1976.Galerie Octave Negru.In-8 carré,cartonnage avec jaquette.Nbres.reproductions.BE.
Reference : 45912
Librairie Ancienne Laurencier
Patrick et Liliane Laurencier
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LAIR, Angèle ; [ FAURE DECAMPS, Angèle fille du peintre Alexandre-Gabriel DECAMPS ; PHILIPON, Charles ]
Reference : 44485
(1880)
[ Correspondance, photos, carnets de dessins et Bel album intime d'Angèle Lair-Decamps, fille du peintre Alexandre Decamps ] I : Bel album intime format petit in-4 à l'italienne plein chagrin bordeaux à fermoirs, de la "Maison Giroux breveté de l'Empereur", toutes tranches dorées, copie de poésie ou de texte d'auteurs divers sur une trentaine de pages (circa 1880-1893), 35 dessins ou aquarelles contrecollés ou joints, dont : 5 esquisses de bonne facture, dont un singe et un bédouin, au crayon signées DC (attribuable à son père le peintre Alexandre Decamps ?) ; 8 belles miniatures au lavis, scènes romantiques tirées de Mme Collin d'Harleville (nom de Ch. Philipon indiqué deux fois sous deux des lavis) ; 4 belles aquarelles (scènes champêtres avec jeune fille dont une flûtiste et une joueuse de mandoline, dont une signée A DC) - II : 4 Carnets de dessins (encre et crayon, rares aquarelles) format in-12, reliure pleine toile, 1887-1888-1893 (Rouen, Avon, Fontainebleau, Mont Cenis, etc.) - III : 4 Photographies dont deux des époux Lair en leur propriété du château d'Epinay (indications manuscrites de la nièce d'Angèle Decamps, de Jeanne Dentu de La Batut, au verso) - IV : 4 L.A.S. (dont une C.P.) d'Angèle Lair-Decamps dont 3 à sa soeur Léonie (Veuve de l'éditeur Edouard Dentu) et une à sa nièce Jeanne Dentu, 1882-1914 [ dans la lettre à "Jane" elle évoque "la présence de notre cousine Gillois près de l'Impératrice Eugénie ; Madame Gillois était bien en Cour, je me suis trouvée avec mon père et ma mère au théâtre du château de Fontainebleau avec elle et sa soeur Mme Abeille" ... "Au sujet des objets que tu désirerais avoir dans l'antichambre, il y a peut-être le portrait de notre père fait par lui en caricature. Je ne sais pas si c'est une gravure ou un original". ] - V : 5 pièces manuscrites diverses, dont un billet manuscrit rédigé par son père ou sa mère (3 acrostiches formés avec les prénoms des 3 enfants : "Léonie est bonne fille, Empressée, assez gentille, On ne peut plaire avec cela, N'exigez rien au-delà, Il est certain qu'obligeance, En elle passe science" ou "Angèle ma cadette, à chacun pourrait plaire, N'était son affreux caractère, Gourmande, à 14 ans, qui ne le fut un peu, Et sans son peu de soin, la paresse et le jeu, L'étude, le travail, aidan un coeur plus ferme, En elle d'un talent ferait poindre le germe") et notes sur Angèle Lair de la main de sa nièce Jeanne Dentu
Important recueil de souvenirs d'Angèle Lair née Faure-Decamps, fille du célèbre peintre orientaliste Alexandre Decamps. L'album de dessin contient 5 notamment esquisses signées DC, 8 belles miniatures romantiques (lavis) et 4 belles aquarelles (l'album a été manipulé et plusieurs dessins décollés, accrocs à plusieurs feuillets).
