardes de soie grise, tête dorée, non rogné, couverture imprimée (J.-P. Miguet).Edition originale posthume de ce recueil de lettres envoyées du 16 avril 1915 au 26 août 1916 par Guillaume Apollinaire à sa fiancée Madeleine Pagès. Un des 27 exemplaires numérotés sur madagascar, second papier après 2 exemplaires sur japon impérial. Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d'artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mademoiselle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Se développera une relation épistolaire d'une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l'amour idéal. Pensez comme je suis heureux après vos lettres! Je voudrais pouvoir vous le dire et vous briser de caresses si douces que vous en perdriez tout souvenir de toute autre chose en ce monde.
Paris Gallimard, NRF, collection blanche, 1927, 1948, 1952, in-8, broché, 173, 153, 351 pp. Mention manuscrite sur la page de titre "Tendre comme..." et quelques marques d'usage. Ensemble en bon état.
Paris : Gallimard, 1952. Un volume in-12 (18,8 x 12,2 cm) de 354 (2) pages + 6 reproductions de lettres, imprimées sur 3 feuillets hors texte de papier couché. Édition originale tirée à 1 560 exemplaires, celui-ci un des 420 sur beau papier vélin pur fil Lafuma-Navarre, numéroté, (après 2 japon, 27 Madagascar, 61 Hollande et avant 1050 sur papier vélin labeur). Très bon état de conservation, papier des plus blancs.
Quelque deux cents lettres adressées entre le 16 avril 1915 et le 16 septembre 1916. Le 2 janvier 1915, Guillaume Apollinaire prend le train en gare de Nice après une permission de quarante-huit heures. Il retourne au 38e régiment d’artillerie de campagne de Nîmes où il fait ses classes. Dans son compartiment, il rencontre une jeune femme, Madeleine Pagès, qui doit embarquer à Marseille. Les deux voyageurs se plaisent, parlent de poésie, échangent leurs adresses. Trois mois plus tard, Apollinaire envoie du front de Champagne sa première carte postale à Mlle Pagès. Très vite, leurs lettres prennent un tour badin puis fort tendre. Pendant plusieurs semaines, le poète encourage sa «petite fée» à se déclarer : «écrivez-les ces mots qui font que l’on vit», l’implore-t-il. Après les aveux, se développe une relation épistolaire d’une liberté inouïe, fondée sur le mythe du coup de foudre et de l’amour idéal. Comblant toutes les distances, unissant la grave dignité du combattant à la sensualité lyrique de l’amoureux, les lettres d’Apollinaire défendent sans trêve la poésie, la beauté et la vie. (Gallimard - Folio n°4428).