Bouillon.1770.In-12.188 p.1ère édition française.Cartonnage postérieur avec usures au dos et les coins.
Reference : 45245
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1 Ex-libris au contreplat. P., de l'Imprimerie de Crapelet, chez J. B. M. Duprat, an VII [1799], in-4° de VIII-351 pages, relié pleine basane, dos lisse orné d'une roulette or répétée, titre or sur pièce peau bordeaux, tranches rouges, gardes blanches ; 1er feuillet ébarbé avec manques, taches au faux-titre et au titre, mouillure claire en gouttière des 2 premiers ff., une tache sombre sur 4 lignes pp. 265 à 274 (en forme de planète ?)
Deuxième édition, augmentée, parue 3 ans après la première et concomitamment aux deux premiers tomes du "Traité de mécanique céleste" (1798-1799, le 5e et dernier en 1825). "Laplace (1749-1827) fut l'un des plus grands savants de son époque, le "Newton français" qui fit faire d'immenses progrès non seulement à l'astronomie mais aux mathématiques, à la théorie des probabilités et à la physique." (Br. Morando : En français dans le texte, n° 201). « Loccasion qui donna à Laplace la volonté de composer lExposition fut le cours en sciences exactes quil dispensa à lÉcole normale entre janvier et avril 1795. Cétait lépoque de la composition de sa monumentale "Mécanique céleste", et Laplace avait pour projet dintroduire auprès des étudiants certains des résultats de ses recherches en mécanique rationnelle et en astronomie. Mais lexpérience dun public fortement hétérogène et la fermeture soudaine et inattendue de lÉcole le conduisirent à procéder à la préparation dun manuel de référence qui ne demandât pas lemploi des mathématiques et qui se proposait doffrir, selon le titre original, la Description du système du monde. « Le titre fut changé à la parution de louvrage, lannée suivante. Le succès fut immédiat. La manière rigoureuse de traiter les sujets et lintroduction des contenus les plus récents donnèrent rapidement à louvrage le statut dun classique. Organisé en cinq livres, il commençait en décrivant le ciel comme il est observé et les mouvements apparents des planètes, de la lune, du soleil, des comètes et des étoiles. Aux mouvements réels des corps célestes était consacré le livre second, tandis que le troisième présentait les lois de la mécanique et un résumé des principaux résultats de la mécanique rationnelle au XVIIIe siècle. Les lois de la gravitation et les résultats des recherches de lauteur faisaient lobjet du quatrième livre, qui népargnait pas au lecteur lanalyse des perturbations gravitationnelles et de leur action sur le mouvement et la forme des corps célestes. Enfin, le cinquième livre présentait un Précis de lhistoire de lastronomie qui se concluait par le chapitre qui est devenu le plus célèbre et le plus cité des ouvrages scientifiques, où Laplace proposait une hypothèse sur lorigine du système solaire (souvent fautivement nommée « hypothèse nébulaire ») et une autre sur la nature de lunivers, considéré comme une immense collection détoiles comme le soleil groupées dans des nébuleuses. « Le succès de lExposition convainquit Laplace de limportance de mettre à jour les contenus de louvrage pendant les années suivantes, un engagement quil gardera toute sa vie. Il prépara cinq autres éditions, qui parurent en 1799, 1808, 1813, 1824 et 1835 (posthume). Elles nous permettent dapprécier certaines modifications des contenus et des contextes survenues au cours des années allant de la Convention à la Restauration. À ce titre la modification de lAvertissement douverture est exemplaire, qui, en 1796, déclare rapporter « toutes les mesures linéaires, au pied, ou à la sixième partie de la toise de fer, qui a servi à la mesure de la terre, au Pérou », tandis quen 1799 les longueurs sont rapportées « à la longueur du mètre, déterminée par larc du méridien terrestre, compris entre Dunkerque et Barcelone ». La France était en train dadopter officiellement le mètre, et Laplace, qui avait contribué à la définition du nouveau système métrique décimal, le promouvait dans son best-seller en lornant du charisme de la science. » (Marco Segala, https://genesis.revues.org/948)