A compte d'auteur. 2013. In-4. Broché. Bon état, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur frais. Catalogue de 32 pages agrafées - quelques illustrations en couleurs dans le texte.. . . . Classification Dewey : 708-Galeries, musées, collections d'art
Aquarelles,dessins,gravures,tableaux du XIXe s.et modernes, tableaux anciens,tableaux contemporains,ensemble de dessins et aquarelles par Dora Maar,Aston Martin,meubles et objets d'art, sculptures et divers, sculptures ivoires, extreme orient, céramiques et divers, orfevrerie, art nouveau art déco et contemporain - Bordeaux hôtel des ventes rive drotie le 16 mai 2013. Classification Dewey : 708-Galeries, musées, collections d'art
Robert Willems (1926 - 2011) était le neveu de Paul Colinet. Dans sa jeunesse, durant les années 40, il a fréquenté les surréalistes belges, Magritte, Scutenaire, Marcel Lecomte, Piqueray, Marien... Il fut, en 1947, un des rares artistes belges acceptés par Breton et Duchamp à l’Exposition Internationale Surréaliste chez Maeght. Willems a collaboré à de nombreuses revues, Cobra, Le Petit Jésus, Les Temps Mêlés, Phantomas...1) OISEAUX POUR TRANSPORTS INDIVIDUELS. Cahier de 9 ff. (13 x 18 cm.), sous couverture grise à rabats, avec un timbre-titre sur le plat. 8 dessins coloriés à l’aquarelle : Bouillotte de compétition pour traqueur boursier - Side-car paralysé pour contemplateur de marées - Monoplace de campus pour maître à penser bien équipé - Litière résignée pour promeneur d’après-dîner - Cabriolet à alimentation autonome pour médecin de campagne - Tilbury utilitaire pour médiateur honoraire - Brouette académique pour homme de lettres tourmenté - Draisine à gaz pour indicateur hypocrite.Dédicace : “À vous chers amis Denise et Norge, aux approches de Noël pour vous rappeler mon fidèle attachement. Bruxelles décembre 1975. Joint, une lettre aux mêmes : “Grand merci tardif pour “Dynasties” qui ont fait et font encore nos délices (...)” Dynasties est un recueil de quatrains de Norge publié par Gérard Oberlé.2) PETITE MÉNAGERIE DE NOUVEL-AN POUR NORGE. Album in-8 (14 x 21 cm.) 7 dessins aquarellés sans légendes. Avec 2 cartes illustrées, l’une avec des vœux pour 1972, l’autre disant : “Cher Norge, Le chant du piston n’est pas tombé, cette fois, dans le pot d’un sourd mais dans l’oreille attentive et champêtre d’un lointain parsseux. Merci ! et si j’osais : “Encore!””3) BESTIOLES. Album in-8 (14,5 x 21 cm.) 6 gouaches légendée : Daphnie de terrain vague se donnant des airs de Rascasse - Mite soupçonneuse pénétrant dans la garde-robe de Barbe-Bleue - Cochenille du Hanovre rejoignant la cantine de son régiment - Basset daltonien agaçant une pistache - Le Zébu qui se veut plus enflé qu’une rainette - Moloch de jardin développant les organes de la mémoire. Sur le dernier feuillet, dédicace Pour Norge qui m’est cher août 71.4) LA VOCATION DES ARMES. Album in-8 (14,5 x 21 cm.) 6 aquarelles légendées : Le Brigadier d’entrepôt - Le Coopérant discret - Le Prussien à mouvements alternatifs - Le Trésorier volant - L’Amiral indulgent - Le Secrétaire du stratège - Sur le dernier f., dédicace Pour le cœur énorme de Norge avril 71.Joint, une autre aquarelle avec lettre au verso : “Cher Norge, Le fringant militaire m’apportant de votre chaleureux souvenir a concurrencé magistralement la timide douceur du printemps belge. Merci d’avoir concrétisé mon désir de vous joindre bientôt en prenant l’initiative d’échanges épistolaires que je souhaite les plus cordiaux et les plus fidèles. Votre tambour-major m’a inspiré “la vocation des armes” que voici qui ne ternira pas, je l’espère, l’admiration enthousiaste de votre délicieux message...”5) BATELEURS (1973). Album in-8 (15 x 22,5 cm.) 6 aquarelles légendées : Ceux-ci - font preuve - d’une docte - incompétence et - d’une secrète - jeunesse.6) LES MARCHANDS DE SABLE. MAI 1978. Album in-8 (16 x 24,5 cm.) 6 dessins à l’encre de Chine (sans paroles) dédicacées “en guise de carte de vœux pour notre cher Norge, Odette et Robert”. Joint, une lettre d’Odette Willems datée de Uccle le 25 mai 1978.7) 2 gouaches pour accompagner un message d’Odette Willems adressé à Norge (sans doute après le décès de Jean Mogin, fils de Norge). O merveilleux poète / tu nous dis ton angoisse devant le lourd silence / des dieux mille fois priés / Crois-moi / laisse ces dieux farouches aux entrailles de marbre / et reviens en douceur / au Dieu Unique et Bon / au Dieu qui n’est qu’Amour. Joint 1 lettre de la même au sujet d’un message de Norge à la mémoire de leur ami Scutenaire.
