Paris. Librairie Hachette. 1891. In-12. Demi-Chagrin rouge à coins. 4 nerfs. Titre et fleurons dorés. 334 p. Bon état. Couverture frottée.
Reference : 38111
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2001 2001. Les Sociétés Secrètes organisations secrètes et criminelles dans l'Inde ancienne/ Service International de Presse 2001 Référence: LMA17H. Les Sociétés Secrètes organisations secrètes et criminelles dans l'Inde ancienne/ Service International de Presse 2001
Très bon état
Paris, Guillaume Desprez, 1766. 2 parties en 2 vol. in-4 de (4)-300 pp. (cahiers D et E intervertis), 138 pp., 51 pp. ; 426 pp. chiffrées 301-726, 53 pp., 118-(2) pp., tableau replié, table indicative, vélin rigide, dos à nerfs muet, tranches rouges (reliure de l'époque).
Édition originale des deux premières parties de la défense de Lally-Tollendal publiées en 1766, l'année de sa condamnation. Une troisième partie fut publiée séparément : « Avertissement. L’intérêt sensible qu’a le comte de Lally d’instruire ses juges et le public, l’engage à distribuer les deux premières parties de son mémoire avec les pièces justificatives, en attendant que l’impression de la troisième et dernière partie qui contiendra la discussion des charges, soit entièrement achevée. Elle sera pareillement et incessamment distribuée : il se flatte qu’elle détruira sans ressource les imputations calomnieuses multipliées contre lui ».Général français d'origine irlandaise, le comte de Lally, dit Lally-Tollendal (1702-1766) se distingua dans la guerre de succession de Pologne et d'Autriche. Il fut envoyé en Inde à la tête d'un important corps expéditionnaire. Autoritaire, mal conseillé, il s'aliéna les indigènes et ses propres officiers. Son échec devant Madras (1758) fut suivi de sa reddition à Pondichéry ; abandonné par la flotte française, il fut affaibli par les désertions qui se multipliaient dans une petite armée en proie aux séditions. Transféré à Madras, puis à Londres, où il obtint la liberté sur parole, il vint à Versailles pour se justifier et confondre ses calomniateurs ; il se constitua prisonnier à la Bastille. Après deux ans de procédure clandestines et de débats orageux entre ses juges, le malheureux Lally fut déclaré par le parlement coupable d'avoir trahi les intérêts du roi et condamné à la peine capitale. Quelques années après, Voltaire commençait à faire campagne pour sa réhabilitation, et son fils l'obtint de Louis XVI en 1778. Imprimé en regard du titre, l'avertissement est suivi d’une note manuscrite à l’encre du temps, rédigée une quinzaine d'années plus tard : L’arrêt du Parlement qui a condamné M. de Lally en 1767 (1766 ndlr) à avoir la tête tranchée fut cassé comme ayant été prononcé par des juges incompétents et renvoyé devant le Parlement de Rouen par le Conseil du Roi ; cet édit de cassation est arrivé 11 ans après la mort du Comte. Après la révision du procès et des preuves, le Parlement de Rouen par son arrêt de 1781 n’a pas rétabli la mémoire du comte. Quelques rousseurs, cerne clair marginal au tome 2, coins et caisson de tête du tome 1 abîmés avec manque de peau.
Hachette, 1974, in-8°, 415 pp, dessins de l'auteur, biblio, broché, couv. illustrée à rabats, bon état
Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)
Hachette, 1961, in-8°, 400 pp, 8 planches hors texte, biblio, index, cart. éditeur, jaquette illustrée, bon état
Les dix siècles les plus brillants de la civilisation de I'lnde. Religion, arts, vie publique et vie privée, vie sociaie et économique : des découvertes passionnantes. — Cette tranche de neuf siècles concerne le moment où l'Inde connut par deux fois l'unification de son territoire ; sur le plan religieux, brahmanisme et boudhisme étaient alors florissants. L'auteur ressuscite tout le passé de l'Inde : sa vie privée avec les castes, dominée par des rites innombrables ; famille, vie étudiantine, funérailles... Cet ouvrage nous permet une approche de l'Inde ancienne, de sa civilisation raffinée et de sa haute spiritualité. — "... Jeannine Auboyer avait pour objectif de développer une ligne de recherche constituée par une série de minutieuses enquêtes thématiques s'appuyant sur les documents archéologiques de l'Inde. Cette démarche apparaît déjà clairement dans sa thèse soutenue brillamment en 1946 à l'Ecole pratique des Hautes Etudes : « Le Trône et son symbolisme dans l'Inde ancienne », qui devait lui valoir le prix Paul Pelliot en 1950. Elle précise de nouveau sa méthodologie en 1955 dans l'introduction du premier fascicule paru du grand corpus de « La vie publique et privée dans l'Inde ancienne». Constatant combien les objets provenant des fouilles archéologiques sont finalement peu nombreux, il lui était apparu nécessaire de tirer parti des informations fournies par les reliefs narratifs des monuments pour éclairer la vie quotidienne, les cérémonies et les fêtes de l'Inde ancienne. Naturellement, dans cette entreprise, elle n'oublie pas les leçons de Marcel Mauss, de Rivet et des sociologues de l'époque. C'est ainsi qu'elle inaugure cette série de publications par une étude intitulée : Les jeux et les jouets, dans laquelle elle montre l'étroit parallèle entre le jeu et l'action sacrée. Mais on retrouve aussi dans cette approche, la formation qu'elle a reçue dans les ateliers d'artistes où elle a appris à voir les œuvres et à les dessiner. Elle a en effet fait du dessin qu'elle a toujours pratiqué, une véritable technique d'analyse. Cette familiarité avec les documents figuratifs devait aussi beaucoup l'aider à écrire « La vie quotidienne dans l'Inde ancienne», ouvrage paru en 1961, réédité plusieurs fois et traduit en huit langues..." (Jeannine Auboyer 1912-1990, par Jean-François Jarrige, Arts asiatiques, 1991)