Paris, Pierre Giffart, 1706, in-8, [16]-99-[3] pp, 43 pl. (sur 29 ff.), Basane havane de l'époque, restaurée, Première édition de cet ouvrage d'astronomie fort rare, abondamment illustré de planches gravées sur cuivre, certaines répétées, plusieurs imprimées recto-verso, et d'une vignette représentant la Séparation des eaux au 2e jour de la Création. Sébastien Leclerc (1637-1714), célèbre et prolifique graveur du Grand Siècle, se passionnait pour les sciences et accompagna les découvertes de son temps : il réalisa notamment des planches sur la dissection des animaux de la Ménagerie de Versailles, publia de beaux traités de géométrie et collabora, dès les années 1670, avec l'Observatoire, tout juste fondé, en réalisant les dessins pour la carte de la lune de Jean-Dominique Cassini. Le Nouveau système du monde est le dernier de ses ouvrages et "le plus éloigné de ses préoccupations premières de graveur-géomètre" (Mathis, Jacques, Le Lay). L'auteur-graveur se place ici dans la lignée des savants qui se sont efforcés de concilier la théorie cartésienne des tourbillons avec le récit de la Genèse, afin de donner une explication aux mouvements des corps célestes. Par ailleurs, il postule que toutes les planètes se trouveraient sur un même plan, remettant en cause les théories de Ptolémée, Copernic et Tycho Brahé, tout en ignorant celles de Kepler et de Newton. Ancienne cote manuscrite à l'encre sur la page de titre et cachet gras. Reliure restaurée. Bon état intérieur (rares rousseurs et salissures). Lalande, 353. Poggendorff I, 1301. Rémi Mathis, Gapaillard Jacques, Colette Le Lay. "Quand un graveur veut se faire savant. Le Nouveau Système du monde de Sébastien Leclerc (1706-1708)". In Nouvelles de l'estampe, 2017, 257, pp.29-41. [en ligne, HAL SHS]. Couverture rigide
Bon [16]-99-[3] pp., 43 pl. (sur
Bachelier, imprimeur-libraire à Paris Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1837 Book condition, Etat : Bon relié, demi-chagrin à grains fins marron à 5 faux-nerfs, titre doré au dos In-8 1 vol. - 492 pages
7eme édition revue et augmentée,1837 "Contents, Chapitres : Table, avertissement, xii, Texte, 480 pages - 1. Eléments de statique : Composition et décomposition des forces - Composition et décomposition des couples - Des conditions de l'équilibre, exprimées par des équations - Des centres de gravité - Des machines (Du levier, du tour, du plan incliné, de la vis, du coin, des cordes, de la chainette, des poulies et des moufles, des roues dentées, du cric, de la vis sans fin) - 2. Mémoire sur la composition des momens et des aires (pages 341 à 377) - Note sur le double mouvement de la Terre et des corps célestes (5 pages) - 3. Mémoire sur la théorie et la détermination de l'équateur du système du monde, addition au mémoire qui précède (pages 385 à 425) - 4. Théorie générale de l'équilibre et du mouvement des systèmes (Sur un principe de la théorie précédente - Démonstration du principe des vitesses virtuelles), pages 427 à 480. - Louis Poinsot (3 janvier 1777 à Clermont-en-Beauvaisis - 5 décembre 1859 à Paris) est un mathématicien français connu pour ses contributions à la mécanique rationnelle. - Définitions précises, clarté des raisonnements, réduction systématique des questions à des méthodes géométriques révèlent le style de Poinsot, qui, cette même année, renonce à la carrière d'ingénieur et est recruté comme professeur de mathématiques au lycée Bonaparte. Reconnu à présent par l'Institut, il dépose un mémoire (imprimé ensuite sous le titre de Théorie générale