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Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution. 6 dessins ou aquarelles de format in-folio, sous maries-louises bleues, regroupés dans une boite-étui en demi-maroquin rouge signée Devauchelle. -Projet de fauteuil en cabriolet vu de trois quarts. Aquarelle, plume et encore noire. 245 x 320 mm. Signé en bas à gauche à la plume « J.D. Dugourc. Inv. Del. Paris », vers 1790. Fauteuil en cabriolet au dossier ovale décoré d’une lionne dans un semis de fleurs. Les accotoirs, dégagés du dossier, sont recouverts d’un motif de palmette, comme le coussin. -Projet de fauteuil de profil et de chaise de face. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support en deux morceaux. 197 x 330 mm. Titre « Fauteuil et chaise pour salle à manger », vers 1790. La chaise décorée d’une lionne est assortie au fauteuil et reprend les mêmes motifs. -Projet de feu à griffons. Pierre noire. Titre « Idées de Bronzes ». 190 x 255 mm. Le feu est orné de deux griffons médaillés, séparés par un autel de feu. Sur l’autel, les initiales des prénoms du Comte de Provence, à qui ces feux étaient destinés. -Projet de girandole à cinq branches. Plume et encre noire sur papier calque collé sur le support. Titre « 24, girandolle ». 225 x 145 mm. Girandole à cinq branches portées par deux grotesques dont le corps terminé en volute est posé sur un socle aux pieds en sabre. Ces figures sont reliées entre elles par des pendeloques de cristal. -Projet de lit à la duchesse. Plume et encre noire, rehaussée de lavis brun et de gouache blanche sur papier calque collé sur le support. Titre « Lit à la duchesse ». 510 x 308 mm. Couronnement décoré de plumets et de petits amours. -Projet de trône. Plume, encre noire et lavis gris. Un aigle, ailes étendues figure au-dessus de l’impériale, un brin de laurier au bec et le pied sur la foudre. Deux pans de rideaux retenus par des trophées tombent de chaque côté du trône aux piétements en forme de sabres courbes entrecroisés ; deux hérons buvant dans une coupe décorent le dossier du trône.
Recueil de dessins et aquarelles de projets de mobilier et ornements réalisés par Jean-Démosthène Dugourc, l’un des créateurs du néo-classicisme. Un document passionnant publié par M. Anatole de Montaiglon dans « Nouvelles Archives de l’Art français » (1877, p. 367 à 371) nous révèle la biographie de ce célèbre ornemaniste adulé par les Grands sous Louis XVI. « Dugourc est né à Versailles, en 1749, d'un père qui, depuis plus de vingt ans, était contrôleur ordinaire de la Maison de Mr le Duc d’Orléans, premier prince de sang, et jouissait de beaucoup d'aisance. Il montra dès son enfance des dispositions peu communes. A huit ans il dessinait d’après nature des académies; à dix ans il savoit la géométrie, l’architecture et perspective ; à douze, il commençait sa rhétorique au Collège de Jully, le plus célèbre de ceux des Oratoriens, lorsqu’il fut placé près du duc de Chartres pour partager ses études et ses récréations. Là il apprit la physique de l’abbé Nolet et de Brisson, l’histoire naturelle d’Aubenton, la langue française de Chateaubrun et Foncemagne, tous deux de l’Académie Française, l’histoire et l’éloquence du savant auteur du ‘Jeune Anacharsis’, l’abbé Barthélemy. Avec de tels secours il devint à quinze ans un homme que le Comte de Cani, nommé Ambassadeur extraordinaire à Rome, demanda à son père pour l’y accompagner ; mais à peine y étoit il arrivé que la mort de sa mère le força de retourner en France, ayant seulement entrevu cette ville fameuse et vu quelques moments le célèbre Winckelmann, dont l’enthousiasme lui inspira le goût de l’Antiquité, dont il s’est depuis occupé sans cesse. Revenu dans sa patrie, la fortune de son père s’évanouit par la perte d’un long procès, et, d’amateur qu’il étoit, Dugourc devint artiste. Alors la peinture, la sculpture et la gravure devinrent ses délices pendant quelques années jusqu’à ce que M. de Gribeauval, Inspecteur général de l’Artillerie, l’associât à ses travaux militaires dans son Gouvernement de Valenciennes, servant dans le corps Royal du Génie. Dugourc ne put suivre longtemps cette carrière ; les instances de son père le rengagèrent dans celle des arts. L’Antiquité devint