Seuil.1971.In-8,couv.souple.171 p.BE.
Reference : 41682
Librairie Ancienne Laurencier
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Sans lieu, , (vers 1630). Manuscrit in-folio de (353) ff., table, veau fauve glacé, dos à nerfs richement orné aux petits fers, armes frappées sur les plats, tranches rouges (reliure de l'époque).
Important recueil diplomatique manuscrit qui réunit 59 traités entre la France et l'Italie du XIVe au XVIe siècle, établi vraisemblablement sous le règne de Louis XIII, entre le traité de Cherasco signé le 6 avril 1631 entre la France, l'empereur Ferdinand II et le duc de Savoie en règlement de la question italienne dans la Valteline et le Traité d'alliance de Rivoli ratifié à l'initiative de Richelieu le 11 juillet 1635 par le duc Victor-Amédée Ier de Savoie, réunissant contre l'Espagne à la fois la France et les ducs de Savoie, de Parme, de Modène et de Mantoue.Contient six parties : I. Traités avec les Papes (de 1514 à 1555) II. Traités avec les Ducs de Ferrare (1527 à 1556) III. Traités avec les Républiques de Florence (1396 à 1557) IV. Traités avec la République de Lucques (1328 à 1396) V. Traités avec les Ducs de Milan et Investitures (1386 à 1516) VI. Traités avec les Ducs de Mantoue, de Parme etc. (1396 à 1551).« La politique de la France au XVIIe siècle est marquée par son retour sur la scène européenne et la reprise de la confrontation avec la maison d’Habsbourg, après l’expérience dramatique des guerres de religion. (…) Dans un mémoire de 1629, Richelieu, qui était favorable à une intervention militaire en Europe et en Italie, affirmait la priorité d’ouvrir des « portes » dans les États voisins afin d’y intervenir efficacement pour arrêter les « progrès de l’Espagne ». L’année d’avant, il avait évoqué la possibilité de mener une « entreprise seure » sur Pignerol ou Saluces permettant au roi de conserver à « jamais un passage en Italie ». L’expérience des guerres d’Italie au XVIe siècle avait montré que la puissance militaire était fragile sans la capacité politique de garder les places occupées. En 1625, Richelieu avait rappelé au roi la dialectique entre conquête et conservation, en soulignant que par le passé ils « n’avaient pas été assez prudents et assez forts pour maintenir ce que nous avions conquis ». C’était une question débattue à la cour dans la décennie 1620, dont on trouve un écho dans l’histoire officielle de Richelieu par Vialart, qui relève à plusieurs reprises les difficultés de la monarchie lors de la descente en Italie au temps de Charles VIII. En 1629, à la veille de la première occupation du Piémont, Richelieu pensait résoudre la question en lui donnant une double réponse. D’une part, il fallait mesurer la force colossale de l’Espagne, face à celle de la France, en pleine expansion, mais encore inférieure sur le plan militaire, et d’autre part considérer la difficulté de conserver les fruits de la conquête dans un milieu politique complexe et fragmenté comme celui des princes italiens, dont le soutien au conquérant était incertain. La solution proposée par le cardinal était donc celle d’obtenir une base territoriale et ensuite de « dépouiller le Roy d’Espagne de ce qu’il y tient, pour en revestir les princes et potentats d’Italie ». Ouvrir une porte stable dans le pays voisin et rester en deuxième ligne, en confiant aux princes italiens la responsabilité de l’administration, voilà le plan du ministre, dont la stratégie ultime consiste à affaiblir les Habsbourg, tout en préservant les forces de la France et en les distribuant sur l’échiquier européen. Ce plan permettait d’envisager la prise d’un territoire proche de la France, en Piémont, et de traiter la conquête du Milanais, auquel la monarchie ne renonça jamais jusqu’à Napoléon Ier, dans la perspective d’une implication directe des duchés de la plaine du Pô (Piémont, Mantoue et Parme) dans la guerre contre l’Espagne. Cette solution s’avéra gagnante. La guerre éclair de 1630 avec la conquête de Pignerol et la suite des traités d’alliance imposés aux ducs de Savoie-Piémont en 1631, 1635 et 1638, instaurait une longue tutelle française sur le Piémont, dont seulement Victor-Amédée II put s’affranchir à la fin du siècle. Il convient de rappeler ici que