Robert Morel. 1960. Le Club du Libre Chrétien. Petit In-8. Skyvertex noir. Couv. en portefeuile avec deux boutons pression. Prélude dépliant en page de garde et Avertissement de l'Auteur collé en 3ème de couv. Qlques ills N&B. 252 p.TBE.
Reference : 34198
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Paris Léon Ganivet 1845 In-8, XC-192 pp. Portrait de Cazotte gravé sur acier d'après Edouard de Beaumont, six planches hors-texte gravées d'après celles de l'édition originale et deux cent vignettes dans le texte. Demi-reliure de maroquin vert, "Halimi" en bas du dos. (reliure d'époque)
Edition originale de la préface de Nerval. "Cette édition qui est devenue rare a été publiée par Gérard de Nerval qui l'a fait précéder d'une notice sur Cazotte. Gérard était encore un des pensionnaires de la maison du docteur Blanche, lorsqu'il publia cette édition à laquelle il voulut joindre un commentaire sur la manière la plus facile de se mettre en rapport avec le diable ; mais on ne lui en donna pas le temps de rédiger son commentaire et il se contenta de fournir à l'artiste chargé d'illsustrer l'ouvrage un portrait authentique de la fameuse tête de chameau." le Bibliophile Jacob dans une notice du catalogue Dutacq. (Vicaire II 147 ; Carteret III 145)x). Rousseurs, petite enfoncement sur la tranche d'un plat., épidermures légères, léger éclaircissement du dos. Un jeune homme, Alvare, décide par forfanterie de convoquer le diable en compagnie de deux amis. Le diable lui apparaît d'abord sous les traits d'un chameau, puis d'un épagneul et enfin sous les traits gracieux de Biondetta, dont il accepte les services. Alvare s'efforce de résister aux séductions et aux agaceries de Biondetta. Il décide enfin de présenter Biondetta à sa mère pour pouvoir l'épouser. En chemin, ils s'arrêtent pour participer à une noce et comme on les a pris pour mari et femme, ils se retrouvent dans la même chambre. Au moment ultime, Biondetta jette le masque pour rappeler qu'elle est Belzébuth. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Maurice Glomeau 1913 In-8, 160-(3) pp. douze planches hors-texte gravées en couleurs. Demi-reliure à coins, veau glacé havane, dos lisse décoré de fers et d'un décor à froid et mosaiqué s'étendant sur la plat supérieur, représentant le diable ricanant, debout sur une gargouille sous un ciel étoilé. Edition tirée à 500 exemplaires, celui-ci sur Hollande après 75 Japon.
Bel exemplaire de ce célèbre roman picaresque (malgré un dos légèrement éclairci). Evelio Torent Marsans, né à le 5 avril 1876 à Badalona et mort le 4 octobre 1940 à Barcelone, est un artiste peintre et dessinateur espagnol catalan, proche du courant moderniste. Il vécut en France au début du XXème siècle où il dessina pour la presse et participa à plusieurs expositions et salons. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Hachette - Bibliothèque Rose 1907-1919 12 volumes in-12 (h. 18 cm.) cartonnage rouge ou rose, tranches dorées.Comédies et proverbes. 60 vignettes sur bois par E. Bayard, 1907 (bon état)Le général Dourakine. 100 vignettes par E. Bayard, 1910 (bon état)Les Deux Nigauds. 76 vignettes par H. Castelli, 1913 (nom sur la page de garde, bon état)Les bon Enfants. 70 vignettes par Ferogio, 1913 (très bon état).L'Auberge de l'Ange-Gardien. 75 vignettes par Foulquier, 1914 (bon état)Nouveaux contes de fées pour les petits enfants. 46 vignettes par Gustave Doré et Jules Didier., 1914 (dos éclairci)Mémoires d'un âne. 75 vignettes par H. Castelli, 1915 (bon état)Quel amour d'enfant. 79 vignettes par E. Bayard 1917 (garde manquante, couture un peu lâche)Un bon petit diable. 100 vignettes sur bois par H. Castelli, 1917 (un peu éclairci)François le Bossu. 114 vignettes par Emile Bayard. 1918 (dos plus clair)La Soeur de Gribouille. 72 vignettes par H. Castelli, 1918 (petite tache à la couverture, bon état)Diloy le chemineau. 90 vignettes par H. Castelli, 1919 (bon état)
Bel ensemble en bon état général, défauts minimes. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Paris Société Générale de Librairie 1855 Deux volumes in-8, (4)-486 pp. et (4)-500 pp. demi basane verte, pièce de titre bronze, filets sur le dos.
Nouvelle édition. Oeuvre monumentale inspirée du Diable boiteux de Lesage, parue entre 1837 et 1838. Ce roman faustien, qui valut le succès et la gloire à son auteur, est un effrayant tableau de la société de la Monarchie de Juillet et de sa corruption financière et morale. Quelques taches et petits frottements sans gravité. Libraire membre du S.L.A.M. (Syndicat national de la Librairie Ancienne et Moderne) et de la L.I.L.A. (Ligue Internationale de la Librairie Ancienne). N'hésitez pas à prendre contact par mail pour des photographies et des détails supplémentaires, pour des recherches ou des estimations de livres anciens et rares.