alors le but de toutes ses recherches et, dans un ouvrage publié en 1779, il posa les premiers fondements de la réforme totale des costumes théâtraux. Dans le cours des neuf ou dix années qui précédèrent la Révolution, le premier il donna l’exemple d’employer les genres Arabesque et Etrusque, non seulement dans les décorations d’architecture, mais encore pour les dessins exécutés à Lyon par Pernon, ainsi que tous les bronzes et les bijoux présentés en cette Cour par feu Godon ont été inventés et dirigés par lui. Il peut même assurer que tout ce qui s’est fait à Paris de précieux et de recherché pendant cet espace de temps a été conduit par lui et soumis à son examen. Il partagea toujours avec Belanger, son beau-frère et premier architecte de M. le Comte d’Artois, les soins donnés aux bâtimens du Prince de Paris, Maisons, Saint-Germain et Bagatelle, bâtimens dont la dépense s’élevoit annuellement de trois à quatre millions de livres. Il fit de la même manière pour Laborde, banquier de la Cour, et pour Saint-James, Trésorier de la Marine, les deux plus riches particuliers de France, des maisons de plaisance et des jardins du genre Anglais d’une vaste étendue, et pour Mylord Schelburnn, l’un des membres les plus distingués du Parlement d’Angleterre, les projets d’un Muséum très magnifique. En 1780, il devint Dessinateur du Cabinet de Monsieur, frère du Roi, et dirigea les fêtes et les spectacles donnés à Brunoy pour la Reine et le Roy. En 1781, Dugourc fut chargé par S.M. le Roi de Suède de donner les dessins des décorations et des habits pour monter six opéras pour la salle nouvellement bâtie à Stockholm. En 1782, le Grand-Duc de Russie, depuis Paul Ier, étant à Paris, lui fit les propositions les plus brillantes pour l’emmener ; mais, marié depuis peu, Dugourc n’accepta point les offres de ce prince, pour lequel il fit depuis les dessins d’une grande galerie pour la Palais de Camenoïstrof, comme il fit, pour l’Impératrice Catherine II, les projets d’un palais pour le Général Lanscoy, l’un de ses confidents, dont la mort subite empêcha l’exécution. En 1783, la direction des décorations et des costumes de l’Opéra lui fut confiée. En 1784, il devint Dessinateur du Garde-meuble de la Couronne et Intendant des Bâtimens de Monsieur. Enfin, à l’époque de la Révolution, la place d’Inspecteur général des Manufactures de France lui était offerte, et il balençoit à l’accepter parcequ’il préféroit celle de Directeur particulier des Bâtimens du Roi, Jardins, Arts et Manufactures Royales, que la Reine vouloit créer en sa faveur pour soulager d’une partie du travail du Département Mr d’Angivillier, qui en étoit Ordonnateur Général ». Fondateur du néo-classicisme par ses références constantes à l’Antiquité, Dugourc allait insuffler des idées novatrices aux décorateurs, étendre son champ d’investigation à des domaines très divers en faisant aussi bien des suggestions aux bronziers (son projet de feu à griffons) qu’en proposant des modèles aux ébénistes (ses projets de chaise, fauteuil, lit, trône...) et en créant lui-même des motifs de décoration pure. Son projet de fauteuil illustre le génie de Dugourc qui mêlait ainsi intimement références antiques dans les lignes ou les motifs, aux sujets très nouveaux à thème de feuillage ou animalier puisés dans la nature. Un recueil témoignant de l’imagination créative de l’artiste, inventeur de talent du néo-classicisme et dont l’influence dans l’art décoratif serait de première importance à la veille de la Révolution.
Collectif ; HANDREY ; CABUIL, Maurice ; GROOTE, P. de ; MERIOT, Ch.
Reference : 61703
(1907)
1 album pleine toile grise format 27 x 36 cm, [ Album recueillant plus de 120 dessins et aquarelles offerts à Maurice Cabuil, 44 rue Saint Géry, à Arras. Vers 1907-1920. Contient notamment : ] Dessin de Nice et Saint-Honorat par P. de Groote ; Nombreuses aquarelles format carte postale signée Handrey - Vieil Amiens Rue du Pont d'Amour Vue de la Rue des Arches signée S.D. ; Croquis de Maxburg près Neustadt daté de 1919 ; Ruines du vieux Burg de Anweiler près Landau ; Eglise de Seebach ; etc
Intéressent album de dessins, souvent réalisés par de bons amateurs, même si le trait reste très souvent un peu malhabile. Prix du lot, non séparable.