de l'équilibre et du mouvement des systèmes) critiquant le principe des travaux virtuels. Ce principe, parmi d'autres possibles, avait été choisi par Joseph-Louis Lagrange pour axiomatiser la statique dans sa Mécanique analytique (1788). Lagrange, qui était alors le doyen et l'autorité suprême de l'Institut, s'émut de la témérité du jeune auteur. Pourtant, après deux entrevues houleuses, il semble que Lagrange, à défaut d'être convaincu par les arguments de Poinsot, lui reconnut de la rigueur et du courage : il lui obtint la charge d'inspecteur des universités (1808). - Dans son effort pour géométriser la mécanique, Poinsot mit en évidence l'importance de la notion de moment et celle de couple de forces, montrant comment réduire à un torseur un système de forces agissant sur un solide. Dans sa Théorie nouvelle de la rotation des Corps (1834), il démontre que le mouvement d'un solide se décompose en une rotation instantanée autour d'un axe et une translation instantanée parallèle à cet axe ; puis que le mouvement d'un solide autour d'un point fixe (mouvement à la Poinsot), peut être illustré par le roulement d'un cône solidaire du solide, sur un cône fixe. Son étude sur le mouvement du cône généralise celle d'Euler sur la toupie (cône en rotation autour d'un axe fixe). Le classicisme de Poinsot l'amena à réfuter la théorie mathématique de l'élasticité alors en plein essor, car celle-ci introduisait, selon lui sans nécessité, des hypothèses supplémentaires à la mécanique du point et des solides rigides. Joseph Bertrand rapporte : ""Curieux de la théorie des corps solides, il <Poinsot> la séparait entièrement de celle des corps élastiques. Ni Navier, ni Poisson, ni Cauchy, ni Lamé, pour lequel il eut toujours une si haute estime, n'ont réussi à lui faire discuter leurs principes. « Ils parlent de pressions obliques, disait-il avec répugnance, cela n'est pas pur, une pression est toujours normale », et éloignant de son esprit cette image et cette locution importune, il reposait aussitôt sa vue sur les corps abstraitement, c'est-à-dire absolument rigides, et terminés par des surfaces géométriques d'un poli tellement parfait, qu'on ne doit pas même en parler. Un poli imparfait, une surface rugueuse, qu'entendez-vous par là, je vous prie, en tant que géomètres ? ». Poinsot pensait que l'on pouvait mathématiser la théorie des corps déformables par des considérations de résultante et de couple entre points matériels. Ses idées influencèrent les frères Cosserat. (source : Wikipedia)" bel exemplaire, reliure élégante, dos en très bon état, plats également en papier relieur, intérieur en assez bon état, les pages de titre et la suivante ont été consolidées sur le bord droit avec du papier relieur, signature ancienne sur la page de titre, les pages sont propres, mais avec des rousseurs assez accentuées qui viennent brunir quelques pages, la page 16 a été placée entre les pages 2 et 3, le texte reste complet (ouvrage entièrement complet), c'est un bon exemplaire de la 7eme édition revue de 1837 de cet ouvrage très important dans la mécanique du début du XIXe siècle et qui fait suite notamment aux travaux de Laplace ou de Lagrange. NB : IL MANQUE LES 3 PLANCHES, le texte est collationné et complet
Édition originale, in-8 reliure cartonnage vert, pièce de titre dorée sur maroquin rouge , 356 pp. Complet des onze planches, & de la planche dépliante du ciel. An VII. Imprimerie de Digeon. Paris.
Fente de 4,5 cm sur la charnière du plat avant, petit manque de papier sur les coins, petites roussers éparses & deux feuillets jaunis Prix hors frais d'envoi.
1835 Paris Bachelier imprimeur libraire du bureau des lonitudes quai des augustins 1835 In4 relié 1 frontispice 474 pages 6eme édition
manque de papier sur les plats, ancien cachet de bibliothèque, pas de tache d humidité dos correct