Publié en 1785, sans l’assentiment de l’auteur, «Le Diable au corps» a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d’assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Londres, 1785. In-12, maroquin rouge, double filet doré, dos orné, dentelle intérieure, tranches dorées. Reliure de la fin du XIXè siècle. 131 x 80 mm.
Edition originale «introuvable aujourd’hui» de la première parution du «Diable au corps», imprimée dès l’année 1785, l’un des plus illustres romans érotiques parus simultanément avec les œuvres du Marquis de Sade. Ce titre sera repris par Raymond Radiguet (1903-1923) pour son roman autobiographique paru l’année de sa mort. Le Diable au corps est un tableau des mœurs parisiennes un peu avant la Révolution et ce tableau, Nerciat l'a complété par un autre: les Aphrodites, qui a lieu une quinzaine d'année plus tard, pendant les premières convulsions révolutionnaires. C'est sans aucun doute à propos du Diable au corps et Les Aphrodites que Baudelaire écrivit cette note qu'il avait l'intention de développer « La Révolution a été faite par des voluptueux ». Cette rarissime édition originale est ornée de 4 figures érotiques. Publiée de manière clandestine en 1785, sans l'assentiment de l'auteur, cette édition livre au public la première version de la première partie du Diable au corps (1803), dont le texte à l'époque était toujours en cours d'écriture par Nerciat. Ce récit très libre se présente sous la forme d'un dialogue au verbe croustillant et érotique entre plusieurs personnages: une superbe marquise, la comtesse de Motte-en-feu, véritable laidron piquant et blonde ardente qui porte un certificat non équivoque des plus nombreuses & des plus chaudes aventures, une soubrette, un prélat, etc. Le Diable au corps a été condamné à la destruction par un arrêt de la cour d'assises de la Seine, en date du 9 août 1842 et par un jugement prononcé par la 6ème chambre du tribunal correctionnel de la Seine le 12 mai 1865. Si Nerciat, qui joua sur les deux tableaux (royauté ou république), souvent par nécessité financière ou par simple sécurité pour sa personne, ne fut pas aussi fin politique ou chanceux qu'un de ses illustres patrons, Talleyrand, il laissa à la postérité une œuvre littéraire autrement moins périssable. Ses romans, si raisonnables et convenables en philosophie politique, fourmillent de joie de vivre et de santé heureuse, tout à l'opposé du cynisme et de la dureté de la vie politique de son époque, particulièrement corrompue et sanglante. Si son œuvre reflète sa vie, le chevalier, subtil libertin, dut connaître à travers tant de vicissitudes professionnelles de très joyeux moments. Si elle ne la reflète nullement, cette vie chaotique dut lui être particulièrement pénible pour soutirer de lui une telle compensation imaginaire. S'il faut trancher, son œuvre est largement autobiographique et propose un miroir très fidèle des mœurs fort libres (mais sans leur corruption et leurs violences) de l'aristocratie française que la réaction, lors de la Restauration post-napoléonienne, n'avait pas encore assombri de son implacable répression des mœurs. En somme, sa vie fut aussi dangereuse que son œuvre est joyeuse. «André et Nerciat aurait écrit Le Diable au Corps quelques années avant la Révolution et l’eût fait imprimer dès 1789 ou 1790, si les évènements n’eussent entraîné l’ajournement de son projet. Il s’est plaint d’avoir été victime dès 1785 d’un contrefacteur qui, avant même que la rédaction de l’ouvrage fût achevée, en aurait publié une partie en y introduisant beaucoup de fautes et en y apportant ça et là de désastreuses retouches: «Pas le moindre écart, pas la moindre addition, le moindre retranchement qui ne soit un contre-sens, une platitude, ou du moins une faute contre le goût, sans parler des innombrables difformités purement typographiques». Cette contrefaçon, ou plutôt cette pré-façon, introuvable aujourd’hui, avait pour titre: les Écarts du tempérament ou le Catéchisme de Figaro, esquisses dramatiques. Londres, 1785, in-18, et portait en épigraphe: Et flon flon, lure lure lure, Chacun à son ton et son allure, Elle fut réimprimée quelques années plus tard sous un titre différent: les Écarts du libertinage et du tempérament ou Vie licentieuse de la comtesse de Motte-en-feu, du Vicomte de Molengin, du valet Pinefort, de la Conbanal, d’un âne et de plusieurs autres personnages. Nouvelle édition. A Conculix, chez l’abbé Boujarron, bon bretteur, 1793, in-18 de 132 pages avec gravures. Il est peu probable que la première de ces deux éditions d’une partie du futur Diable au corps ait été vraiment publiée sans la complicité de l’auteur. Il est possible, certes, qu’elle ait été imprimée sans que Nerciat ait pu se relire sur épreuves et signer le bon à tirer, mais il va de soi que l’éditeur a disposé d’un manuscrit qui n’a pu être mis en circulation que par Nerciat lui-même. Les protestations de celui-ci ressemblent un peu aux plaintes de la prostituée dont la pudeur se trouve offensée». Pascal Pia, Les livres de l’enfer.