Paris. Flammarion. 1943. In-12. Br. 289 p. BE. Annotation en tête du dos.
Reference : 35719
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Flammarion Science de la nature Dos carré collé 1968 In-12 (10,9 x 17,8 cm), dos carré collé, 252 pages ; volume bruni, taches et mlanque au premier plats, sur les premiers feuillets et sur la tranche, en l'état. Livraison a domicile (La Poste) ou en Mondial Relay sur simple demande.
Paris, Ernest Flammarion, (1902), in-12, [4]-284 pages, Percaline bordeaux de l'éditeur, De la Bibliothèque de Philosophie scientifique. Rare édition originale de 1902, datable grâce à la page des "Ouvrages du même auteur" qui donne des titres parus jusqu'en 1901. Dans La science et l'hypothèse, Poincaré aborde les problèmes actuels sur les mathématiques, la physique et la mécanique, en direction du grand public : se faisant, il révèle pour la première fois, dans un ouvrage de vulgarisation, les découvertes qui participent à l'élaboration de la théorie de la relativité restreinte ("Le mouvement relatif et le mouvement absolu", p. 135 et suiv.), pour laquelle il joua un rôle déterminant, en collaboration avec Lorentz et indépendamment d'Einstein, entre 1899 et 1906. Historiquement et chronologiquement, seul l'article de 1905 d'Einstein fut longuement considéré comme fondateur dans l'histoire de la physique. Néanmoins, la critique moderne reconsidère aujourd'hui la place cruciale de Poincaré dans ce moment essentiel de la physique moderne. Lorentz fut le premier à la reconnaitre puisqu'il affirma en 1921 (date de réception du Prix Nobel par Einstein pour sa découverte de l'effet photoélectrique) dans l'introduction élogieuse de son article "Deux mémoires de Henri Poincaré sur la physique mathématique" (Acta Mathematica, t. 38, p. 293-308) : "Je n'ai pas établi le principe de relativité comme rigoureusement et universellement vrai. Poincaré, au contraire, a obtenu une invariance parfaite des équations de l'électrodynamique, et il a formulé le 'postulat de relativité', termes qu'il a été le premier à employer". Enfin, Einstein lui-même y contribua, puisqu'il écrivait en 1955 à Carl Seilig : "There is no doubt that the special theory of relativity, if we regards its development in retrospect, was ripe for discovery in 1905. Lorentz had already recognize that the transformations named after him are essential for the analysis of Maxwell's equation, and Poincaré deepened this insight still further". La controverse fut longue et fut surtout diffusée en France. Ex-libris et date (1903) manuscrits sur le faux-titre. Réparations marginales des deux premiers feuillets. Couverture rigide
Bon [4]-284 pages