l’attitude visionnaire de Louis XIII et de Richelieu ne négligea aucunement la dimension juridique de la conquête. Le roi et son ministre firent préparer des traités qui revendiquaient les droits de la monarchie sur nombre de territoires européens, parmi lesquels se trouvaient la Savoie-Piémont et le Milanais. On sait que pendant la guerre de Trente ans, les grandes puissances s’affrontèrent aussi à coup de traités revendiquant à chacune la possession d’une bonne partie du continent. L’érudition, l’histoire et le droit servirent visiblement les causes nationales autant que les armes. Outils juridiques à visée politique, ces traités furent commandités par la cour de France dans les années 1620-1630. Les archives diplomatiques françaises regorgent de textes qui dénoncent les « usurpations » des Habsbourg de Madrid et de Vienne. Anna Blum en a signalé un certain nombre qui concerne le duché de Savoie-Piémont et celui de Milan. Parmi les ouvrages imprimés provenant de juristes au service du roi, les plus connus sont le Traitté des usurpations des Roys d’Espagne de Christophe Baltazar (1626), les Traitez touchant les droits du Roy de Pierre Dupuy (1655) et les Recherches des droits du roi de France, de Jacques de Cassan (1632). On en saisit immédiatement le rôle d’outil de combat en y cherchant les revendications de la France. Dans l’ouvrage de Balthazar, il n’y a aucune référence au duché de Savoie, mais seulement à Naples et à Milan. En revanche, pour Dupuy et Cassan, la Savoie-Piémont occupe une place importante à côté de Milan, Naples et Gênes, pour ne mentionner que les principales villes. Cet écart entre les droits que la France revendique sur les territoires italiens n’est pas neutre. Ce qui change entre 1626 et 1632, ce ne sont pas les droits du roi, mais sa politique internationale qui inscrit maintenant les territoires du Piémont dans son horizon stratégique. On se demande même si ces revendications « historiques » n’étaient modulées que pour mieux soutenir une politique d’expansion territoriale que la guerre de Trente Ans favorisait par ses mouvements continus de territoires. Quoi qu’il en soit, la preuve d’une instrumentalisation est fournie par Richelieu lui-même, dont les papiers montrent qu’il commandita à Pierre Dupuy et à Théodore Godefroy les Traitez touchant les droits du Roy en février 1631, et que ces auteurs les terminèrent globalement au mois d’octobre de la même année. Entre ces deux dates se situent les traités de Cherasco qui réglaient la vente perpétuelle de Pignerol à la France et la succession du duché de Mantoue, sans compter que ces armes juridico-historiques furent employées dans les négociations à venir. Il y a là une preuve des temps et des lieux d’utilisation de ces livres incendiaires. Lorsque l’on regarde de près les ouvrages de Dupuy et de Cassan, on voit que les territoires revendiqués sont sensiblement les mêmes et donc que leurs différences sont moins de contenu que de style. Plus abstrait, sec, mesuré et philologique, celui de Pierre Dupuy mentionne même le Sabaudiae Principum Arbor Gentilitia de Philibert Pingon (1581) ; plus riche, somptueux, plantureux, et littéraire, celui de Cassan s’appuie sur une pléiade d’auteurs allant de Jules César à Bodin » (Giuliano Ferretti).Très bel exemplaire aux armes d'Henri-Auguste de Loménie, comte de Brienne (1596-1666) ; maître des cérémonies et prévôt des ordres du Roi du 22 mars 1619 à juillet 1621, créé chevalier du Saint-Esprit, il alla négocier en Angleterre le mariage d'Henriette de France avec le prince de Galles en 1624, reçut en juin 1643 le département des affaires étrangères qu'il céda en 1663 à Hugues de Lionne. Fine reliure décorée à petit fer sur le dos, dans le goût des reliures armoriées exécutées à la même époque par Le Gascon pour les héritiers de Thou (OHR, planche 216-218). Reliure discrètement restaurée.Provenance: René de Galard de Béarn, marquis de Brassac (1699-1767) compositeur, lieutenant général des armées du roi, avec ex-libris armorié (vente 1920, IIe partie, n°111). Olivier-Hermal-Roton, planche 1075 ; Ferretti, Giuliano. « La politique italienne de la France et le duché de Savoie au temps de Richelieu », Dix-septième siècle, vol. 262, n°1, 2014, pp. 7-20.
