Royan. Chez l'Auteur / Albin. S.D. Souvenir de la Grande Guerre. Petite plaquette in-8. Br. 30 p. + Le Langage des Morts. Sermon prononcé à Bordeaux en Novembre 1917. par M. Le Pasteur S. Mathieu. 8 p.Bon état intérieur. Couv. Défraichie et déchirée.
Reference : 36844
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Lafitte. 1915. In-8. Broché. A relier, Plats abîmés, Dos abîmé, Quelques rousseurs. Paginé de 227 à 336. Couverture en couleurs. Illustré de nombreuses publicités, photographie et dessins noir et blanc. Manque au dos - plats désolidarisés.. . . . Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
SOMMAIRE : Le martyre de Reims, par Pierre Lalo. Le crime de Louvain, par Emile Verhaeren. Soissons sous les obus, par Ernest Gaubert. Ypres la désolée, par Paul Fuchs. Le bombardement d'Arras, par Dominique Sylvaire. Le sac de Malines, par Roland de Marès. Senlis, le Louvain français, par Albert Houlgard. Dixmude mire ses ruines dans l'Yser ensanglantée, par Pierre Maès. Classification Dewey : 840-Littératures des langues romanes. Littérature française
Hachette, 1918 in-8°, vi-82 pp, préface de Léon Bourgeois, 16 pl. de photos hors texte, 2 croquis dans le texte, broché, pt mques sur les bords de la couv., bon état (ouvrage couronné par l'Académie française, Prix Montyon 1918). Peu courant
"Le livre est d’autant plus émouvant qu’il expose sans phrases mais avec une précision que les faits, les dates, les chiffres rendent éloquente, la vie scolaire de Reims pendant près de trois années d’un bombardement intense et incessant. Quels exemples ont donnés ces maîtresses, ces maîtres, ces enfants, non seulement dans leurs écoles souterraines, mais encore dans la ville même que tous devaient traverser, sous les bombes, plusieurs fois chaque jour ! Il suffit de lire le journal si simplement rédigé de quelques-unes des institutrices pour deviner les dangers et les terribles angoisses que tous ont endurés, et pour admirer leur héroïque sérénité. Et il ne s’agit pas de quelques dévouements isolés : 29 maîtresses et 7 maîtres se sont mis spontanément à la disposition de leur chef. M. l’Inspecteur Forsant s’est volontairement assigné une place très modeste dans cette histoire de l’Ecole sous les obus ; il n’est que juste de rappeler qu’il a été l’instigateur de cette création aussi utile qu’admirable et que, par ses visites quotidiennes aux classes souterraines, par sa propre vaillance, il a su encourager et entretenir la vaillance des écoliers, de leurs parents et d’un personnel d’élite." (Alix Fontaine, Revue pédagogique, 1919) — "À Reims, c’est « l’école sous les obus » selon le témoin Octave Forsant (le front traverse deux fois la ville pour se stabiliser à proximité). Or il est nécessaire d’assurer une continuité des enseignements, ce qui relève parfois du sacerdoce pour les hussards noirs de la République. Dès novembre 1915, ce sont essentiellement des enseignantes qui apprennent aux élèves à « lire, écrire, compter » et exaltent le patriotisme pour entretenir le moral de la population." (Clair Juilliet)
Hachette, 1920, in-8°, vi-82 pp, préface de Léon Bourgeois, 16 pl. de photos hors texte, 2 croquis dans le texte, reliure demi-basane prune, dos lisse avec titres et doubles filets dorés (rel. de l'époque), bon état (ouvrage couronné par l'Académie française, Prix Montyon 1918). Peu courant
"Dans la lettre-préface qui présente l’œuvre de M. l'Inspecteur primaire Forsant, M. Léon Bourgeois a dit excellemment tout le bien qu’on en peut penser. – Le livre est d’autant plus émouvant qu’il expose sans phrases mais avec une précision que les faits, les dates, les chiffres rendent éloquente, la vie scolaire de Reims pendant près de trois années d’un bombardement intense et incessant. Quels exemples ont donnés ces maîtresses, ces maîtres, ces enfants, non seulement dans leurs écoles souterraines, mais encore dans la ville même que tous devaient traverser, sous les bombes, plusieurs fois chaque jour ! Il suffit de lire le journal si simplement rédigé de quelques-unes des institutrices pour deviner les dangers et les terribles angoisses que tous ont endurés, et pour admirer leur héroïque sérénité. Et il ne s’agit pas de quelques dévoûments isolés : 29 maîtresses et 7 maîtres se sont mis spontanément à la disposition de leur chef. M. l’Inspecteur Forsant s’est volontairement assigné une place très modeste dans cette histoire de l’Ecole sous les obus ; il n’est que juste de rappeler qu’il a été l’instigateur de cette création aussi utile qu’admirable et que, par ses visites quotidiennes aux classes souterraines, par sa propre vaillance, il a su encourager et entretenir la vaillance des écoliers, de leurs parents et d’un personnel d’élite." (Alix Fontaine, Revue pédagogique, 1919) — "À Reims, c’est « l’école sous les obus » selon le témoin Octave Forsant (le front traverse deux fois la ville pour se stabiliser à proximité). Or il est nécessaire d’assurer une continuité des enseignements, ce qui relève parfois du sacerdoce pour les hussards noirs de la République. Dès novembre 1915, ce sont essentiellement des enseignantes qui apprennent aux élèves à « lire, écrire, compter » et exaltent le patriotisme pour entretenir le moral de la population." (Clair Juilliet)
in 8 broché faux-titre,frontispice,titre,80 pages, illustrations hors-texte Hachette & Cie 1918 édition originale
Broché, 20X14 cm, 1920 (2° ed), 80 pages, photos et dessin en noir, librairie Hachette. Quelques rousseurs sans gravité.