PARIS, Amyot, s.d., (1848-1859) - E.O. - In-8 - Brochés - 435, 455, 460 & 1 grande carte dépliante, 424 & 1 grande carte dépliante , 473, 442 & 1 grande carte dépliante, 512, XI-429, 422 & 1 grande carte dépliante & 510 pages - Exemplaires non coupés - Propres
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Garnier Flammarion. 2002. In-12. Broché. Etat d'usage, Couv. convenable, Dos satisfaisant, Intérieur acceptable. 292 + 532 + 258 + 299 + 454 + 417 + 366 + 515 + 190 pages - nombreuses annotations, phrases soulignées, mots entourés au crayon à papier à l'intérieur des ouvrages ne gênant pas la lecture.. . . . Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
Collection GF n°1155/1164/1198/1203/1228/1316/1348/1401 - Collection livre de poche n°16100 (volume 9) - Traductions sous la direction de Luc Brisson et Jean-François Pradeau. Classification Dewey : 100-PHILOSOPHIE ET DISCIPLINES CONNEXES
Félix Alcan , Bibliothèque d'Histoire Contemporaine Malicorne sur Sarthe, 72, Pays de la Loire, France 1932 Book condition, Etat : Bon broché, sous couverture imprimée éditeur brune fort et grand In-8 1 vol. - 612 pages
4eme édition Contents, Chapitres : Avertissement pour la 3eme édition, liste des principaux traités conclus depuis 1919, vii, Texte, 605 pages et catalogue Alcan - Introduction : Les traités de Vienne - 1. Europe occidentale et septentrionale : Le Royaume de Belgique - Le grand-duché de Luxembourg - L'Empire allemand - Le Royaume d'Italie - L'Italie et le Saint Siège - Le Royaume de Norvège - Les accords spéciaux - 2. Europe orientale : Les capitulations - Le Royaume de Grèce - La deuxième crise et le Congrès de Paris - La troisième crise et la guerre russo-turque, 1877-1879 - La quatrième crise, annexion de la Bosnie-Herzégovine à l'Autriche-Hongrie, indépendance de la Bulgarie - Les provinces turques privilégiées - 3. Afrique : La Tunisie - Le Maroc - L'Egypte - Le Congo et les fleuves africains - La mer Rouge et l'Abyssinie - 4. Asie : L'Orient-Moyen - Le Thibet - La Chine - 5. Amérique et Océanie : La doctrine de Monroe - Les fleuves américains - Cuba et les Philippines - Le territoire d'Arica - 6. Arbitrage international - Appendice : Maroc - Perse - Japon dos legerement bruni, et plats de la couverture à peine empoussiérés sans gravité, intérieur en bon état général, papier un peu jauni, texte propre, exemplaire en grande partie non coupé, le bord droit des pages est tres legerement gondolé sans gravité (sans doute une mouillure claire), cela reste un bon exemplaire de lecture d'un texte très documenté sur l'état de la diplomatie mondiale du XIXe siècle, de la fin des guerres napoléoniennes, et le découpage de l'Europe, jusqu'au début de la guerre de 1914-1918. Avec un index détaillé, une table chronologique, l'auteur présente les traités originaux avec des notes et des commentaires. Cette période est fondamentale dans l'histoire mondiale, et a façonné l'état du monde jusqu'à aujourd'hui, la plupart des conflits majeurs du XXe siècle ayant pris leurs sources dans ces différents traités et leurs découpages de la carte mondiale. Cette 4eme édition de 1932 est sans doute la plus complète de l'ouvrage de Pierre Albin qui est souvent cité dans les références sur les traités de politique internationaux.
Turnhout, Brepols, 1999 Hardback, XVII+913 p., 155 x 245 mm. ISBN 9782503507040.
Ce livre donne, en trois parties chronologiquement ordonnees, une description historique des traites orthographiques byzantins. La premiere partie est consacree aux ouvrages paleobyzantins. On y met en evidence la tradition complexe des traites de Timotheos de Gaza et de Jean Charax. La comparaison des quatre traites identifiables permet d'apprecier leur homogeneite, et d'y reconnaitre le reflet des traites antiques perdus. La deuxieme partie etudie divers ouvrages qui figurent parmi les sources de l'Etymologicum Genuinum. L'auteur montre que les Canons de Theognostos constituent bien pour l'essentiel une adaptation du traite prosodique d'Herodien. Il a pu reperer deux nouveaux manuscrits de l'Orthographe de Choiroboscos, et apprecier l'importance de cette oeuvre parmi les sources de l'Etymologicum Genuinum. Dans la troisieme partie sont etudies les repertoires qui utilisent l'Etymologicum Genuinum (ou Etymologicum Magnum) et ces deux avatars du lexique de Diogenianos que sont le lexique d'Hesychios et le Lexicon Ambrosianum. L'auteur a reconnu l'importance de deux manuscrits des Herodiani Partitiones negliges jusqu'a present, montre la permanence dans les Herodiani Partitiones et dans les repertoires qui leur sont apparentes de la tradition analogique antique, et aussi etudie des ouvrages moins scientifiques et plus pedagogiques encore inedits. La conclusion recapitule ce qu'on peut dire aujourd'hui des traites antiques perdus, en particulier de celui d'Herodien, et on y recuse l'attribution a Herodien du palimpseste de Leipzig. L'index des manuscrits ne se borne pas a reprendre les manuscrits utilises dans le livre, puisqu'il mentionne plusieurs ouvrages orthographiques exclus de la presente etude, et que pour les ouvrages etudies il apporte des complements. Les manuscrits consultes, directement et en reproductions, sont au nombre de cent cinquante. Languages: Greek, French.